LA UNE
LES PAUSES À L’ÉCOLE : TROP LONGUES OU TROP COURTES?
Saviez-vous qu’il y a 5 ans, les pauses entre les cours étaient de 5 minutes seulement? Imaginez comment les jambes des élèves devaient être musclées à cette époque! En effet, les pauses de 5 minutes ont été allongées suite à la construction du nouveau bâtiment nommé « SR » qui rendait certains déplacements plus longs. Maintenant, la question à se poser c’est: quel est le meilleur temps de pause à adopter?
Bien que les pauses de 5 minutes pouvaient se montrer stressantes pour certains, elles permettaient aux élèves de se rendre directement du point A au point B sans être amenés à « niaiser » ailleurs. D’autre part, figurez-vous que les pauses de 7 minutes obligent les étudiant(e)s actuels à être 18 heures de plus à l’école par année! Cependant, soyons honnêtes: c’est quand même plaisant de pouvoir se rendre en classe, sans être pressés par les minutes qui passent non? De plus, les pauses de 7 minutes permettent aux élèves de pouvoir parler entre les cours et ainsi, décompresser un peu avant de repartir pour une autre heure de cours. Finalement, ces minutes supplémentaires de pause permettent aux élèves, par exemple, de réviser une dernière fois leurs notes avant un examen important ou encore d’aller aux toilettes en prenant leur temps.
Afin de pousser mon analyse un peu plus loin, je suis allée interroger Mme Goulet-Fontaine, enseignante d’univers social en deuxième secondaire.
– Bonjour Mme Goulet-Fontaine, comment allez-vous?
– Bonjour Élizabeth, je vais bien, merci.
– Je vais tout de suite entrer dans le vif de notre sujet: les pauses entre les cours. Comment ça se passait à l’époque où elles étaient plus courtes? Est-ce qu’il y avait beaucoup de retard?
– Non, il n’y avait pas beaucoup de retards, par contre, moi, j’enseignais en première secondaire et les élèves à cette époque-là restaient toujours dans le même local, un peu comme toi l’année passée. Je dirais qu’à cause de cela, non, les retards n’étaient pas fréquents. Cependant, je me souviens que certains élèves étaient paniqués et venaient me voir pour me dire qu’ils devaient aller aux toilettes et qu’il y avait une grosse file d’attente, etc. Dans ces cas-là, je les autorisais à arriver quelques minutes après la cloche sans qu’il y ait d’abus, bien évidemment.
– Êtes-vous en faveur de ce rallongement des pauses, mis en place depuis la construction du bâtiment Sault-au-Récollet? Pourquoi?
– Oui totalement, je trouve que c’est bien normal de prendre une minute ou deux pour parler avec ses amis et décompresser un peu. Je ne pense pas que le fait d’ajouter deux minutes à la pause aurait incité les élèves à adopter des comportements incontrôlables. De plus, je crois que la question que la direction se posait était: comment occuper les élèves durant ces deux minutes sans qu’ils s’ennuient et qu’ils deviennent turbulents? Je trouve personnellement que vous êtes capables de vous occuper seuls sans « faire du trouble » dans la classe. Deuxièmement, je trouve que ce rallongement des pauses est bénéfique pour les élèves puisque cela vous permet de vous rendre à vos classes en marchant, en étant moins stressé et aussi en profitant de vos minutes de relaxation. Finalement, je pense que c’est aussi une bonne chose pour nous, les enseignants, puisque ça nous permet de retourner à notre bureau, manger, boire, imprimer des choses, aller porter du matériel, aller à la salle de bain, etc… C’est surtout évidemment apprécié lorsque j’ai trois périodes d’affilée (rires). C’est vraiment toute la notion de « stress » qui est en jeu, autant pour les élèves que pour les profs. En conclusion, je peux donc affirmer que jamais, je ne voudrais retourner à une pause de cinq minutes, puisque je trouve que c’est beaucoup trop court.
– Pensez-vous que ce rallongement des pauses permet aux élèves d’être plus attentifs en classe? Avez-vous remarqué un changement?
– Je n’ai pas vraiment remarqué de changements, honnêtement, rien de notable. Cependant, je crois qu’un élève qui a eu le temps de prendre une pause, de manger une collation, de boire de l’eau, de se préparer pour le cours n’est peut-être pas plus attentif, mais ce qui est sûr c’est qu’il est plus prêt. Admettons qu’un élève a faim: même si j’essaye de lui enseigner « les motivations politiques des Européens au 19e siècle » il ne va pas être à l’écoute parce que, justement, il a faim. Je ne crois pas que c’est agréable pour les élèves de ne pas avoir le temps de se poser avant le prochain cours.
– Finalement, j’ai interrogé plusieurs de mes amies et la plupart pensent que les pauses devraient être allongées de 3 minutes ce qui nous amène à 10 minutes entre chaque cours. Pensez-vous que c’est quelque chose à envisager? Pourquoi?
– Je pense que si on prend juste le temps de pause, oui, 10 minutes c’est très bien. Cependant, je crois qu’ajouter trois minutes de plus de pauses entre les cours inciterait les élèves à être plus sur leur iPad et leur téléphone. C’est vraiment la partie dans laquelle je serais moins à l’aise parce que déjà, en ce moment, cette consigne-là les élèves ne la suivent pas et pour les profs, c’est beaucoup de temps et d’énergie que ça nous prend de gérer tout ça. En effet, je parle en nom de la plupart des enseignants: on y croit à la règle de l’interdiction des téléphones sur les étages parce que nous croyons, du moins, je crois que c’est vraiment important de décrocher de ses appareils électroniques durant les pauses parce que nous sommes dans un milieu d’éducation avant tout. Je pense donc que trois minutes de plus ça entraînerait certains comportements de la part des élèves. De plus, ça allongerait de beaucoup la journée, on ne finirait plus vers 14h50 mais peut-être plus vers 15h15. De mon point de vue, je ne trouve pas ça utile, je pense que nos pauses actuelles de sept minutes sont un juste milieu entre le stress des pauses de cinq minutes et les conséquences négatives que pourrait avoir une pause de dix minutes sur les élèves.
– Merci beaucoup pour cette belle entrevue.
– Ça fait plaisir! Ne sois pas en retard à ton cours d’histoire de cet après-midi (rires).
Après mon entrevue avec Mme Goulet-Fontaine, je me suis attardée aux effets bénéfiques des pauses sur les élèves. Saviez-vous que selon certaines études, il est démontré que les pauses plus longues aident les étudiants à être plus attentifs en classe? En effet, une étude finlandaise confirme ces dires. Ils ont effectué plusieurs expériences dans diverses écoles secondaires aux États-Unis ainsi qu’en Asie et le résultat est toujours le même: les élèves sont beaucoup plus attentifs après une pause plus longue. Le ratio proposé lors de cette expérience est de 10 minutes de repos par 40 minutes de travail.
Dans un autre article, on parle d’un programme créé en Outaouais dénommé «Corps actif, cerveau performant» (CACP), qui affirme que les pauses actives, c’est-à-dire les pauses dans lesquelles les étudiants bougent un peu, aident grandement à la concentration et au développement des compétences en classe. D’ailleurs, ce programme est déjà mis en place dans plus de 25 écoles primaires et secondaires de cette région depuis environ deux ans. Tout comme dans l’expérience finlandaise, les effets bénéfiques de cette pratique n’ont pas tardé à se faire remarquer.
Pour conclure, j’aimerais maintenant vous guider sur une piste de réflexion. En tant qu’élève, enseignant ou parent, pensez-vous qu’il est nécessaire d’être actif entre les périodes de travail? Selon votre expérience personnelle, est-ce que cela vous aide d’une certaine manière? C’est un pensez-y-bien.
Par Élizabeth Dubé, 2e secondaire
Sources:
- https://rire.ctreq.qc.ca/pause-recreation/
- https://www.latribune.ca/2020/11/29/les-pauses-actives-facteur-cle-de-la-concentration-6bd1a5e1ba801c869c2c9a60d2674696
- https://www.csspo.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/2020/05/2020-05-06-Communiqu%C3%A9-CACP-Activit%C3%A9-physique-avant-les-apprentissages.pdf
ÉDITORIAL
DILEMME : UN ORDINATEUR OU UN IPAD?
Cela fait bientôt cinq ans que les élèves du Collège utilisent le iPad. De nombreux avantages pédagogiques ont pu être gagnés, mais pourrions-nous aller en chercher davantage? D’autres appareils électroniques, comme l’ordinateur, pourraient-ils nous rendre encore plus performants dans nos apprentissages? C’est la question que s’est posée le comité du journal et voici notre réflexion à ce sujet.
Pourquoi un ordi?
Un iPad, c’est très pratique, mais lorsqu’il vient le temps d’écrire des textes, un clavier virtuel n’est pas très pratique. Un ordinateur, lui, permet d’utiliser un vrai traitement de texte qui nous donne un meilleur contrôle et bogue moins qu’un clavier sur iPad. Aussi, plusieurs options d’applications ne sont pas disponibles sur le iPad, car son système d’exploitation est trop faible. Par exemple, dans iMovie sur ordinateur, il est possible d’avoir une vingtaine de choix de transitions, de titres et d’effets sonores. Sur un iPad, les options restent limitées. De plus, un ordinateur peut avoir plusieurs fenêtres, donc il est plus facile de travailler dans différentes applications. Sur le iPad, le partage d’écran est limité à deux applications et la taille des fenêtres est assez petite.
Un iPad, c’est mieux!
Malgré tous les bons côtés de l’ordi, c’est le iPad qui gagne nos cœurs. En effet, sa polyvalence, son côté indestructible et son fonctionnement simple le rendent idéal comme outil pour les élèves. Alors qu’un ordinateur ne sert souvent qu’à écrire, un iPad peut filmer, photographier, enregistrer et même servir de feuille à dessin! Aussi, les iPads (en particulier ceux d’ Apple) sont vraiment intuables : certains élèves ont réussi à mouiller, craquer et fendre l’écran de leur appareil et, pourtant, il fonctionne encore !
En plus, le iPad, contrairement à l’ordinateur, permet d’installer des applications facilement. Il suffit d’aller dans l’App Store et le tour est joué! Pour un ordinateur portable, c’est plus compliqué, car il faut souvent passer par Internet.
Pour finir, si on est vraiment incapable de supporter les bogues du iPad lorsqu’on écrit, il suffit de se munir d’un clavier Bluetooth. Avec ça et un Apple Pencil, vous reprendrez assurément le contrôle de vos nerfs!
Par Coralie Nadeau, 5e secondaire
ACTUALITÉS COLLÉGIALES
SELON VOUS, QUEL EST LE SPORT LE PLUS APPRÉCIÉ DES ÉLÈVES AU MSL?
Suite à l’article « Quelle est la matière préférée des élèves au MSL? » de la dernière parution du journal étudiant, nous avons pu constater que les élèves adoraient l’éducation physique. Donc, j’ai décidé de faire une deuxième partie de cet article en demandant aux élèves quel était leur sport préféré parmi le basketball, le hockey, le soccer, le volleyball et le flag football. J’ai choisi ces sports, car ceux-ci sont, selon moi, les plus populaires au Collège. Selon vous, quelle est la réponse la plus populaire?
Analyse des résultats
Voici un diagramme à bandes représentant les réponses des élèves :
Pour commencer, il faut savoir qu’en tout j’ai reçu 903 réponses, donc ce sont 903 élèves qui ont répondu au sondage. Du coup, vous avez pu constater que la médaille d’or revient au soccer avec un score de 272 qui équivaut à 30,1%. Ensuite, en 2e position avec la médaille d’argent c’est le volleyball avec un total de 237 réponses soit 26,2%. Puis, en troisième position, le sport méritant la médaille de bronze est le hockey. Ce sport a obtenu 142 réponses qui valent 15,7%. En quatrième position se trouve le basketball avec 128 votes correspondant à 14,2%. Finalement, le flag-football est en cinquième position avec 124 votes (13,7%).
Conclusion
Ce que nous pouvons conclure de ce sondage c’est que les élèves ont quand même des choix diversifiés. Les avis sont assez partagés. Heureusement, pour nos sportifs du Collège, la Vie étudiante se présente à bras ouverts afin qu’ils puissent pratiquer les sports qu’ils apprécient. Finalement, j’aimerais vous remercier d‘avoir pris le temps de répondre à mon sondage, puisque ce questionnaire est, jusqu’à maintenant, celui où j’ai reçu le plus de réponses. Donc, cela m’encourage à en faire d’autres afin d’interagir avec vous, parce que votre opinion compte beaucoup pour le Collège et pour les autres élèves aussi. Merci encore!
Par Nicolas Nguyen, 2e secondaire
LES « MAUX » DE L’HEURE
Un fardeau très présent dans nos vies, un drama corporel superflu et un poids sur plusieurs petites épaules: l’anxiété qui est une émotion désagréable comportant des symptômes physiques (tremblements, accélération cardiaque, étourdissements) et psychologiques (inquiétudes, ruminations, obsessions). Pour l’avoir déjà vécue (et la combattre quotidiennement!), j’aimerais vous proposer quelques pistes de solution!
Premièrement, l’anxiété est une réaction physique quasi inutile, car, bien sûr, elle est composée en grande partie de peur, et sans la peur, l’humain n’aurait jamais survécu. Imaginez un homme de Cro-Magnon se tenant devant un mammouth. Sans la peur, se sauverait-il? Dans un contexte plus moderne, sans la peur, cette petite voix dans notre tête, traverserions-nous la rue sans regarder? L’anxiété, c’est la même voix, seulement, elle projette le message dans le mauvais contexte. En effet, environ 60% des Québécois souffrent d’anxiété à l’idée de manquer d’argent! Ce n’est donc plus une question de survie. Une récente recherche prouve que près d’une personne sur deux serait anxieuse. Pour remédier à la situation incommodante, il est important de revenir à la source ou, comme je l’appelle, la technique Mammouth 3000! Elle consiste en 3 étapes pour comparer notre état à celui d’un homme préhistorique faisant face à cet animal imposant et réaliser la futilité de certains problèmes. De plus, comme avec toutes les peurs, elle nous permet de décider s’il faut agir (attaquer le mammouth) ou fuir (courir!).
Étape 1 : Vérifier si le danger est réel ici et maintenant. (Suis-je actuellement dans un danger aussi grand que celui d’être devant un mammouth?)
Étape 2 : Informer le centre de contrôle (le cerveau) de la réponse (si oui, je dois décider si j’agis ou je fuis. Sinon, je dois comprendre le véritable degré de gravité de ma situation !).
Étape 3 : Agir selon la réponse, donc relaxer s’il n’y a pas de danger 😉
Pour procéder correctement à l’étape 3, je vous conseille d’utiliser une application de gestion du stress et de l’angoisse comme Respirelax (mon chouchou!) ou Headspace (aussi très efficace pour le sommeil). De plus, il ne faut surtout pas hésiter à chercher de l’aide et faire confiance aux spécialistes tels que ceux qui font partie de la super équipe de soutien aux élèves du MSL.
Surtout, n’oubliez pas qu’il y a certains moments où il faut agir, car si les hommes de Cro-Magnon avaient toujours fui le mammouth, leur survie alimentaire aurait été compromise!
Charlotte Brousseau, 2e secondaire, anxieuse et fière utilisatrice de la technique Mammouth 3000
RETOUR SUR LA PIÈCE RNTP
Pendant la semaine du premier mai dernier, la troupe de théâtre RNTP (le Ridicule Ne Tue Pas) a présenté aux élèves de première et deuxième secondaire leur pièce intitulée Un meurtre à l’anglaise.
En résumé
L’histoire se déroulait en Angleterre dans le château d’un comte, d’une comtesse, de leur fille ainsi que de leur bonne. Ceux-ci ouvraient leurs portes à des invités venant de partout dans le monde. On pouvait retrouver parmi eux une comédienne allemande, une journaliste française, une voyante, une chanteuse des États-Unis, une Italienne, un informaticien et une Québécoise. Il y avait aussi Hector de même qu’une inspectrice.
Un soir, le comte est retrouvé brutalement assassiné d’une balle en pleine tête. Durant le reste de l’histoire, le but principal est de trouver le ou la meurtrier(ère).
Un public peu commode
Bien que la pièce fut très bien réalisée et amusante à regarder, le public de 2e secondaire n’a pas beaucoup fait preuve de respect envers les actrices. En effet, des rires inutiles et dérangeants fusaient à tout bout de champ dans la salle, ce qui déconcentrait non seulement les comédiennes sur scène, mais aussi l’auditoire qui s’efforçait d’écouter. Des applaudissements non essentiels étaient si forts que même les personnes assises à la troisième rangée pouvaient à peine entendre les actrices.
Remerciements
Nous tenons à remercier toute la troupe de théâtre pour leur travail exceptionnel qui a mené à un magnifique résultat. Les décors étaient bien montés et intéressants à regarder. Les accents des actrices étaient également bien interprétés pour la plupart.
Par Anaïk Debiais et Nicolas Nguyen, 2e secondaire
UN JOUEUR PROFESSIONNEL DE TENNIS AU COLLÈGE
Comme vous avez pu lire dans le titre de l’article, un excellent joueur de tennis se trouve au Collège Mont-Saint-Louis : M. Guérard, enseignant de français en 2e secondaire. Cet enseignant dynamique et enthousiaste peut battre n’importe qui dans ce sport! Dans les prochaines lignes, vous découvrirez sa passion pour le tennis, puisque je l’ai rencontré à ce sujet.
Comment le tennis est-il arrivé dans votre vie?
Le tennis est arrivé dans ma vie grâce à ma sœur qui a commencé à jouer au tennis. J’allais souvent la voir dans ses cours et cela m’a donné envie de jouer aussi. La transmission a été familiale!
Depuis que M. Guérard a 7 ans, il joue au tennis!
Cela fait combien de temps vous y jouez?
22 ans, 4 mois, 7 jours, 18 minutes et 46 secondes.
Selon vous, quelle est la qualité la plus importante chez un joueur de tennis?
Selon moi, la patience et la force mentale sont les qualités les plus importantes.
M. Guérard pense cela puisque, selon lui, la patience permet de rester concentré tout au long de la partie et d’éviter que l’adversaire marque des points à un moment où on pourrait être déconcentré. De plus, la force mentale est tout aussi importante. Elle permet de rester aux aguets, calme et humble.
Avez-vous une certaine stratégie quand vous jouez au tennis?
Personnellement, quand je joue, mon seul conseil est de rester concentré et de ne pas rater mes coups.
Avez-vous gagné certains prix?
Cet été, j’ai gagné 200$ à Montréal. J’ai aussi déjà gagné certaines compétitions de tennis quand j’étais plus jeune à Sainte-Foy, Limoilou, etc.
Est-ce que vous avez un entraînement que vous faites quotidiennement?
Je fais de la course pour avoir un bon cardio, une chose essentielle dans une partie de tennis.
Selon vous, en quoi le tennis se démarque des autres sports?
Le tennis en simple se démarque par la rapidité de changement. En effet, en l’espace de quelques instants, l’adversaire peut marquer beaucoup de points. Donc, la clé pour éviter cela est la concentration.
Avez-vous un joueur de tennis préféré?
Mes joueurs de tennis favoris sont Roger Federer et Andre Agassi qui ne joue plus malheureusement.
Pensez-vous gagner des prix si vous participez à des compétitions?
Je gagnerais la médaille de participation ou la médaille pour le meilleur esprit sportif!
Donc, j’espère que vous en avez appris davantage sur la passion de M. Guérard et que vous irez jouer au tennis dehors en cette belle saison!
Par Nicolas Nguyen, 2e secondaire
SPORTS
L’HISTOIRE DU FRISBEE
L’inventeur du disque
L’idée d’une soucoupe volante vient de l’imagination de Walter Frederick Morrison (1920 – 2010), un pilote de chasse dans l’armée de l’air américaine. Alors que les soucoupes volantes envahissent l’imagination des Américains, il entreprend des recherches pour fabriquer un disque volant avec l’intention de le commercialiser. Il commença à utiliser de l’aluminium, matière la plus souple existante à l’époque, mais il s’est aussi avéré un matériau dangereux et très coupant. Après avoir essayé la bakélite, il lui vient l’idée d’utiliser le fameux plastique, un matériau parfait pour planer plus longtemps et de façon stable. En 1955, Wham-O, une société notamment célèbre pour le Hula Hoop acquiert les droits d’auteur et le vend sous le nom de «Pluto Platter» avec le slogan : «Play, Catch. Invent your game» (Jouez, attrapez. Inventez vos jeux). Plus de 200 millions d’exemplaires sont vendus.
Le nom du frisbee
Lors d’une démonstration commerciale en 1957, un étudiant présent s’exprime qu’il connaît un jeu très similaire. Il s’agit des moules à tarte en métal avec lesquels les gens s’amusent à se les lancer et les rattraper qu’ils appellent «Frisbie». Les moules à tarte avec lesquels les étudiants s’amusent viennent d’une boulangerie-pâtisserie très connue dans le coin, la Frisbie’s Pie Company, fondée en 1871 par William Russell Frisbie. Rich Knerr, cofondateur de Wham-O, présent lors de l’intervention, retient ce nom et rebaptise le «Pluto Platter» en «Frisbee» avec une faute d’orthographe.
L’ultimate frisbee
En 1968, un groupe d’étudiants américains créent les premières règles en s’inspirant des règles d’autres sports dont notamment le football qui deviendra l’ultimate frisbee. Même si ce jeu s’est inspiré de plusieurs autres, l’ultimate a ses propres caractéristiques comme le fait que ce soit un sport mixte et un sport autoarbitré.
Le disc golf
L’autre forme de jeu joué avec un frisbee consiste à lancer un frisbee sur une longue distance pour essayer de le rentrer dans une sorte de cage. Le premier témoignage date de 1926 où des enfants s’amusaient à lancer le frisbee en métal sur des cibles qu’ils appelaient « Tin Lid Golf ». Plusieurs compagnies ont mis sur le marché des versions de ce jeu plus ou moins semblable, mais sans succès. En 1965, George Sappenfield, un responsable d’un parc de loisirs en Californie, contacte Wham-O pour demander de l’aide afin d’organiser des défis de Frisbee Golf. Il reçoit des frisbee et des Hula Hoops comme cibles. En 1975, Steady Ed Headrick, vice-président chargé du marketing de Wham-O, décide d’ajouter l’épreuve du disc golf au championnat du monde de Frisbee. Un an plus tard, il quitte Wham-O pour créer la Disc Golf Association Company et se consacre à son développement comme la cible sous forme de corbeille métallique.
Et aujourd’hui?
En 2010, Josh Moore fonde l’AUDL, American Ultimate Disc League, une ligue professionnelle d’ultimate en Amérique du Nord, mais qui ne respecte pas la mixité du sport original.
En 2014, Montréal est choisie comme endroit d’expansion d’AUDL et accueille le Royal de Montréal.
En 2015, l’ultimate frisbee à finalement été reconnu par le Comité olympique comme un sport olympique mais n’a pas encore pris place à une édition des Jeux.
En 2021, le Royal gagne la coupe canadienne d’ultimate disputée entre les trois équipes d’ultimate professionnelles: le Royal de Montréal , les Outlaws d,Ottawa et le Rush de Toronto.
Au Collège, on retrouve 2 équipes d’ultimate mixte soit une au 1er cycle et une au 2e cycle.
Par Maria Necula, une fière joueuse d’ultimate!
LE JUDO : « LA VOIE DE LA SOUPLESSE »
Lorsqu’on voit une personne en kimono blanc, on pense généralement au karaté. Erreur ! Toute une gamme de sports de combat existe et les karatékas ne sont pas les seuls à porter des kimonos. Dans cet article, je vous ferai rapidement découvrir le judo, un sport excitant qui m’a charmée depuis l’enfance !
Le but
Le but du judo est de faire tomber son partenaire au sol et, s’il n’a pas chuté sur le dos, de l’immobiliser au sol. Pour ce faire, toute une gamme de prises existe. De la ceinture blanche à orange, les prises se font avec les bras, le buste et parfois même les jambes. Au début, il est difficile d’apprendre les noms de chaque technique, car ils sont tous en japonais. Une astuce est de les traduire en français, car ils veulent littéralement dire ce qu’on doit faire pour réaliser la prise. Par exemple, l’immobilisation tate shiho gatame peut sonner intimidante, mais une fois traduite, ça devient « contrôle des 4 points à cheval ». Voilà une description bien plus claire du mouvement à faire !
Lorsque l’on est ceinture verte et plus, les étranglements et les clés de bras sont permis. Quand un judoka est pris dans une de ces deux prises, il doit taper deux fois sur son partenaire ou sur le tapis. Cela veut dire : « C’est bon, tu as gagné ! »
Les katas
En judo, on peut faire de la compétition sous forme de combats, mais on peut aussi présenter des katas. Comme au karaté, les katas sont une série de mouvements que l’on présente devant des juges. Toutefois, au judo, les mouvements se font toujours avec un partenaire. Les katas demandent beaucoup de pratique et de mémoire, car il y a beaucoup de détails et de prises à mémoriser. Par contre, ça en vaut la peine, car le résultat final est très cérémonial et les mouvements sont spectaculaires.
Si vous vous cherchez un art martial à pratiquer, je vous recommande à tout prix le judo !
Par Coralie Nadeau, 5e secondaire
VERT L’AVENIR
BILAN EN IMAGES DE MSL EN VERT
CULTURE ET MONDE
FAITS INSOLITES DES DERNIERS MOIS
Russie
En février dernier, des images satellites ont démontré que des enclos à dauphins avaient été installés dans le port de Sébastopol, une ville de Crimée. Que peuvent bien faire les Russes avec des dauphins pour mener leur guerre contre l’Ukraine ? Eh bien, aussi fou que cela puisse paraître, ces dauphins sont entraînés pour repérer des sous-marins, des mines ou des plongeurs ukrainiens. Ces animaux sont effectivement très efficaces, car ils peuvent plonger très profondément et repérer des ennemis facilement à l’aide de leur sonar. Des citoyens de Norvège ont même déjà aperçu un béluga portant un gilet d’allure militaire (l’animal s’était probablement échappé de son enclos en Russie). Difficile d’imaginer un animal aussi doux faire la guerre ! Toutefois, si vous pensez que les « grands méchants Russes » sont les seuls à utiliser de pauvres animaux dans leur guerre, détrompez-vous ! Dans les années 60, les États-Unis ont eux aussi utilisé des animaux marins à des fins militaires.
Inde
Savez-vous ce qu’est un tuk-tuk ? Ces petites voitures vert et jaune servent généralement de transport pour les touristes dans les pays chauds. Dans la ville de New Delhi, un conducteur de tuk-tuk a eu la brillante idée d’installer des plantes sur le toit de son véhicule. Mis à part pour décorer, les plantes servent à capter la chaleur et font office de climatiseur naturel. Les touristes peuvent se déplacer sans souffrir des vagues de chaleur !
Israël
Une famille américaine a semé la panique dans l’aéroport de Tel-Aviv, à Jérusalem. Un des fils a ramassé un obus non explosé pendant une promenade, et la famille a décidé de le ramener comme souvenir de vacances. Heureusement, les douaniers ont détecté l’obus avant que la famille ne prenne l’avion et la bombe n’a pas explosé dans l’aéroport. Toutefois, la découverte de l’explosif a causé la panique et la cohue dans l’aéroport. Un passager a dû se faire hospitaliser suite à la confusion.
Comme quoi, il faut toujours rester calme lorsqu’on doit faire des évacuations d’urgence !
France
En avril dernier, le Championnat de France du lancer d’avions en papier a eu lieu près de la ville de Toulouse. Le grand champion, Thibaud Reaud, a gagné la première place avec le vol le plus long : 8 min 30 s ! Voici ses conseils pour assurer un vol plané très long à votre avion. 1. Ne pas le plier de manière symétrique, ainsi il pourra faire des cercles et rester plus longtemps en l’air. 2. Faire l’avion le plus court possible. 3. Plier des ailes très larges et plates. Et voilà ! Lors de votre prochain cours libre, n’hésitez pas à impressionner vos amis avec vos avions en papier !
Par Coralie Nadeau, 5e secondaire
SUGGESTIONS DE LECTURE POUR L’ÉTÉ
Voici quelques suggestions de lecture pour tous les goûts;
Action/Aventure : La guerre des clans, Ne vous fiez pas aux apparences, Cherub
Fantastique : Les royaumes de feu, Le seigneur des anneaux, Miss Peregrine et les enfants particuliers
Magie : Harry Potter, À la croisée des mondes, Rouge rubis
Amour : Cœur de slush, Twilight, À cinq pieds de toi
Enquête : Rouge poison, 7 jours tout inclus, Jefferson
Horreur : Le molosse surgi du soleil, Le lac Adélard, Les chiens
Post-Apocalyptique : Les 100, Les chroniques post-apocalyptiques d’une enfant sage, Hunger Games
Historique : Le journal d’Anne Frank, Histoires du soir pour filles rebelles, Les Sapiens
Mangas : Naruto, One piece, Yotsuba
Par Ariane Dumas, 2e secondaire
LES MYSTÈRES DE L’ILE DE PÂQUES ?
L’Île de Pâques est l’abri de plusieurs énigmes que les scientifiques et chercheurs tentent vainement de résoudre depuis des années. Des statues de pierres? Des tablettes recouvertes d’une écriture non identifiée? Rapa Nui (le nom autochtone de l’Île de Pâques) est une véritable mine de mystères…
HISTOIRE DE L’ÎLE DE PÂQUES
L’Île de Pâques, se trouvant dans le sud-est de l’océan Pacifique, a été visitée pour la première fois au XVIIIe siècle par le navigateur hollandais Jakob Roggeveen. À son arrivée, le jour de Pâques, l’endroit comptait environ 4000 habitants qui, selon des estimations, n’avaient aucun contact avec l’extérieur pendant plus de mille ans.
Avec le temps, l’endroit a obtenu une popularité internationale grâce aux nombreux mystères qu’il abrite, tels que des statues géantes de pierres dont l’origine reste confuse…
LES MOAÏS
« Moaï » est le nom des fameux géants de pierres de l’île de Pâques qui ne cessent de questionner et de surprendre.
C’est le volcan Rano Raraku qui a fourni les roches dans lesquelles sont sculptées ces statues. Certaines sont en tuf, tandis que d’autres sont en basalte ou en trachyte. Elles mesurent généralement de 4 à 8 mètres, certaines atteignant cependant jusqu’à 10 mètres de hauteur.
L’origine de ces monolithes sculptés demeure incertaine. Leur présence a donné naissance à plusieurs hypothèses sur leur construction, allant même jusqu’à proposer l’intervention des extraterrestres! Pourtant, c’est bel et bien une œuvre humaine. Mais, jusqu’ici, personne ne peut certifier avec précision qui les ont taillés ou leur utilité.
AUTRES MYSTÈRES
Rapa Nui, le nom de l’île en langue locale, cache des secrets bien gardés. En plus des statues colossales, il existe des tablettes de bois couvertes de signes qui ne sont toujours pas décryptés.
Quels autres mystères l’île nous cache-t-elle? À vous de le découvrir lors d’un futur voyage, qui sait?
Sources:
Par Khanh Vy Nguyen, 1re secondaire
HAUT EN COULEURS!
Les couleurs se retrouvent partout dans notre quotidien et on y est tellement habitué qu’on ne s’en soucie presque pas la plupart du temps. Pourtant, elles sont essentielles, que ce soit pour nous indiquer quand traverser la rue lorsque la lumière devient verte (car on sait que personne ne traverse sur la lumière rouge!) ou pour surligner des passages importants de notre cahier d’histoire.
Qu’est-ce qu’une couleur ?
Avant de commencer, il faut connaître ce qu’est une couleur. La définition exacte est « Sensation produite sur l’œil par les diverses radiations de la lumière ; qualité particulière de ces radiations ». Plus précisément, lorsque la lumière (ses longueurs d’ondes) frappe un objet, l’objet réfléchit une couleur et absorbe les autres, car n’oublions pas que la lumière comporte toutes les couleurs. Par exemple, une pomme rouge réfléchirait principalement la couleur rouge.
Le cercle chromatique
Le cercle chromatique est une représentation des couleurs en ordre de l’arc-en-ciel. Le cercle se boucle avec la transition du rouge et du violet ainsi que le rose. Celui-ci est très utile en art comme en peinture ou pour créer de la teinture. Le cercle chromatique nous permet également d’identifier les couleurs complémentaires. Elles se trouvent à l’opposé l’une de l’autre. On les nomme complémentaires, car elles vont bien ensemble, elles seraient agréables pour l’œil à regarder côte à côte. Par exemple, le bleu et l’orange sont des couleurs complémentaires (ce n’est pas pour rien que ce sont les couleurs du Collège !).
Le daltonisme
Le daltonisme est une anomalie de la vue qui altère la perception des couleurs. Une personne atteinte de daltonisme confond certaines couleurs entre elles. Il y a plusieurs sous-catégories de la dyschromatopsie (daltonisme). Une de ces sous-catégories est la deutéranopie où le rouge et le vert sont difficiles à différencier. Une autre forme de daltonisme est l’achromatopsie. Dans ce cas, il y a une absence totale de couleurs. Une personne atteinte d’achromatopsie ne voit que des teintes de gris.
Signification des couleurs
Selon les différentes époques, lieux et cultures, les couleurs signifient diverses choses. En voici quelques-unes:
– Bleu
En Grèce antique, bien que ce soit surprenant, les Grecs n’avaient pas de mot pour décrire le mot bleu. Une des théories pour laquelle ce mot n’était pas nécessaire est le ciel. En effet, le ciel était pratiquement le seul élément bleu et on le voyait si souvent qu’on n’avait pas besoin de le décrire.
Information drôle: dans le livre L’Odyssée de Homère, le bleu n’est jamais mentionné pour décrire l’eau ou les cieux. Par exemple, on dit seulement que la mer est aussi sombre que le vin.
– Rouge
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi les camions de pompiers sont rouges ? Pourquoi ne sont-ils pas bleus comme leur uniforme ? En vérité, les camions de pompiers étaient originellement noirs et même verts parfois. C’est grâce à l’Angleterre en 1860 que les pompiers se rendent compte que le rouge vermillon est plus voyant et alerte mieux la population. Il fallait y penser !
– Blanc / Noir
Durant les enterrements, on porte du noir. Ça nous rappelle que le défunt est revenu à l’état de cendres. Le noir représente aussi l’obscurité dans laquelle la personne décédée est plongée.
Toutefois, si on prend comme exemple le Japon, la couleur du deuil est le blanc. C’est pour guider la personne qui vient de mourir vers la lumière.
Tout un univers
Même si les couleurs peuvent nous paraître un peu banales et sans importance, elles sont essentielles et magnifiques. De nos jours, plus personne ne prend conscience que la télévision en couleurs est bien meilleure que celle en noir et blanc. Prenons le temps de les observer, et qui sait, peut-être qu’elles nous apprendra quelque chose un jour.
Par Anaïk Debiais, 2e secondaire
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