LA UNE

Transition écologique: le MSL sur la bonne voie

Par Hélène Rioux, 2e secondaire en collaboration avec Marie-Ève Lachance-Foisy, conseillère à la transition écologique

Pour réussir une transition écologique, tous doivent contribuer. Aucun geste n’est insignifiant.

Un sujet mal-aimé
Parler d’environnement est un sujet difficile pour de nombreuses personnes. La science est toutefois claire face aux changements climatiques : il y a urgence d’agir, et nous devons trouver des moyens de nous adapter face à cette nouvelle réalité.

Certaines personnes comprennent l’urgence d’agir, mais peuvent se sentir démunies et impuissantes face à cette menace qui ne fait que s’amplifier. D’autres n’en peuvent plus de se faire casser les oreilles avec ce même sujet qui revient sans cesse et se mettent plutôt à l’éviter, se disant que de toute façon, il est déjà trop tard.

Bref, les réactions face aux changements climatiques sont multiples et peuvent prendre plusieurs formes. La vérité est qu’il reste de l’espoir, à condition que nous nous y mettions tous.

L’écoanxiété est un terme qui a récemment émergé pour caractériser le ressenti général des jeunes face à la crise climatique. Et si l’on choisissait plutôt de parler d’écoespoir ?

Un engagement collectif envers la planète 
En 2021, le Collège Mont-Saint-Louis a signé une entente avec Lab22, un organisme qui s’est engagé à nous aider à réduire notre empreinte écologique sur un programme de trois ans. Nous faisons donc partie de la première cohorte à entreprendre ce chemin vers l’écoresponsabilité, comme 18 autres écoles de plusieurs régions de la province.

L’an dernier, nous en étions à notre première année du programme de trois ans. Des experts sont venus fouiller dans nos différents bacs de collecte des matières résiduelles et ont effectué un bilan carbone. Aussi, ceux et celles qui étaient au Collège l’an dernier se souviendront peut-être du questionnaire comportant des dizaines de questions sur le transport, l’alimentation et nos habitudes de consommation.

Toutes ces données ont permis au Lab22 de nous rédiger un rapport d’analyse environnementale qui nous a fait réaliser que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir. Par exemple, comme vous avez pu le constater lors du rassemblement du 9 mars dernier, presque 90 % des déchets que nous mettons à la poubelle ne devraient pas y être. Ils pourraient être valorisés par le recyclage ou le compost.

Malgré notre piètre performance, la bonne nouvelle est que nous ne pouvons que nous améliorer, surtout avec le compost qui vient de faire son apparition à la cafétéria.

L’an prochain, une nouvelle analyse environnementale se fera afin de voir à quel point nous avons progressé depuis la première étape du plan d’action. D’ici là, nous devons faire des efforts pour améliorer nos habitudes de vie.

Voici une frise du temps qui représente nos avancements de l’an dernier par rapport à la transition écologique du Collège.

Vous avez sûrement remarqué que le Collège pose de plus en plus de gestes en lien avec l’environnement. D’ailleurs, MSL en vert, le comité écologique du Collège, s’implique déjà dans plusieurs activités environnementales telles que : 

  • Distribution d’arbres
  • Friperie MSL
  • Marché de Noël
  • Jardin communautaire 
  • Activité vide-casier à la fin de l’année 
  • Murales (gestion des déchets)

Avec le Lab22, nous avons aussi mis sur pied un comité de pilotage formé d’élèves, de membres du personnel et de membres de la direction dans le but d’orchestrer la démarche de transition écologique.

Cette année, comme l’an passé, le comité de pilotage a commencé à agir. Différents sous-comités se sont formés pour travailler sur des projets comme encourager la mobilité durable, valoriser la circularité des produits de seconde main et améliorer la gestion des matières résiduelles. 

Mais la meilleure façon de sensibiliser le plus de gens possible, c’est en leur parlant d’environnement afin qu’ils comprennent que nous avons tous un rôle à jouer dans la transition écologique.

À ce stade, il n’est plus question d’ignorer la réalité. Il est temps de prendre conscience des faits et d’agir.

En effet, certaines personnes ont tendance à penser qu’on ne peut rien faire à l’échelle individuelle.

C’est faux !

Chacun de nos choix est une opportunité d’agir. Voici donc quelques petits gestes à entreprendre pour faire une différence :

Transport

  • Favoriser le transport actif comme le vélo ou la marche ;
  • Prendre le transport en commun ;
  • Privilégier le covoiturage ;
  • Éteindre les moteurs lorsque les voitures sont arrêtées.

Consommation

  • Réduire ses achats (se poser la question : en ai-je vraiment besoin ?) ;
  • Utiliser des contenants réutilisables (Tupperware) ;
  • Favoriser le matériel de seconde main (vêtements en friperie, comme celle du Collège qui a été très populaire au marché de Noël) ;
  • Réparer les choses au lieu de les remplacer (garder son téléphone cellulaire plus de 2 ans) ;
  • Acheter en vrac et éviter les produits suremballés ;
  • Bien trier ses déchets (les poubelles devraient être beaucoup moins remplies si l’on fait vraiment attention !).

Alimentation 

  • Favoriser la nourriture locale et bio ;
  • Sans nécessairement devenir végétarien, simplement diminuer sa consommation de viande peut avoir un grand impact ;
  • Éviter de gaspiller des aliments ;
  • Essayer d’adopter de plus en plus souvent les lunchs zéro déchet.

S’informer

Vers un monde plus durable
Ce que vous devez retenir, c’est que chaque individu a un pouvoir d’action : faire sa part peut prendre la forme d’une toute petite action. Si tout le monde s’y met, une toute petite action devient une grande action.

Le Collège s’est engagé concrètement à réduire son impact environnemental et souhaite participer activement au changement, mais nous avons également besoin de l’implication de chaque personne pour éventuellement construire un monde plus durable, juste et équitable.

La balle est dans votre camp !

ÉDITORIAL

De bons choix pédagogiques ?

Par Anaïk Debiais, 3e secondaire

Commencer à 8h15 ou à 9h22, avoir cinq heures de cours, partir du Collège à 14h50 ou à 15h57. Cet horaire n’est inconnu de personne à l’école. On le vit chaque jour. Toutefois y a-t-il une raison pédagogique d’avoir choisi ces heures, ou quelqu’un a tout simplement joué à pile ou face ? 

Je me suis posé cette question et, à la suite d’un sondage, vous nous avez fait part de vos préférences. Allons observer tout ça.  

Horaire de la journée
Tout le monde sait que si vous êtes au premier cycle, 8h15 marque le début de vos cours et au deuxième cycle, c’est à 9h22. Certains diront : « pourquoi une si grosse différence ? »

Premièrement, il y a tout ce qui concerne la quantité de sommeil. En moyenne, un adolescent a besoin de 8 à 10 heures de sommeil par nuit. Aussi, au début de la puberté, les jeunes passent d’un rythme matinal à un rythme du soir. Bien évidemment, il s’agit de tendances : tout le monde n’est pas identique et tout cela peut varier d’une personne à l’autre.

Les adolescents seront donc plus actifs l’après-midi ou le soir que le matin. Cela est dû à la mélatonine, l’hormone du sommeil. Pour les ados, cette hormone est à son maximum vers 3h du matin tandis que celle des adultes est à son maximum un peu plus tôt dans la nuit. C’est pourquoi, parfois, il peut être 23h et l’on ne sera pas du tout fatigué. Attention, il y a d’autres raisons pour lesquelles on ne serait pas fatigué comme avoir regardé des écrans avant d’aller dormir. 

Alors, pourquoi ne pas instaurer cet horaire pour toute l’école ? La raison est aussi simple que le manque d’espace dans l’école. Par exemple, il y a deux dîners, car la cafétéria ne peut pas accueillir autant d’élèves et deux horaires distincts éviteront certains embouteillages dans les escaliers.

Sur les 430 élèves ayant répondu au sondage, on peut voir que 64,2 % préfèrent l’horaire du 2e cycle et 35,8 % celui du 1er cycle.

Durée des cours
Pour continuer mon analyse, je me suis penchée sur la durée des cours au Collège.

Dans notre établissement, nous avons 5 cours de 60 minutes (1h) chacun. Toutefois, il existe d’autres écoles comme Sophie-Barat où il y a 4 cours de 75 minutes (1h15). En bout de ligne, dans une journée, ces deux types d’horaires reviennent au même, soit cinq heures de cours.

Pourquoi avoir choisi 5 cours ? Les raisons sont multiples, mais la principale est sans doute le niveau d’attention des élèves. Chaque personne est différente et n’a pas toute la même attention. Celles qui ont un niveau d’attention plus bas pourraient donc préférer des cours d’une heure au lieu d’une heure et quart. D’autres diront qu’ils préfèrent 5 cours, car cela leur permet plus de variété au contraire de 4 cours.

À propos du sondage, 63,7 % préfèrent avoir 5 cours d’une heure et 36,3 %, une heure et quart.

Enseignement pratique ou théorique ?
Comme dernière question du sondage, nous vous avons demandé si vous préférez l’enseignement pratique, théorique ou les deux. 42,1 % ont affirmé préférer la pratique ; 13,3 %, la théorie. Un mélange des deux est l’option préférée de 44,7 % des répondants. 

Quelle est la différence entre ces deux grands types d’enseignement ?

Tout d’abord, la pratique comprend les laboratoires, les ateliers, etc. La pratique nous fait faire des exercices concrets, comme apprendre à se servir de certains outils que nous devrons sans doute utiliser dans le futur. D’une certaine manière, la pratique nous apprend des techniques qui nous seront directement utiles plus tard.

Cependant, attention ! La théorie aussi nous est essentielle. Connaître le théorème de Pythagore et que a2 + b2 = c2 peut sembler sans intérêt pour le moment, mais très nécessaire lorsqu’il faudra construire un toit par exemple. Personnellement, je crois que c’est pour cela qu’il faut avoir un équilibre entre les deux. 

Pour conclure, je dirais que nos choix pédagogiques dépendent de nos préférences personnelles, ce qui est tout à fait normal puisque nous sommes tous différents.

Les choix de l’école quant à eux sont principalement basés sur des études, bien sûr, mais aussi sur nous, les élèves.

J’espère que cet article vous aura fait réfléchir et n’hésitez pas à vous questionner sur vos préférences pédagogiques !

ACTUALITÉS COLLÉGIALES

Le progrès freiné au MSL

Par Antoine Groleau, 5e secondaire
pour le comité de direction de l’AGE

On blâme souvent le système scolaire d’être dépassé et anti-progressiste, il semblerait toutefois qu’une école comme le Mont-Saint-Louis voit ses avancements freinés par le comportement de certains élèves. Effectivement, l’Association générale des élèves (AGE) tente de mettre en place depuis plusieurs années des mesures progressives et inclusives pour ses étudiants afin de faire de notre école un milieu où tout un chacun se sent inclus. 

L’AGE a par exemple grandement contribué à l’établissement d’une toilette non genrée dans le pavillon Saint-Joseph visant à offrir aux personnes ne se sentant pas à leur place dans les toilettes genrées une option leur simplifiant la vie. Malheureusement, cette toilette a dû fermer ses portes suite à du vandalisme fait par certains étudiants rendant l’utilisation de cette pièce dangereuse. 

Plus récemment, notre comité étudiant a placé une station de distribution de produits d’hygiène féminine afin de proposer aux élèves dans le besoin une aide gratuite pour les dépanner, une autre tentative de faire progresser le collège. Encore une fois, quelques étudiantes ont abusé de cette ressource en rendant la toilette malpropre et forçant le personnel de l’école à retirer les produits de la salle de bain, enlevant ainsi une option cruciale pour les élèves.

En conclusion, des comportements inacceptables d’élèves ont lieu dans notre école, freinant ainsi le progrès et l’avancement du collège. Ceux-ci privent d’autres élèves respectueux de profiter de ces avancées, c’est pourquoi nous vous demandons donc, chers élèves, de réagir lorsque de tels comportements ont lieu afin de nous permettre de faire de notre école un lieu plus inclusif et moderne.

Nous sommes conscients que la majorité des élèves répondent positivement aux initiatives du comité directeur.  Toutefois, un nouveau défi se présente à nous, membres de la communauté étudiante, puisque le compostage a fait son apparition récemment au collège. C’est en effet un test pour notre respect et notre sens des responsabilités, particulièrement pour ceux et celles qui nous empêchent d’évoluer en tant qu’école. Aidez-nous à relever ce défi ensemble afin de montrer que nous pouvons faire de la place pour le progrès dans notre quotidien.

ON FAIT QUOI DANS L’ATELIER DE MANGA ?

Par Jules Normand, 1re secondaire

Après m’être inscrit à l’activité parascolaire de manga et, surtout, après l’avoir terminée, je voulais mieux faire connaître cette activité. 

Par exemple, dès la première rencontre, nous avons pris des notes sur la façon de faire un visage et d’en respecter les proportions. Au deuxième atelier, nous avons appris comment faire les corps féminin et masculin. Enfin, lors de notre troisième rendez-vous, nous nous sommes penchés sur la technique pour bien faire les cheveux, par exemple. Et ainsi de suite au fil des dix semaines. À la fin de la session, notre travail a été publié sur YouTube.

Par contre, il faut savoir que ce n’est pas juste un cours de dessin. L’animatrice, Azusa de Manga Montréal, nous a aussi parlé de la culture japonaise et nous a appris quelques mots de japonais faciles à retenir.

Une chose est certaine : je ne regrette pas du tout de m’être inscrit à cette activité parascolaire. 

Quel prof es-tu?

Par Ariane Dumas et Imma Laurin, 2e secondaire

L’année dernière (dans la parution du journal d’avril) , nous avions fait un autre quiz quel professeur es-tu, mais de 1ere secondaire. Place à la nouvelle édition avec des professeurs de secondaire 2!

  1. Quelle est ta couleur préférée?

🟡Orange brulé

🔷Bleu

♦️Vert

  1. Quel est ton dessert préféré?

🟡Gâteau au fromage et brownies avec un coulis de framboise

🔷Tarte au citron

♦️Pâte d’amande 

  1. Quelle est la dernière chose que tu fais avant de te coucher?

🟡Dire bonne nuit aux gens qui habitent avec toi

🔷Lire un livre

♦️Lire

  1. Quelle est ta plus grande qualité?

🟡Avoir une bonne écoute 

🔷Être positif/ve

♦️Être passionné/e

  1. Quel est ton plus grand défaut?

🟡Ne pas avoir un instinct de survie très fort

🔷Être impulsif/ve

♦️Être bordélique 

  1. Quelle est ta destination de rêve?

🟡Le Japon

🔷N’importe où tant qu’on peut se baigner

♦️Ouest canadien et ouest Américain 

  1. Quel est ton type de film/livre préféré?

🟡Intrigue où tu as les indices depuis le début mais tu ne te doutes de rien

🔷Enquête 

♦️Critique sociale

  1. Quel est ton passe temps préféré?

🟡Le sport

🔷Regarder des séries 

♦️La lecture

  1. Quelle grignotine prends-tu au cinéma?

🟡Petit popcorn avec une shot de beurre

🔷Des nachos

♦️Popcorn nature

Tu as obtenu le plus de 🟡! Tu es M. Lamoureux. 

Tu es très enthousiaste et charismatique, tout comme M.Lamoureux. Très extraverti.e, tu t’affirmes avec la personnalité originale que tu as. 

Tu as obtenu le plus de 🔷! Tu es Mme Tighilet 

Tu es une personne qui n’est pas gênée de parler devant une grande audience et tu aimes inventer de nouvelles choses. Tu sais comment gérer les situations avec autorité et justesse, mais aussi avec optimisme et enthousiasme.

Tu as obtenu le plus de ♦️! Tu es Mme Goulet-Fontaine.

Tu es quelqu’un de très équitable, avec des réflexions bien pensées sur des sujets divers. Passionné.e, tu ne t’arrêtes pas sur de petits détails et tu croques dans la vie à pleine dents.

Mon expérience à Secondaire en spectacle

Par Bunnawat Chem, 3e secondaire

Le soir du 3 février dernier, quelques élèves se sont réunis au Collège pour une soirée spéciale.

C’était la finale locale de « Secondaire en spectacle », un spectacle démontrant tout le talent des élèves du Collège. Ce spectacle, axé sur les arts de la scène, est organisé depuis plus de 20 ans.

Se déroulant dans plus de 250 écoles à travers le Québec, « Secondaire en spectacle », c’est d’abord et avant tout la passion et le talent de jeunes artistes exposés sur scène. C’est la culmination d’efforts, de longues heures de préparation, de frustration et de persévérance. En effet, les spectateurs ont pu assister à onze prestations allant du chant à la danse.

Voici les onze prestations de la soirée, présentées sous l’œil averti de trois juges, Solane Sancho de la Chenelière, Ariane Racicot et Fabrice Rosier.

Catégorie Musique – Interprétation
Noor Ait Yahia, 2e secondaire
Catherine Beauchemin et Rosalie Cormier, 5e secondaire
Camille Cormier et Anne-Marie Duquette, 4e secondaire
Lévi Gerbeau, 3e secondaire
Bunnawat Chhem, 3e secondaire
Mathéo Girodias, 1re secondaire

Catégorie Musique – Création totale
Alexis Guertin, 5e secondaire et Gabriel Valeriani, 3e secondaire

𝗖𝗮𝘁é𝗴𝗼𝗿𝗶𝗲 𝗗𝗮𝗻𝘀𝗲 – 𝗖𝗿é𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲𝗹𝗹𝗲
Éloise Ducharme et Leticia Valeria Sanchez Perea, 4e secondaire

Il est presque 19h. Dans les coulisses, les jeunes artistes attendent que le spectacle commence.

Alexis Guertin, nerveux, répétait les paroles de sa chanson en faisant les cent pas. Gabriel Valeriani pratiquait son solo à la guitare électrique. Lévi Gerbeau tapotait des doigts la table devant lui en s’imaginant qu’il jouait sa pièce de piano.

Lentement, les spectateurs s’accumulaient dans le salon Nelligan. On entendait le murmure général de la foule. Puis, quelques minutes plus tard, les lumières de la salle se sont éteintes. Le premier artiste entrait en scène. 

Une vingtaine de minutes plus tard, je me préparais pour rentrer moi-même sur scène. J’ai réussi à garder mon calme : au fond, il n’y avait rien à craindre. J’avais jeté un coup d’œil à la foule lorsque Mattéo, le premier à passer présentait son numéro. C’était une modeste foule d’une cinquantaine de personnes.

Lorsque je suis monté sur la scène, les lumières scintillantes m’ont frappé. La lumière cachait les visages dans la foule : on ne pouvait plus voir que la silhouette des gens. J’ai marché vers le piano électronique et je m’assis. J’ai fermé les yeux, j’ai pris une profonde inspiration et expira doucement par mes narines.

Ensuite, j’ai frappé la première note.

Plus ma pièce avançait, plus que je sentais le stress m’envahir. Le stress arrivait doucement, jusqu’à ce que je me sente faible et que mes mains tremblent un peu. Cependant, je n’avais pas le choix de continuer.

Même si j’ai raté quelques notes durant ma performance, j’ai continué ma pièce, jouant avec le plus de passion et d’émotion possible pour transmettre et exprimer la fragile beauté de la pièce « Claire de Lune ». J’essayais d’exprimer le son d’un rêve qui pouvait devenir cauchemardesque : un rêve triste, mais beau qui transporte les spectateurs par toute une gamme d’émotions. J’essayais de transmettre la beauté du silence, la beauté de l’espace entre les notes et le calme qui règne, un calme serein et profond. C’est une musique triste, mais belle ; peut-être nostalgique, mais aussi calme, réconfortante, gracieuse et fluide. « Claire de Lune » est l’une des pièces de la suite bergamasque de Claude Debussy. C’est son œuvre la plus connue. 

La pièce s’est conclue sous de forts applaudissements. Me sentant soulagé, j’ai salué la foule et je suis sorti vers les coulisses.

Une vingtaine de minutes plus tard, lors de la fin de la soirée, le jury avait fait son choix.

Ils ont annoncé les deux numéros gagnants de la soirée en plus de leur numéro « coup de cœur ». Les artistes gagnants iront à la finale régionale prévue le 29 mars à l’auditorium du Collège Regina Assumpta.

Les gagnants de la finale locale de « Secondaire en spectacle » 2023 pour le Mont-Saint-Louis sont :

–   Alexis Guertin et Gabriel Valeriani pour leur composition originale « Attaché »

–   Bunnawat Chhem, pour son interprétation de « Claire de Lune » de Claude Debussy.

J’avais gagné !

Lorsqu’ils m’ont nommé, j’étais si surpris. J’étais sûr que je ne gagnerais pas : il y avait tellement de personnes talentueuses. Lévi avait joué une pièce infiniment plus difficile que la mienne et Noor avait chanté une chanson avec une beauté sublime.  Cette surprise s’est rapidement transformée en une joie intense.

Merci au jury, aux animateurs, aux techniciens et à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à « Secondaire en spectacle ».

Ce fut pour moi une expérience mémorable.

Comment était le Mont-Saint-Louis, il y a plus de 25 ans ?

Par Nicolas Nguyen, 3e secondaire

Aujourd’hui, le Mont-Saint-Louis est un endroit où tous les aspects de la vie collégiale sont variés et très bien appliqués autant dans l’enseignement que dans les activités parascolaires.

Est-ce que cela a toujours été comme cela ?

J’ai la réponse pour vous, grâce à une entrevue que j’ai faite avec madame Geneviève Des Roches, une ancienne élève du Collège devenue enseignante de science en 3e secondaire.

Tout au long de l’entrevue, vous allez voir que le Collège a beaucoup changé (surtout le prix des biscuits de la cafétéria !).

Le Déclic : À quoi ressemblait le Mont-Saint-Louis lors de votre passage au secondaire ?

Geneviève Des Roches : Le bâtiment principal n’a pas trop changé de structure avec le temps. Il y avait l’aile Henri-Bourrassa et l’aile Papineau. Évidemment, le bâtiment Sault-au-Récollet n’existait pas : c’était plutôt une piste de course. Toutefois, les élèves faisaient très peu d’éducation physique à l’extérieur. De plus, beaucoup de choses présentes aujourd’hui ne l’étaient pas, dans le temps, comme les laboratoires et le terrain sportif. L’atelier de technologie se trouvait à l’étage où il y a maintenant les cours d’art dramatique. Finalement, une chose particulière dans les classes qui me plaisait beaucoup à mes débuts en enseignement : une estrade devant la classe qui me permettait de bien voir.

LD : Comment était l’horaire dans votre temps ? Est-ce qu’il y avait des différences entre le 1er et le 2e cycle comme aujourd’hui ? 

GDR : L’horaire n’a pas vraiment changé. Comme aujourd’hui, il y avait deux horaires différents entre le 1er et 2e cycle. Par contre, en 3e secondaire, l’horaire des élèves alternait : soit une partie des groupes avait l’horaire du 1er cycle et l’autre celui du 2e cycle. Cela changeait tous les 9 jours. Pour finir, à l’époque, les pauses duraient 5 minutes ; depuis quelques années, elles durent 7 minutes.

LD : Est-ce que les cours d’aujourd’hui sont les mêmes qu’avant ? 

GDR : Pas tout à fait. Depuis à peu près 15 ans, l’éducation a changé. Les élèves actuels sont dans la réforme pédagogique. Aujourd’hui, les enseignants sont plus présents pour les élèves, alors qu’avant il y avait une certaine distance. De plus, de nos jours, les enseignants sont encouragés à innover et apporter des changements pédagogiques pour aider les élèves.

LD : Est-ce que vous avez eu des cours d’options durant votre parcours ? (mathématique CST/SN, arts plastiques/art dramatique, options en 5e secondaire) 

GDR : Tous les élèves faisaient des cours enrichis. De plus, lors des deux premières années au secondaire, le cours de latin était obligatoire et, en 3e secondaire, au lieu du cours de civilisations classiques, il y avait un cours d’option. On avait le choix entre latin, science physique, informatique et arts plastiques. Évidemment, il y avait les choix d’options en 5e secondaire.

LD : Combien il y avait d’élèves par classe et approximativement combien par niveau ?

GDR : Le nombre d’élèves et de classes n’a pas changé. C’est comme aujourd’hui : à peu près 32-33 élèves par classe et 9 classes par niveau. En tout, cela ressemblait au nombre actuel, soit entre 1400 et 1500.

LD : Comment était votre uniforme dans le temps ? 

GDR : Il n’y avait pas d’uniforme dans le temps. Par contre, il y avait un code vestimentaire avec certaines règles : pas de jeans, pas de pantalon avec cinq poches de type jeans, pas de bretelles spaghetti, pas de camisole, pas de souliers plus hauts que la cheville, etc. Les élèves devaient porter un pantalon plutôt « standard » avec un polo ou col roulé.

LD : Est-ce que le Mont-Saint-Louis offrait une panoplie d’activités parascolaires comme aujourd’hui ?

GDR : Lors de mon passage au secondaire, il y avait des activités parascolaires, mais elles n’étaient pas aussi variées qu’aujourd’hui. Bravo aux gens de la Vie étudiante. Dans mon temps, les sports classiques étaient présents. Il y avait aussi des journées spéciales avec une thématique. Par exemple, en troisième secondaire, il y avait la « journée de l’injustice ». Ce jour-là, on t’attribuait un rôle qui était contre ta personnalité pour te faire vivre une injustice. Moi, j’étais la servante d’une animatrice cette journée-là.

LD : Avez-vous eu le même matériel scolaire que nous (cahiers, technologies) ? 

GDR : Il n’y avait pas d’iPad dans le temps. Seuls quelques ordinateurs étaient présents, mais cela était extrêmement rare de l’utiliser. De manière générale, c’était beaucoup du travail papier. Par contre, avant, les élèves utilisaient de gros manuels, chose qu’on a moins aujourd’hui, puisque cela coûte extrêmement cher.

LD : Est-ce qu’il y avait une cafétéria comme celle que l’on connaît ? Si oui, est-ce que le menu ressemblait au nôtre ?

GDR : Il y avait bel et bien une cafétéria, sauf qu’elle était moins organisée qu’aujourd’hui. De plus, il y avait à la cafétéria ce que les élèves appelaient le « casse-croûte ». C’était un endroit où les élèves allaient chercher de la malbouffe. Et maintenant, attention ! Vous allez être surpris par le prix de la nourriture. Au début de ma carrière, un repas normal avec le plat principal, le jus, la soupe et le dessert coûtait 3,80 $. Les biscuits coûtaient moins d’un dollar et les galettes étaient très populaires à l’époque, comme aujourd’hui. Mais évidemment, à cause de l’inflation et de la hausse des prix des aliments, il est normal que cela coûte de plus en plus cher.

LD : Trouvez-vous que le Mont-Saint-Louis a beaucoup changé depuis votre graduation ? 

GDR : Oh oui ! Ne serait-ce que par les personnes qu’on y croise. Il y a de plus en plus de nouveaux employés au Collège. De plus, il y a le nouveau bâtiment, le terrain sportif, etc. Mais, il y a aussi des traces du passé qui sont restées : la rivalité entre le Mont-Saint-Louis et Regina, par exemple. Mais, d’après moi, il y a toujours eu un esprit plus humaniste du côté du Mont-Saint-Louis. Comme le Collège accueille des visages différents, de différentes personnalités et des personnes différentes, ça a toujours fait du Collège un beau lieu pédagogique !

Écrire dans la Presse+ à 15 ans

Par Élizabeth Dubé, 3e secondaire

Il y a quelque temps, Arnaud Richer a écrit un article et il a réussi à le publier dans La Presse+ !

Je suis donc évidemment allée rencontrer cet étudiant de troisième secondaire pour lui poser quelques questions.

Le Déclic : Combien de temps ça t’a pris pour écrire ton article ?

Arnaud Richer : En fait, j’ai étalé ça sur plusieurs fins de semaine. Je l’ai écrit seul, mais ma mère m’a donné des conseils quant à la façon d’écrire mes phrases pour qu’il y ait plus de punch dans mon article. C’est son travail qui la pousse à écrire plusieurs lettres pour La Presse. Pour en revenir à la question, je dirai que ça m’a pris environ quatre heures au total.

LD : Est-ce que tu avais déjà écrit des articles avant celui-ci ?

AR : Non, pas du tout : c’était le tout premier. Puisque c’était un sujet qui m’intéressait et qu’il y avait des choses dans l’actualité là-dessus, je me suis dit que j’allais essayer. Je dirais que c’est vraiment ma mère qui m’a poussé à le faire parce que ça ne me tentait vraiment pas au début (rires) ! 

LD : Quelle a été ta démarche pour arriver à publier cet article dans La Presse+, considérant la grosseur et l’influence de ce journal ? Est-ce que c’est compliqué ?

AR : Premièrement, une fois l’article écrit, il faut l’envoyer à une adresse courriel précise. Une fois que c’est fait, tu reçois une réponse automatique. En général, les règles sont que les articles d’opinion ne doivent pas contenir plus de 600 mots et ils doivent être envoyés en format Word, inséré à même le courriel. Il doit aussi être bien écrit, pertinent et original. J’ai donc eu beaucoup de chance d’avoir l’aide de ma mère pour cette partie-là. De plus, il faut habituellement envoyer une photo et le titre doit être accrocheur. Pour ma part, après avoir fait une première tentative non concluante, j’ai changé quelques trucs et j’ai renvoyé mon texte. Cette fois, j’ai reçu une réponse qui venait d’une vraie personne : Marius Marin, le responsable. Il m’a demandé s’il pouvait utiliser mon article dans le journal. 

LD : Selon ce que tu m’as dit, est-ce que je peux déduire que ta mère est journaliste ?

AR : Étonnement, non. C’est la directrice d’une fondation de la petite enfance : elle a écrit plusieurs lettres ouvertes à La Presse, elle est passée à la radio et à la télévision. Cependant, même si elle n’est pas journaliste, ses expériences de travail m’ont vraiment aidé dans l’écriture de mon article. 

LD : Considérant l’appellation « Journaliste en devenir » que l’école t’avait donnée sur son compte Instagram, est-ce que tu souhaites vraiment devenir journaliste plus tard ?

AR : Je dois avouer que ça m’a fait bien rire lorsque j’ai vu cette publication Instagram parce que, non, je ne souhaite pas du tout devenir journaliste (rires) ! J’ai écrit cet article parce que c’était un sujet intéressant et j’avais vraiment envie d’essayer, mais contrairement à ce qui a été dit par l’école, j’ai plutôt l’ambition de faire un métier concernant l’urbanisme et l’ingénierie. Mais être journaliste pourrait aussi être intéressant. 

LD : Est-ce que ce serait une expérience que tu souhaiterais refaire dans le futur ?

AR : Honnêtement, je ne sais pas du tout. J’y ai pensé quelques fois et j’en suis venu à la conclusion que s’il y a un autre sujet d’actualité qui devait sortir et que ce sujet m’intéressait, je pourrais peut-être en écrire un autre. Cependant, ça me prendrait vraiment de l’inspiration pour pouvoir en rédiger un deuxième. Je suis vraiment partagé, mais pour l’instant, je répondrais non. 

LD : Finalement, est-ce que tu crois que c’est accessible à tout le monde d’écrire un article et de se faire publier par La Presse 

AR : Honnêtement, oui. Il faut vraiment juste pouvoir répondre à certains critères. Si notre texte est intéressant et bien travaillé avec l’aide de, par exemple, un prof de français ou un expert du domaine qui pourrait aider à mieux le structurer, c’est très possible de se faire publier, malgré la grosseur du journal. Ça m’a moi-même étonné que ce soit aussi facile ! Je vous dirais : si ça vous intéresse, lancez-vous !

Après cette entrevue, j’étais moi aussi assez étonné de la facilité de la démarche ! Si vous envisagez de devenir journaliste plus tard, je crois que c’est une très bonne occasion d’obtenir de l’expérience. N’hésitez donc pas ; La Presse vous attend ! 

Pour lire l’article d’Arnaud paru dans La Presse : cliquez ici.

CULTURE ET MONDE

Nouvelles du monde

Par Léa Sofia Mansouri, 3e secondaire

Plusieurs d’entre nous veulent s’enquérir des actualités sans devoir ouvrir La Presse et se perdre dans leurs articles. Dans les prochains paragraphes, il sera question du top 3 des actualités internationales des dernières semaines.

Le nouvel échec pour le lanceur spatial japonais H3

Le mardi 7 mars dernier, la fusée japonaise de nouvelle génération H3 s’est autodétruite à la suite d’une défaillance technique.

Le centre de commande a d’abord annoncé que l’allumage des moteurs du deuxième étage n’a pas été confirmé. À la suite de cette alerte, le centre de commande a décidé de l’autodestruction de la fusée, car sans confirmation de l’allumage des moteurs, la fusée ne pouvait pas atteindre la trajectoire prévue.

Les débris créés par cet engin de 63 mètres de haut et pesant 574 tonnes (hors charge utile) auront eu des répercussions importantes sur les fonds marins et la faune aquatique. D’ailleurs, ils devraient se retrouver en mer à l’est des Philippines qui a été frappé par deux puissants séismes le même jour. 

Les dégâts matériels du séisme de la Turquie dépassent les 100 milliards de dollars !

La Turquie a été ravagée par deux grands séismes d’une magnitude de 4,8 et 4,6 qui ont enseveli des milliers de personnes, dont des enfants et des bébés. On estime que ces tremblements de terre auraient touché environ ⅙ de la population (14 millions de personnes).

On a pu observer plusieurs cas miraculeux d’enfants qui ont survécu malgré ces affreuses conditions. L’un des exemples les plus connus est celui d’une fillette qui a réussi à protéger son petit frère pendant 36 heures après qu’un séisme en Syrie a piégé la famille.

Le bilan des dégâts et des morts de ce pays laissé traumatisé est sidérant : 46 000 morts, 105 000 blessés, 3,3 millions de déplacés, 2 millions de personnes sans abri et 214 000 bâtiments détruits. Les dégâts matériels dépassent les 100 milliards de dollars et, face à ses montants énormes, des appels d’urgence ont été lancés pour ramasser les fonds nécessaires à la reconstruction.

La responsable pour la Turquie du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) exprime sa déception et sa tristesse quant au manque de générosité des donateurs.

Pour l’instant, l’appel d’urgence à des fonds d’un milliard de dollars lancé le 16 février dernier n’est atteint qu’à 9,6 % de son objectif, a-t-elle dit.

Mais tout n’est pas perdu : contribuez, vous aussi, pour ramener l’espoir en l’humanité !

Le parcours de deux jeunes hommes à travers l’Amérique

Louis-Martin Gignac, un ancien du Collège Mont-Saint-Louis, et Thomas Julien-Courchesne ont spontanément décidé de traverser l’Amérique, de l’Alaska jusqu’en Argentine. Un projet ardu, mais tout à fait possible.

25 000 km à vélo en un an et demi : c’est le défi que ces deux jeunes cyclistes se lancent.

Malheureusement pour eux, la pandémie de COVID-19 aura retardé leurs plans. Ils en ont donc profité pour économiser davantage et, le 22 juillet 2021, ils ont débuté leur exploration des territoires de l’Alaska jusqu’à la Patagonie, avec l’objectif de se retrouver spirituellement.

En un an et demi, ils auront noué des liens solides et auront profité de la beauté du paysage et de leur aventure pour se créer des souvenirs impérissables et des anecdotes savoureuses.

La banane, un fruit intéressant

Par Raphael Quinto, 1re secondaire

On pense tous que les bananes ne sont qu’un fruit banal. Mais savez-vous vraiment ce qu’elles cachent dans leur histoire ?

Le nombre de bananes dans le monde 
Un bananier peut atteindre jusqu’à 15 mètres de haut ! Chaque année, on produit près de 105 millions de tonnes de bananes partout à travers le monde. Les principaux pays producteurs de bananes sont le Costa Rica, le Mexique, l’Équateur et le Brésil. Les bananes sont les fruits les plus commercialisés dans le monde.

L’aspect nutritionnel
La banane est une excellente collation, car elle contient une grande source de potassium et de protéines. En effet, elle est souvent utilisée dans les desserts car elle n’est pas trop sucrée. Bien qu’il existe plus de 1000 variétés de bananes dans le monde, la plus commune est de loin la Cavendish. C’est elle que l’on retrouve le plus souvent dans les épiceries.

Des bananes bio ou non ?
L’erreur que l’on fait souvent, c’est que l’on achète des bananes non biologiques, car elles sont moins chères. Pourtant, la vérité est que les producteurs utilisent des pesticides afin qu’elles gardent leur couleur.

Si vous voulez contribuer à protéger l’environnement, je vous recommande d’acheter plus souvent des bananes biologiques.

Le nombre pi

Par Émile Dufour, 2e secondaire

Pi fait partie des nombres irrationnels : ses décimales continuent à l’infini. Vous avez sans doute, un jour, entendu parler de lui. Mais connaissez-vous réellement son histoire ?

Il est impossible de retenir l’entièreté des décimales de pi pour des raisons évidentes, mais il arrivera un jour dans votre vie où vous n’aurez strictement rien à faire. C’est à ce moment que vous déciderez d’apprendre ses décimales. Rassurez-vous, il existe des trucs mnémotechniques pour se souvenir des premières décimales.

Voici justement un poème qui vous aidera (espérons-le !) à retenir les 30 premières décimales. Il suffit d’associer chaque mot à un chiffre correspondant à son nombre de lettres.

    3,1   4    1    5         9           2       6        5     3       5  

Que j’aime à faire apprendre un nombre utile aux sages !

      8             9               7          9        

Immortel Archimède, artiste ingénieux,

   3   2   3          8         4       6     2      6               

Qui de ton jugement peut briser la valeur ?

  4       3     3        8         3     2     7           9                  

Pour moi, ton problème eut de pareils avantages.

Il y a de multiples utilités à ce nombre. L’une des plus connues est la formule pour calculer la circonférence d’un cercle.

La circonférence du cercle est égale à 2 x pi x le rayon du cercle.

Son histoire 
Les traces d’utilisation de pi les plus anciennes remontent à environ 250 av. J.-C. En effet, le mathématicien grec Archimède est le premier à avoir laissé des traces de son utilisation de pi pour calculer la circonférence du cercle. Le symbole de pi (π) est d’ailleurs la 16e lettre de l’alphabet grec. Si l’on veut, pi est l’ancêtre de la lettre P dans l’alphabet latin. 

La piphilogie 

La piphilogie désigne l’art de mémoriser et de réciter le plus de décimales de pi. Voici pour vous les 100 premières décimales de pi :

3,1415926535897932384626433832795028841971693993751058209749445923078164062862089986280348253421170679

Depuis 2015, le record du monde de mémorisation de π revient à l’Indien Suresh Kumar Sharma qui a récité les 70 030 premières décimales de ce nombre pendant 17 heures et 14 minutes d’affilée. Toutefois, l’ingénieur japonais Akira Haraguchi aurait, selon ses dires, mémorisé et récité les 100 000 premières décimales pendant 16 heures en 2006, ce qui constituerait le record du monde. Cependant, le Livre Guinness des records ne lui a pas accordé son record en raison de doutes sur sa validité. 

La journée internationale 
Le nombre pi possède également une journée mondiale https://www.journee-mondiale.com/les-journees-mondiales.htm.

Cette journée est le 14 mars et voici pourquoi : en arrondissant au centième près, pi devient 3,14.

La journée mondiale de pi est donc le 14e jour du 3e mois (mars), soit le 14 mars.

Les nombres irrationnels
Pi n’est pas le seul nombre irrationnel. En effet, il fait partie d’une vaste famille de nombres très intéressants, comme la racine carrée de 2, la racine carrée de 3 ou encore le fameux « nombre d’or ».

Anecdote amusante 
Pythagore et ses disciples pensaient que l’Univers était construit autour des nombres rationnels (nombres entiers ou pouvant être écrits sous forme de fractions). Selon la légende, Hippase, un disciple de Pythagore aurait découvert un nombre qui ne s’écrivait pas sous forme de nombre entier ou de fraction. Il en a déduit que certains nombres n’étaient pas rationnels. Horrifiés que leur façon de penser soit ainsi remise en question, les autres disciples de Pythagore auraient noyé Hippase en le poussant hors d’un bateau pour éviter qu’il répande ses idées.

Le nombre d’or est un nombre tout aussi intéressant. Il a notamment un lien avec la suite de Fibonacci. Il correspond à…

… soit environ 1,618.

Durant la Grèce antique, il définissait un standard de beauté pour les bâtiments à colonnes. En effet, les dimensions d’un devaient respecter ce rapport. 

Calculons alors la largeur idéale d’un bâtiment dont la hauteur serait de 10 m :

10 x 1,618… m = 16,18… m

Top 10 des journées mondiales les plus insolites

Par Ariane Dumas et Imma Laurin, 2e secondaire

Si, comme moi, vous aimez en apprendre sur divers sujets, voici dix des journées mondiales les plus intrigantes à fêter en 2023 !

1.  2 février : Journée mondiale des zones humides

C’est (comment dire ?) précis.

2.      28 février : Journée mondiale sans Facebook

Souhaitez bonne chance à vos parents !

3.      14 mars : Journée mondiale du nombre PI, https://www.maths-et-tiques.fr/index.php/histoire-des-maths/nombres/le-nombre-pi

Le 3e mois, le 14e jour… (les premières décimales de pi sont 3,14) 

4.      25 mars : Journée mondiale de la procrastination

Une bonne excuse pour ne pas avoir fait ses devoirs…

5.      21 juin : Journée mondiale de la lenteur

Chapeau à la personne qui a pensé à cette journée.

6.      25 juin : Journée mondiale des gens de mer

Pas « des marins », non (leur journée est le 23 mai), mais bien des gens de mer. De qui il s’agit, ça restera un mystère.

7.      30 octobre : Journée mondiale de la vie

Ouin, c’est vaste…

8.      19 novembre : Journée mondiale des toilettes

La personne responsable était en manque d’inspiration, on dirait.

9.      5 décembre : Journée mondiale des sols

Il faut le vouloir

10. 13 janvier : Journée mondiale sans pantalon 

Pour bien finir l’article.

Voilà des journées à venir cette année à célébrer… d’une façon ou d’une autre !

La face cachée de Facebook

Par Anaïk Debiais, 3e secondaire

Il y a 19 ans, le 4 février 2004, l’un des réseaux sociaux les plus connus et les plus utilisés au monde voyait le jour.

Près de 2,9 milliards d’utilisateurs y sont actifs depuis le début de cette année. La majorité des gens connaissent son fondateur, Mark Zuckerberg, mais connaissez-vous réellement les raisons de la création de Facebook ?

The Facebook
Alors âgé de 23 ans, Mark Zuckerberg était étudiant en psychologie à l’Université Harvard. Il désirait créer un site Internet où l’on pouvait partager des informations et discuter avec nos amis qu’on voit dans « la vraie vie ».

Au début, ce sont seulement les étudiants d’Harvard qui y avaient accès. Ensuite, Zuckerberg a décidé d’étendre son projet à d’autres universités. Rapidement, il a connu un immense succès.

Le nom de ce site, d’abord nommé The Facebook, comprend deux mots : face et book. On peut donc dire que c’est le livre des visages. En effet, chaque utilisateur avait une fiche avec son nom, une description, une photo de profil, etc.

Une des premières versions de Facebook

Le réseau bleu et blanc
On connaît tous le logo actuel de Facebook, mais saviez-vous qu’à l’époque il était écrit entre crochets pour imiter l’effet d’une boîte ?

Eh oui ! [thefacebook] était la première version du logo.

Toutefois, pourquoi avoir choisi ces couleurs ? Le choix du bleu et du blanc est très facile à expliquer : Mark Zuckerberg est daltonien et le bleu est la couleur qu’il voit le mieux.

De petites embûches à des problèmes majeurs
Bien que Facebook soit très populaire, des problèmes peuvent rarement être évités.

Deux autres étudiants d’Harvard, les frères Cameron et Tyler Winklevoss ont accusé Zuckerberg d’avoir volé leur idée de réseau social. Ils l’ont même poursuivi en justice. Finalement, ils se sont entendus à l’amiable et les frères Winklevoss ont reçu une somme de près de 65 millions de dollars. 

Un film a aussi été réalisé sur la création de Facebook. Ce film, The Social Network (« Le réseau social ») est disponible sur Netflix.

Une chose est certaine : que vous utilisiez Facebook de façon régulière ou absolument jamais, ce site restera tout de même l’un des plus visités au monde. 

Le mois de mars : une autre signification méconnue

Par Émilie Therrien, 4e secondaire

Le printemps. Le retour des vacances de la relâche. Le début d’une température de plus en plus chaude et même, pour certains, la fin de l’année scolaire qui approche à grands pas.

Cependant, ce mois aux températures douces n’est pas seulement fait de journées qui nous rapprochent des examens de fin d’année. Au contraire, ce mois et la fameuse journée du 8 mars soulignent plusieurs événements historiques et cruciaux pour le mouvement féministe à travers le monde.

Non seulement il est important de célébrer ce mois, il est aussi important de comprendre pourquoi est-ce que l’ONU a décidé de choisir le 8 mars comme « journée des droits des femmes et de la paix internationale ».

En Europe
Depuis le 19 mars 1911, en Allemagne, en Autriche et dans plusieurs autres pays, on célèbre l’histoire des femmes qui ont marqué le monde. C’est grâce à la deuxième Conférence internationale des femmes socialistes, tenue à Copenhague.

Clara Zetkin, alors présidente du Secrétariat international des femmes socialistes, proposa l’instauration d’une journée des femmes. Cette célébration servirait de coup de pouce pour permettre aux femmes allemandes d’obtenir le droit de vote. La tenue d’une telle journée a été acceptée par toutes les déléguées présentes à la conférence.

Puis, le 8 mars 1917, à Petrograd (devenue depuis Saint-Pétersbourg) fut marqué par les premières manifestations menées par les ouvrières. Cette journée est maintenant retenue chez les bolchéviques comme le premier jour de la révolution russe, mais est célébrée également en tant que première journée de la mobilisation des femmes par les partis communistes.

De nos jours, on célèbre cette journée sous le nom de « Journée internationale des femmes » en partie grâce à ces révoltes.

En Amérique du Nord
En Amérique, c’est en 1914 qu’on célébra pour la première fois « the Women’s Day ». Une manifestation dirigée par le Comité national de la femme du Parti socialiste américain, lors de mois de février 1909, révolutionnera le mouvement féministe aux États-Unis.

Au Québec, c’est bien des années plus tard qu’on célèbre pour la première fois une journée destinée aux exploits féminins. Le fameux 8 mars 1971 souligne le lancement officiel d’une campagne nationale pour l’avortement libre et gratuit par le Front de libération des femmes, une association féministe et nationaliste du Québec entre 1969 et 1971. Plus tard, la date du 8 mars deviendra une manifestation annuelle afin de lutter contre la discrimination, réclamer de meilleures conditions de travail et promouvoir toutes les autres revendications liées à l’économie ou au statut social des femmes au Québec.

Qui doit-on remercier ?
Il faut remercier les femmes qui ont aussi fait partie des mouvements socialistes. En effet, qu’on veuille l’admettre ou non, les partis socialistes ont très souvent appuyé les groupes féministes du 20e siècle, particulièrement en Europe.

De plus, cette journée permet à tout le monde d’en apprendre plus sur l’histoire féminine qui nous apparaît, encore de nos jours, très floue. Bien qu’il soit parfois difficile de retracer la vie des héroïnes qui ont marqué notre histoire, nous oublions parfois que les femmes qui nous ont le plus marqués sont souvent très proches de nous.

Durant le mois de mars, nous pouvons aussi donner une voix aux femmes et même les remercier de tout ce qu’elles font pour nous. Que ça soit notre mère, notre sœur, notre amie ou même notre grand-mère, ce mois souligne leur courage et tout ce qu’elles font pour nous.

Pour finir, même si le mois de mars tire bientôt à sa fin, continuons chaque jour de célébrer et d’être reconnaissants envers les femmes autour de nous et celles qui ont révolutionné le mouvement féministe.

Le monde serait bien différent sans leur détermination et leurs actions.

VERT L’AVENIR

MSL EN VERT ET LES SEMIS

Par Nicolas Nguyen, 3e secondaire

Cette année, une nouvelle activité se présente à MSL en Vert : la préparation de semis de légumes.

En effet, lors de cette activité, les élèves plantent des graines de légumes et d’herbes pour ensuite en faire de grands plants qui seront vendus aux portes ouvertes du Collège.

En ce moment, le comité MSL en Vert est encore à l’étape des semences, mais se dirige tranquillement vers la transplantation. 

Voici quelques photos prises lors de cette activité !

SPORTS

LES FEUX S’ÉTEIGNENT ET ON ROULE ICI À BAHREÏN

Par Gabriel Marra, 2e secondaire

Le championnat de Formule 1 a repris ses activités lors de la fin de semaine du 3 au 5 mars.

Je vais donc vous présenter ce sport dans sa globalité. Ensuite, je vous présenterai les faits saillants du Grand Prix de Bahreïn. Pour finir, je vous donnerai mes prédictions pour le troisième Grand Prix de la saison en Australie.

D’abord, la F1 est un sport de course automobile où l’on trouve dix écuries :

Chacune de ces dix équipes possède deux pilotes qui s’entraident pour réussir à gagner le championnat des constructeurs. En plus, le championnat des pilotes couronne le meilleur des 20 pilotes à la fin de la saison.

La saison 2023 compte 23 Grands Prix, chacun respectant le même horaire : des essais libres qui servent à tester chaque voiture avant les courses, des qualifications pour savoir à quelle position les pilotes s’élanceront pour la course et, enfin, la course elle-même.

À chaque course, les dix premiers pilotes à croiser la ligne d’arrivée sont récompensés par un nombre de points :

 Rang                       Points

1er                           25 points

2e                            18 points

3e                            15 points

4e                            12 points

5e                            10 points

6e                            8 points

7e                            6 points

8e                            4 points

9e                            2 points

10e                          1 point

Un point supplémentaire est également attribué au pilote qui a effectué le tour le plus rapide durant la course.

À l’inverse, des pénalités sont décernées aux pilotes qui ne respectent pas les règles ou qui ont un accident durant la course.

Pour s’assurer du bon fonctionnement de la course, des voitures de sécurité peuvent arriver après les drapeaux jaunes. Ces voitures viennent alors sur la piste pour rassembler le peloton de voitures.

Si un drapeau rouge est agité, les officiels arrêtent la course pendant un certain temps pour régler les problèmes sur la piste.

Malheureusement, des problèmes sur les voitures peuvent forcer certains pilotes à abandonner la course.

Lors du premier Grand Prix de la saison, disputé au Bahreïn au début de mars, le pilote Max Verstappen (Red Bull) a remporté la course, onze secondes devant son coéquipier Sergio Pérez. Fernando Alonso (Aston Martin) a réussi à arracher la 3e place dans les derniers tours de la course. Aussi, Zhou Guanyu a enregistré le tour le plus rapide de la course.

Malheureusement pour eux, plusieurs pilotes ont connu des ennuis. En premier lieu, il y a eu l’abandon de la recrue Oscar Piastri (McLaren) à cause d’un problème sur la voiture. Ensuite, Esteban Ocon (Alpine) a dû abandonner à cause d’un total 30 secondes de pénalité. Son équipe a alors décidé de l’arrêter complètement pour préserver les pièces et le moteur de la voiture. Enfin, notons l’abandon de Charles Leclerc (Ferrari) à cause d’un bris de moteur, alors qu’il était sur le point de terminer la course en 3e place. Mentionnons de belles performances au Grand Prix du Bahreïn. La première est la 9e  position de Pierre Gasly (Alpine) qui était pourtant parti de la 20e position. L’autre superbe performance a été celle du Canadien Lance Stroll (Aston Martin) qui a fini en 6e position. Cette performance est d’autant plus remarquable qu’il s’était blessé aux mains et aux pieds, deux semaines avant le Grand Prix, lors d’un accident de vélo.

En terminant, je vais vous faire les prédictions suivantes pour le Grand Prix d’Australie qui aura lieu le 2 avril prochain.

Je pense que Max Verstappen partira en tête. Le podium sera composé de Charles Leclerc (1er), de Sergio Perez (2e) et de Lance Stroll (3e). Enfin, je prévois l’abandon de Max Verstappen et de Lando Norris (McLaren).

Bonne fin de saison à tout le monde !