LA UNE
Top 4 des choses à apporter en voyage selon vos enseignants chouchous
Par Camille Das Eiras, 3e secondaire
Quoi de mieux que d’aller en voyage ? Prendre l’avion, observer par le hublot, atterrir enfin et avoir l’impression de se réveiller dans une autre réalité.
Par contre, s’il y a une chose plus désagréable, c’est la préparation des bagages. Ça nécessite un réel sens de l’organisation et un niveau de patience plus élevé que la moyenne (deux facultés que je ne semble pas avoir). Il ne faut donc pas hésiter à demander l’aide de professionnels expérimentés
Sortez vos valises de cette vieille garde-robe poussiéreuse : vos enseignants préférés viennent à votre rescousse !
J’ai rencontré madame Jacinthe Laflamme (enseignante de mathématique) ainsi que messieurs Philippe Leclair (enseignant de civilisations classiques), Nicolas Lamoureux (enseignant de sciences et technologie) et Louis-Bernard Campbell Allaire (enseignant d’éthique et culture religieuse). Ils m’auront permis d’établir pour vous un top 4 de livres, d’objets ou même de chapeaux à apporter en vacances.
1) Madame Laflamme : le visa (… et les couteaux)
Tout d’abord, Mme Laflamme vous suggère de vérifier s’il est nécessaire d’avoir un visa pour entrer dans le pays que l’on souhaite visiter. Elle suggère aussi de bien connaître les règles de ce pays.
En 2019, elle et sa famille partaient pour le Viêt Nam. Tous avaient un visa en règle et l’entrée dans le pays fut facile. « Un visa pour entrer au Viêt Nam, ça coûte habituellement 25 $ américain. »
Ensuite, pour rejoindre la famille de Mme Gagnon (elle aussi avec ses enfants), elle quitta le Viêt Nam en direction du Laos. Ce fut huit jours de pur plaisir.
Sur le chemin du retour, à l’aéroport, un nouveau visa leur a été demandé pour entrer au Viêt Nam… Ils n’en avaient pas ! Mme Laflamme m’a quand même expliqué que le Viêt Nam est un pays où les règles peuvent parfois être souples. « Finalement, on a marchandé un nouveau visa pour la modique somme de 150 $ américains par personne ».
C’est une erreur qui aura coûté un total d’environ 1000 $ canadiens supplémentaires !
Elle m’a également raconté qu’elle faisait très attention de ne plus apporter un objet en particulier. « De plus en plus, on voyage uniquement avec des bagages à main. » Il faut donc à tout le moins vérifier que cet objet soit dans la bonne valise.
Elle a l’habitude de traîner avec elle deux couteaux coupants, qui lui serviront à couper des sandwichs ou encore, à peler des fruits.
À Rome, les autorités « fonctionnent avec un système d’intimidation. » Il faut marcher quelques mètres et déposer son article dangereux dans une boîte en Plexiglas remplie d’armes. C’est donc ce qu’a fait Mme Laflamme, comme une véritable criminelle.
« Mes couteaux me manquent terriblement ! »
2) Monsieur Leclair : les guides de voyage Lonely Planet (… et leur léger manque de précision durant cette aventure)
M. Leclair m’a parlé de ses nombreux voyages. « C’est probablement une déformation professionnelle de prof de géographie : j’aime avoir des cartes papier et des guides de voyage ! »
Plusieurs maisons d’édition font des guides de voyage, mais ceux que M. Leclair apporte toujours en voyage sont les guides Lonely Planet, qui tentent de sortir du cadre traditionnel. Ils proposent des visites moins connues et ont un souci plus éthique, plus environnemental : une mentalité à laquelle il adhère.
Lors d’un périple en Irlande avec sa femme, il y a une dizaine d’années, ce guide lui recommanda une route panoramique exceptionnelle en voiture. « Il faut aussi savoir qu’en Irlande, on conduit avec le volant à droite et j’avais une minuscule Toyota Yaris avec une transmission manuelle à gauche : tout ce qu’il avait de moins normal ! »
Le couple passa ensuite dans un champ où la route semblait disparaître. C’était une route qui montait en zigzag vers le sommet d’une montagne. La route était à peine plus large que la voiture.
Ils ne rencontraient que des charrettes tirées par des chevaux. Toujours à sens contraire de ces charrettes, M. Leclair était souvent obligé de se mettre dans un accotement rocheux et escarpé (avec à peine quelques centimètres entre la voiture et la falaise). Il raconte que sa femme était pétrifiée ! « Je me faisais diriger par des gens sur des chevaux pour me tasser ! »
Une fois la route terminée et malgré le danger imminent qui les terrifiait durant tout le trajet, ils se rendirent compte qu’ils avaient pris la route… en sens inverse !
« On a probablement risqué notre vie […]. On en parle encore aujourd’hui. Ça demeure une expérience marquante pour notre couple. »
3) Monsieur Lamoureux : les bas et les chapeaux (… le style avant tout)
Les priorités de M. Lamoureux sont loin de celles des autres enseignants.
Pour lui, les bas sont un élément crucial de son voyage. Il tente de réfléchir à ce qu’il fera durant son voyage et décide ensuite de trouver des bas qui pourraient correspondre à ces activités.
« Si je vais à la plage (ça semble étrange, parce que quand tu vas à la plage, tu enlèves tes bas rapidement, mais…), je vais avoir des bas de plage ! »
Il planifie même apporter des bas à motifs de ramens pour le voyage à Tokyo qu’il compte faire cet été. C’est vrai : il dit avoir des bas pour chaque occasion et chaque événement.
Ce qui me mène à ce deuxième aspect : les chapeaux. « Un chapeau pour chaque situation… C’est très important ! »
Il dit avoir toujours un chapeau large pour le protéger du soleil, ou orné d’un filet lorsqu’il va en camping. Il a toujours au moins une casquette en sa possession et c’est la même chose, en hiver, pour les tuques ou les bonnets.
Il a aussi des bonnets de styles variés qui correspondent à toutes les tenues qu’il portera en vacances. « C’est 100 % sur la tête, sur les pieds ! »
4) Monsieur Allaire : le fameux passeport plié
Enfin, M. Allaire m’a fait part d’une mésaventure palpitante qu’il a vécue.
Lors d’un voyage en sac à dos, son passeport « s’est plié dans mon sac de voyage. » Il n’en pensa pas grand-chose jusqu’à ce qu’il arrive (vers minuit) à la frontière entre la Grèce et la Turquie.
Son passeport ne passait pas dans la machine de la douane. « Ils m’ont gardé dans une petite pièce et m’ont interrogé. » Il a dit qu’il était en autobus. Parmi les cinquante passagers, il fut le seul à être retenu.
Durant l’interrogatoire, il craignait que son autobus ne reparte sans lui. Il commença à s’inquiéter. Malgré tout, les douaniers finirent par lui faire confiance et le laissèrent partir en autobus avec les autres.
« Je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie ! Il y avait deux hommes qui m’interrogeaient et qui parlaient en turc entre eux ! »
Il conclut sur un conseil : « Ne plie jamais ton passeport, Camille ! »
J’espère que ces conseils vous ont permis de faire vos valises la tête plus légère. Ces anecdotes sont non seulement loufoques, mais aussi d’une grande aide.
Bon été à tous et profitez bien de vos vacances !
ÉDITORIAL
Santé mentale : Pourquoi un tabou ?
Par Émilie Therrien, 4e secondaire
« Santé mentale ». Un terme qui semble compliqué et vaste. Pourtant, ça touche chaque être humain.
Parce que ce terme ne touche pas seulement ce qui se passe dans notre cerveau, celui-ci englobe nos pensées, nos gestes, nos émotions et peut donc avoir des effets sur le reste de notre corps.
Cela dit, notre état d’esprit n’est pas toujours rempli de pensées positives et nous avons tous déjà vécu un moment plus difficile.
Alors, pourquoi le sujet de la santé mentale reste-t-il si difficile à aborder et à comprendre aujourd’hui ?
Dans la vie courante
Plusieurs raisons peuvent expliquer cette difficulté à exprimer nos émotions.
Par exemple, un ami t’invite à sortir avec d’autres connaissances un samedi. Tu viens de passer une semaine plutôt difficile et tu désires prendre du temps pour toi. Tu décides donc de simplement annuler à la dernière minute sans trop donner d’explication. Après la fin de semaine, tu reviens à l’école et ton ami vient te demander plus d’explications sur l’annulation. Tu expliques que tu avais besoin de temps seul et il comprend.
Ce scénario n’a rien de spécial : plusieurs personnes l’ont déjà vécu. Parfois, on remarque pourtant que la réaction de cet ami n’est pas positive.
Ces personnes ne sont pas cruelles. Pourtant certains sujets ou certains problèmes qu’une personne peut vivre ne les atteignent tout simplement pas. Par contre, cet inconfort ou cette absence d’empathie montre quand même qu’il est parfois difficile de parler de santé mentale.
Même si la santé mentale n’englobe pas que les moments plus sombres et plus pénibles, c’est le côté qui reste le plus délicat à aborder. Cependant, ignorer les signes qui peuvent se manifester chez un ami ou chez un proche crée une carapace qui peut nous couper des autres.
Dans les médias
Sur les réseaux sociaux, on aborde beaucoup plus la santé mentale depuis quelques années.
En effet, la pandémie nous a tous atteints grandement. S’adapter à un nouveau mode de vie a été plus difficile pour certains d’entre nous.
En conséquence, une nouvelle tendance à l’ouverture s’est développée très vite et est devenue très populaire et surtout chez les jeunes. Cependant, si le fait de parler de santé mentale est positif dans ce contexte, pourquoi ce thème reste-t-il trop souvent laissé de côté ?
Dans certains autres cas, les troubles mentaux restent une zone grise pour les médias qui s’en servent parfois pour expliquer certains crimes. Sans minimiser l’expérience vécue par les victimes, lorsque l’on apprend que quelqu’un atteint d’un trouble mental a commis un crime, notre perspective sur la santé mentale change et, en jetant un coup d’œil sur celle-ci, on comprend plus précisément comment on perçoit certaines maladies mentales.
Comment bien aborder ce terme ?
Une chose est sûre : s’informer sur la question est la première solution.
Mais il est parfois difficile de trouver des renseignements factuels. Par exemple, l’internet peut nous aider à trouver des conseils et même des études qui sont parfois appuyées par des experts en psychologie ou en neuroscience. Par contre, certains sites peuvent être aussi remplis de données inventées.
Afin de mieux se renseigner, demander de l’aide à de vrais spécialistes reste la meilleure solution. De plus, commencer une conversation à propos de la santé mentale ou tout simplement demander à nos proches si « ça va ? » peut faire une grande différence.
Parler de santé mentale nous aidera à faire disparaître les tabous sur le sujet.
ACTIUALITÉS COLLÉGIALES
Quelle serait votre destination de rêve ?
Par Nicolas Nguyen, 3e secondaire
Récemment, le Déclic vous a envoyé un sondage. Nous vous demandions votre destination de rêve pour votre prochain voyage. J’ai reçu beaucoup de réponses et je vous remercie pour votre participation. Aujourd’hui, je vous présente les trois réponses les plus fréquentes et les raisons qui pourraient expliquer leur popularité.
- Grèce
Connu pour ses magnifiques montagnes et sa côte longeant la Méditerranée, ce pays européen est considéré comme étant le lieu de naissance de beaucoup de choses : les Jeux olympiques, la démocratie, les mathématiques, les sciences, etc. On peut donc y apprendre beaucoup de choses.
De plus, les magnifiques maisons colorées, les grandes plages et les différents monuments y sont à couper le souffle.
Toutes ces raisons peuvent expliquer le fait que beaucoup d’élèves souhaitent aller en Grèce.
C’est si beau, la Grèce !
2. Japon
Réputé pour ses jardins colorés et ses somptueux temples, le Japon serait la destination de rêve de certains élèves.
Ce pays insulaire asiatique est aussi connu pour sa gastronomie. En effet, beaucoup d’élèves rêvent d’aller au Japon pour manger des sushis. Ce mets emblématique en fait saliver plusieurs (dont moi !). De plus, il y a toutes sortes de boissons et de collations qui font rêver les plus gourmands : le bubble tea et les mochis, par exemple.
Bref, les beaux paysages et la gastronomie nous donnent envie d’aller au Japon.
3. Italie
Renommée pour sa gastronomie et ses attrayantes villes, l’Italie constitue la destination rêvée de beaucoup d’élèves.
Lorsqu’on pense à l’Italie, on pense aux différents monuments et aux nombreux sites patrimoniaux. Il y a le Colisée et le Forum romain, deux incontournables pour les touristes. C’est la même chose pour la tour de Pise, les sites de Pompéi et d’Herculanum, etc.
Enfin, c’est par ces ruines et ces sites patrimoniaux que l’Italie est si attrayante.
En conclusion, les trois destinations les plus populaires sont la Grèce, le Japon et l’Italie. Mais, j’ai reçu beaucoup d’autres réponses tout aussi géniales les unes que les autres.
Je vous remercie pour votre participation !
L’été d’une enseignante
Par Léa Sofia Mansouri, 3e secondaire
Voulez-vous savoir à quoi ressemble l’été d’une enseignante du Mont-Saint-Louis ? Vous voulez sûrement connaître ses activités, ses occupations, etc. J’ai la réponse pour vous puisque j’ai fait une entrevue avec Audrey Coughlin, enseignante de civilisations classiques et d’histoire de 3e secondaire.
Le Déclic : Comment décririez-vous vos étés en un mot et pour quelles raisons choisissez-vous ce mot ?
Audrey Coughlin : J’adore quand mes étés sont simples. En effet, avec l’année scolaire très chargée, je veux que mes étés soient en toute simplicité, comme si le temps s’arrêtait.
Toutefois, pour moi, le terme « simplicité » n’équivaut pas à « ennui ». Je ne peux pas en dire de même pour mon chum, vu que je rends les choses très compliquées pour lui.
LD : Quelles sont vos activités préférées en été ?
AC : Autant je suis une fille d’hiver, j’avoue que je ne suis pas friande de l’été (à cause de la chaleur) ni du printemps en raison de mes allergies.
Mais, récemment, je me suis éprise du jardinage et du tennis. Je suis ravie à l’idée d’avoir mon propre jardin. Par contre, plusieurs de mes voisins doutent de moi.
LD : Qu’est-ce que vous aimez manger et boire durant les vacances ?
AC : Du blé d’Inde, du blé d’Inde, du blé d’Inde et du blé d’Inde ! J’ai un amour fou pour ce légume. En plus, un shortcake aux fraises n’est pas de refus lors d’un souper d’été.
Pour ce qui est de boire, je renie de plus en plus le vin et je me dirige plutôt vers des eaux aromatisées au basilic et fraise, citron ou encore fruit de la passion.
LD : Est-ce que vous avez une destination de rêve ?
AC : Oui. Je rêve de visiter un parc naturel en Namibie que j’ai déjà vu dans un reportage. Depuis ce jour-là, des images de cet endroit me reviennent souvent en tête.
La nature, les animaux, l’ambiance sont attirants à mes yeux.
LD : Quel est votre plus beau souvenir d’été ?
AC : Le chalet classique d’été de mes grands-parents où je passais tous mes étés. Je voudrais offrir cette merveilleuse expérience aux prochaines générations. Le lac, les feux de camp, les guimauves succulentes et les lucioles font tous partie de mes plus beaux souvenirs. Cependant, les mouches noires omniprésentes vont toujours me hanter.
De plus, le voyage que j’ai fait avec mon chum et ma fille de dix mois en Italie fait aussi partie de mes plus belles expériences d’été.
LD : Est-ce compliqué de gérer les différentes activités lorsqu’on a plusieurs enfants ?
AC : Présentement, je fais face à un grand dilemme : l’âge de mes enfants. En effet, ma fille de six ans commence à faire des activités et à vouloir voir ses amis, puis sa petite sœur veut faire comme la grande, mais elle ne veut cependant pas se séparer de moi. Heureusement, mes diables n’ont pas d’activités simultanées pour l’instant.
LD : Durant l’été, avez-vous une routine différente par rapport à l’année scolaire (vous lever plus tard, vos passe-temps) ?
AC : Oui, car on est tous des lève-tard dans la demeure. Je me trouve bien chanceuse, car j’adore les grasses matinées. Selon moi, la plus grande différence de ma routine par rapport à celle de l’année scolaire est que je peux dormir le matin.
De plus, durant l’été, je prends cela à la légère. Je ne me donne aucune occupation. J’essaye vraiment de profiter au maximum du temps avec ma famille.
LD : Est-ce que vous vous ennuyez du rythme de l’école durant les vacances ?
AC : Bien sûr ! Est-ce que c’est la réponse que je devais répondre ? (rires)
LD : Avez-vous une drôle anecdote à nous raconter ?
AC : Je vais vous raconter un des moments de ma vie qui restera gravé dans ma mémoire à tout jamais.
Une de mes amies, qui est animatrice, était une mascotte à une patinoire. Un peu l’équivalent de Kodi, en fait.
La mascotte patinait, puis elle a trébuché, « s’effoirant » sur la patinoire. Tout s’est fait au ralenti. La tête de la mascotte s’est ensuite décrochée du costume et elle a commencé à rouler dans tous les sens.
Soudainement, une petite fille, voyant ce qui venait de se passer, a commencé à crier à pleins poumons.
Honnêtement, je suis une fan des dégringolades que les gens subissent et ça me fait toujours hurler de rire.
CULTURE ET MONDE
Cap sur les constellations
Par Anaïk Debiais, 3e secondaire
Nous sommes près de 7,888 milliards d’habitants sur la Terre selon un recensement de 2021 et ce nombre ne cesse d’augmenter. Prenez ce chiffre et multipliez-le par 50, ça fait environ 400 milliards d’étoiles et ce, uniquement dans la Voie lactée. De nos jours, l’Union astronomique internationale sépare cette immense masse étoilée en 88, soit les 88 constellations que nous connaissons. Grande Ourse, Orion, Centaure… elles sont nombreuses, mais pourquoi les avoir nommées ainsi et quelle est l’origine de ces noms ?
Grande Ourse
La constellation de la Grande Ourse est sans doute la plus connue des constellations. Cela peut s’expliquer par le fait qu’elle est l’une des plus faciles à reconnaître. En effet, composés de sept des étoiles les plus brillantes, ces astres se relient pour former une casserole. D’autres étoiles s’y ajoutent et créent une forme plus complexe, une ourse.
Dans la mythologie gréco-romaine, Zeus avait comme énième amante une nymphe nommée Callisto et ils eurent un fils, Arcas. Héra, jalouse de cette tromperie, transforma Callisto en ourse en espérant qu’elle périrait lors d’une partie de chasse. Par chance, Zeus changea Callisto en constellation pour la sauver, d’où viendrait le nom Grande Ourse. Arcas quant à lui serait la Petite Ourse.
Orion
Orion aussi est une constellation assez facilement reconnaissable. Effectivement, elle est composée principalement de sept étoiles dont trois qui s’alignent et forment ce qu’on appelle la ceinture d’Orion.
Orion, dans la mythologie gréco-romaine, serait un chasseur très talentueux. Il y a plusieurs versions de son récit, mais dans la majorité de ceux-ci, plusieurs s’entendent pour dire qu’Orion meurt à la suite d’une morsure de scorpion. Une des histoires veut que ce soit Héra qui aurait envoyé ce scorpion. Par la suite, elle aurait transformé Orion et le scorpion en constellation à l’opposé l’un de l’autre pour qu’ils se pourchassent pour l’éternité.
Centaure
Contrairement aux deux autres constellations présentées plus tôt, celle du Centaure est un peu plus difficile à reconnaître. En effet, ses étoiles sont moins lumineuses et donc moins faciles à repérer. Toutefois, elle compte parmi ses nombreuses étoiles Alpha Centauri, elle-même un ensemble de trois étoiles soit Alpha du Centaure A, Alpha du Centaure B et Proxima du Centaure.
Le nom de la constellation viendrait du célèbre centaure, Chiron. Encore dans la mythologie gréco-romaine, Chiron aurait entraîné de nombreux héros et c’est une flèche empoisonnée qui causera sa mort. Même s’il était immortel, il demandera aux dieux de mourir et Zeus (oui encore lui !) le transformera en constellation.
L’été approche à grands pas et c’est une excellente période pour aller regarder les étoiles et essayer de repérer les constellations. Pour une meilleure observation, il est préférable de s’éloigner de la ville où la pollution lumineuse est moins présente.
Bonne observation !
Les ordres chevaleresques
Par Sébastien Brunet, première secondaire
Il y avait plusieurs types d’ordres de chevalerie au Moyen Âge :
1. Les ordres religieux militaires, comme les Templiers ;
2. Les ordres militaires, comme les anciens chevaliers teutoniques ;
3. Les autres ordres.
Les ordres militaires sont les plus courants. Ils consistent en une armée qu’un roi peut
payer pour combattre à ses côtés.
Les ordres religieux militaires sont souvent des moines qui peuvent aller au combat.
C’est le cas des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, qui est le plus grand ordre de chevalerie créé à ce jour. Ils sont les premiers « banquiers », car ils pouvaient assurer de transporter votre argent pour vous le donner à votre arrivée ou pour le protéger des pillards. Mais si vous mouriez, ils gardaient l’argent. Fondé en 1118 par Hugues de Payns, l’ordre fut dissous en 1307 par le pape Clément V.
Il y a aussi les Hospitaliers qui étaient des médecins, et des guerriers très efficaces pendant une bataille. Fondé en 1113 par Gérard Tenque, l’ordre original n’existe plus, mais des mélanges avec d’autres ordres anciens existent encore aujourd’hui.
Pour plus de renseignements, visitez ce site :
Marty McFly et son frigo (!) à voyager dans le temps
Par Hélène Rioux, deuxième secondaire
Nous connaissons tous les films de la saga Retour vers le futur (Back to the future) ainsi que la célèbre voiture à voyager dans le temps, la DeLorean. Pourtant, saviez-vous qu’à l’origine, la brillante machine était censée être un réfrigérateur ?
Une recette à succès
Retour vers le futur est une trilogie de science-fiction récipiendaire de nombreuses distinctions. Elle met en vedette Michael J. Fox dans le rôle de Marty McFly et Christopher Lloyd dans le rôle du Dr Emmett « Doc » Brown.
Dans le premier film, après s’être retrouvé accidentellement 30 ans dans le passé, en 1955, Marty tente de retourner dans son présent à l’aide de la version plus jeune de Doc, tout en essayant de faire en sorte que ses parents tombent amoureux. En effet, dès son arrivée dans le passé, Marty a provoqué un bouleversement et sa mère est tombée amoureuse de… lui.Au cours du récit, il est possible de relever certains paradoxes (tels que le paradoxe du grand-père ou encore celui de l’écrivain), ce qui rend le scénario encore plus intéressant.
Un frigo à remonter le temps…
La machine à voyager dans le temps mise au point par Doc au début du premier film est une voiture, une DeLorean. Pourtant, ce n’était pas censé être le cas.
En effet, dans les premières versions du scénario, cette machine devait être un réfrigérateur !
L’idée a toutefois été abandonnée par peur que de jeunes enfants tentent de s’enfermer à leur tour pour tenter de voyager dans le temps.
Un design futuriste/ancien
Cette iconique voiture a été choisie avec beaucoup de soin.
Tout d’abord, le modèle DeLorean DMC-12 a été sélectionné en raison de son caractère à la fois ancien et futuriste.
Avec ses portes papillon et sa carrosserie en acier inoxydable de type 304 (considéré comme le meilleur modèle), le prototype date pourtant de 1976 ! À l’époque, elle représentait le futur et un avenir prometteur.
Au début des années 1980, peu de temps après avoir commencé à fabriquer les DMC-12, la compagnie DeLorean a fait faillite et a dû fermer ses portes.
Mais depuis Retour vers le futur, tout le monde connaît la voiture légendaire qu’est cette DeLorean.
« La route ? Là où on va, pas besoin de route ! »
Le convecteur temporel, invention de Doc, est la clé du voyage dans le temps. Dans le premier film de la trilogie, il y a deux conditions pour faire fonctionner la machine à voyager dans le temps.
Premièrement, le convecteur temporel doit être alimenté en plutonium. Ensuite, la voiture doit rouler à 88 milles à l’heure pour le faire fonctionner.
Lorsque tout est en place, la date choisie indiquée sur le tableau de bord sera celle à laquelle la voiture arrivera.
Éventuellement, au cours des films, la voiture évolue, entre autres par sa nouvelle habileté à voler. Effectivement, à l’époque, l’année 2015 (là où voyage Marty pour aider son futur fils) était imaginée avec des voitures volantes et bien d’autres gadgets.
DeLorean toujours parmi nous
Malgré le fait que la trilogie se fasse de plus en plus vieille, Retour vers le futur reste ancré dans la mémoire collective, entre autres grâce à la DeLorean.
Plusieurs hommages lui ont été rendus et nous pouvons aller admirer la voiture A au Petersen Automotive Museum de Los Angeles. Les modèles B et C, complètement détruits lors du tournage (entre autres écrasés par un train), sont maintenant rafistolés et exposés dans d’autres musées aux États-Unis. Plus de 150 répliques ainsi que des modèles LEGO et autres objets ont évidemment été créés en leur honneur.
À tous les grands admirateurs ou tout simplement ceux qui n’en ont jamais eu la chance : c’est toujours le bon moment pour retourner visionner ce chef-d’œuvre du cinéma !
LE CRÉATEUR AUX 100 SÉRIES
Par Rafael Quinto, première secondaire
George Lucas est un réalisateur et un scénariste né le 14 mai 1944 à Modesto en Californie. Cet Américain commence sa propre compagnie de production, Lucasfilm. Il débute avec la trilogie Star Wars, qui connaît un succès incroyable. Il a enchaîné sur un autre succès en créant la série Indiana Jones avec Steven Spielberg.
Son inspiration
Ce réalisateur tire son inspiration des événements qui se sont passés pendant son enfance ou de différentes mythologies. Grâce à lui, le cinéma s’est développé, surtout au niveau du son, du montage, de l’animation par ordinateur et des effets spéciaux.
Une dure enfance
Malgré le grand succès qu’a connu Lucas, son enfance a été difficile. Il subissait du harcèlement à l’école et il était un petit enfant à l’apparence fragile pour son âge.
Son premier métier
Dès l’âge de 16 ans, il obtient son permis de conduire et rêve de devenir pilote professionnel. Cependant, à l’âge de 18 ans, il frôle la mort dans un terrible accident. Après cet accident, il décide d’abandonner son rêve.
Son plus grand succès
Évidemment, son plus grand succès cinématographique aura été Star Wars, qui a pavé la voie à plusieurs films et séries dérivées très populaires. En plus des neuf longs-métrages de cette saga, mentionnons The Bad Batch, The Mandalorian, The Clone Wars et Endor.
VERT L’AVENIR
Semis de légumes
Par Nicolas Nguyen, 3e secondaire et membre de MSL en vert
Lors de notre dernière parution, je vous présentais la nouvelle activité de MSL en vert. Qu’est-il arrivé par la suite ?
Rappelons tout d’abord que l’activité en question, c’était la mise en terre de semis. En effet, cette année à MSL en vert, nous avons planté des graines de légumes et de fines herbes.
Ces plants ont été vendus à la journée Portes ouvertes du 5 mai dernier pour financer les différents projets du comité MSL en vert. Du même coup, les gens peuvent continuer à prendre soin de ces plants et avoir de beaux légumes pour l’été.
Pour arriver à vendre ces plants, le travail de plusieurs personnes a été nécessaire pendant plusieurs semaines. Il fallait arroser les plants, les transférer dans d’autres pots, etc.
Donc, un gros bravo à MSL en vert pour ces magnifiques plants !
SPORTS
LA MYTHIQUE COURSE DES 24 HEURES DU MANS
Par Gabriel Marra, 2e secondaire
Aujourd’hui je vais vous parler de la course la plus prestigieuse qui se déroule en Europe et même dans le monde: les 24 heures du Mans. Cette course de type endurance se déroulera les 10 et 11 juin prochains et ce sera le centenaire de cette course historique. Donc, je vais vous décrire les différentes catégories et les constructeurs qui y participent, ainsi que le déroulement de cet événement.
Pour commencer, il y a différentes catégories de voitures qui participent à cette course. La plus rapide est la catégorie hypercar qui contient elle-même deux types de voitures: la LMH et la LMDH. La grosse différence entre les deux types de voitures est que pour la LMH on part de 0 pour la construire et on construit donc son propre châssis. Alors que pour la LMDH, on part d’une base déjà établie même si ce sont deux voitures qui, au final, ont de très grandes similitudes. Ensuite, la deuxième catégorie est la LMP2 qui est une voiture conçue spécialement pour courir aux 24 heures du Mans et à d’autres compétitions d’endurance. La nouvelle réglementation pour ces voitures cette année est que la voiture neuve, sans le moteur et les équipements électroniques, ne doit pas coûter plus que 483 000 euros, ce qui limite la performance de ces voitures. La dernière catégorie lors de cet événement est la LMGTE AM qui est tout simplement la voiture la plus lente en étant environ 20 secondes plus lente que l’hypercar et 215 kilos de plus que cette dernière.
Pour poursuivre, je vous décrirai les constructeurs présents lors de la course qui compétitionnent dans la catégorie Hypercar. Premièrement, il y a Toyota qui est là depuis des années et qui est sûrement une des favorites pour remporter les 24 heures du Mans. Ensuite, on a Peugeot qui revient dans la compétition. Reine de l’endurance et triple vainqueur du Mans, Peugeot voudra bien paraître lors de l’édition 2023. Par la suite, Ferrari qui avait quitté la catégorie en 1973 fait un retour 50 ans plus tard pour le centenaire et le constructeur neuf fois vainqueur du Mans voudra ajouter un dixième trophée à son palmarès et, pas n’importe lequel, celui du centenaire! Il y aura bien évidemment Porsche avec le plus grand record de victoires au Mans avec 19 qui voudra enrichir son record. Eh oui, il y aura un constructeur américain pour les 24 heures du Mans et c’est Cadillac qui revient cette année après sa dernière participation il y a 21 ans. Cadillac voudra faire brandir le drapeau américain au sommet du podium de cette course. Le dernier constructeur présent en hypercar est Glickenhaus, l’un des plus grands de l’endurance, qui voudra ajouter une couronne à son palmarès.
Maintenant, je vais vous parler du déroulement de la course. Au début, il y a le départ où toutes les voitures se suivent donc elles ne démarrent pas sur une grille de départ. Aussi, comme je l’ai mentionné plus tôt, il y a différentes catégories dans cette course et elles courent en même temps. C’est pour ça que les catégories plus lentes doivent faire attention de laisser passer les voitures lorsqu’elles sont derrière elles pour éviter les accidents, même s’ il y a toujours des accrochages entre catégories. En endurance, contrairement à d’autres types de championnats comme la Formule 1, il faut surtout être patient et ne pas essayer de casser la voiture, car ça dure 24 heures! Alors, il faut le moins de bris possible. Également, puisque l’épreuve dure 24 heures, dépasser dès le début et être trop agressif ne sert à rien sauf à créer potentiellement un accident et ruiner votre course.
Aussi, lors de cette course, il y a plusieurs arrêts au puits où on change les pneus et où on répare la voiture au besoin. Mais surtout, on change de pilote. En effet, lors d’une course de 24 heures, il y a des équipes de deux à trois pilotes qui conduisent la même voiture et donc, après un certain moment en piste, on change de pilote. Les pilotes peuvent conduire plus d’une fois en course et on peut changer de pilote plus de trois fois. Si on change de pilote et qu’il sort de la voiture lors du prochain arrêt, il pourrait retourner dans la voiture. En endurance, c’est assurément le plus important de gérer les changements de pilotes. En plus, durant une course de 24 heures il faut s’adapter à plusieurs conditions comme la conduite de jour, de nuit et parfois sous la pluie, ce qui demande une grande agilité.
Pour finir, à propos des classements, il y en a pour chaque catégorie, mais aussi un classement global qui est nécessairement remporté par une voiture de type hypercar, car ce sont les voitures les plus rapides.
Course 24 heures du Mans
Voilà, j’espère que vous en aurez appris sur ce qui sera la course du siècle!
Course du siècle
DIVERTISSEMENT
Mot croisé
Par Anaïk Debiais, 3e secondaire
Horizontalement :
1.1. On peut y faire une cabane
1.2. Médicaments qu’on prend contre la toux
2.1. Lorsqu’on l’apprend une fois, ça ne s’oublie pas
2.2. Verbe « lire » au futur
2.3. Contraction de « à » et « le »
3.1. Se déplacer avec quelqu’un à un endroit
3.2. Abréviation de téraoctet
4.1. Prêtée pour de l’argent
4.2. Orignal
5.1. Il contient 12 mois
5.2. Nom de la carte de la STM
5.3. École de technologie supérieure
6.1. Formule du monde des sorciers pour éteindre sa baguette
6.2. Pas cuite
7.1. Entre le décimètre et le millimètre
7.2. Verbe « oindre » à la 3e personne du singulier, au présent
8.1. Détestant
8.2. Saison
9.1. Où le cavalier met son pied
9.2. Ce qu’on fait en aviron
10.1. Terminaison du verbe pouvoir
10.2. Bruit de quelqu’un qui pleure
11.1. 23ème lettre de l’alphabet grec
11.2. Conjonction d’addition
12.1. Après avoir échoué, on…
12.2. Abréviation de « exemple »
Verticalement :
1.1. Grosse chute de neige
2.1. Note de musique
2.2. « Boum ! » et « Paf ! » en sont
3.1. Couleur primaire assez répandue
3.2. Qui a les couleurs de l’arc-en-ciel
4.1. Il aime sa Juliette
4.2. Dieu d’Égypte
5.1. Malentendu
6.1. Déterminant défini
6.2. Aslan y vit
7.1. Sont bouchés lors d’un rhume
7.2. Abréviation de téranewton
8.1. Colère
8.2. Siège du roi
9.1. Peu fréquent
9.2. Homophone de « haut »
10.1. Cancer du sang
11.1. Utile pour faire des frites
11.2. Maison portative
12.1. Transpirons
12.2. Peut être noire, rouge ou morte
LA FERME DE RAYMOND
Par Émile Dufour, 2e secondaire
Réponses du mot croisé
Réponses de la ferme à Raymond