Mars 2024

Vivre autrement: comment arrêter de se conformer à la société? 

Lors des époques lointaines telles que la Grèce antique ou le Moyen-Âge, le monde entier était à découvrir. Il y avait des explorateurs qui, financés par les rois, partaient à l’aventure pour découvrir de nouveaux territoires et de nouvelles contrées. Il y a avait aussi des gens qui vivaient dans la nature pour récolter des ingrédients pour des remèdes de grand-mère ou encore d’autres qui partaient en voyage de plusieurs semaines en quête de pèlerinage. Je ne suis pas en train de dire que leur vie était facile, loin de là, mais j’avoue que j’envie un peu la façon dont ils pouvaient partir à l’aventure pour explorer le monde, sans se soucier de l’école, du travail et des responsabilités de la vie. 

Aujourd’hui, afin d’avoir un métier et de pouvoir être à l’aise dans notre vie, nous devons passer par un système d’éducation complexe qui nous amène aux portes du marché du travail. Ensuite, c’est le commencement de notre carrière, on fonde une famille, on part à la retraite après 40 ans de service et on meurt. J’oublie des détails, bien sûr, mais vous voyez l’idée. Personnellement, je n’ai pas envie de suivre un cours de vie dit « traditionnel », ce n’est pas comme ça que j’imagine mon futur et je suis certaine que je ne suis pas seule. La question est: comment y arriver? 

Pour vivre ce genre de mode de vie nomade, il faut soit être très riche, soit être très brave. Parcourir le monde tout en ayant une source de revenus stable est très difficile, il faut donc avoir les nerfs solides et accepter de ne pas savoir si notre souper sera composé de pain et de soupe ou bien de caviar de l’Atlantique. De plus, pour être capable de vivre en voyageant, il faut s’assurer d’avoir un travail qui le permet. Cela peut-être, par exemple, du travail à distance ou encore des métiers où il est nécessaire de voyager comme les médecins sans frontières, les journalistes internationaux, les gens qui travaillent dans des organismes humanitaires et j’en passe. Pour se promener, il faut être préparé. D’ailleurs, il faut aussi vous attendre à vous sentir un peu seul. Sans attache nulle part et en ne fréquentant jamais les mêmes endroits, il est dur d’entretenir des relations avec notre famille et de faire des rencontres durables lors de notre voyage. 

Bien qu’il y ait des points négatifs à ce mode de vie, je vois aussi personnellement beaucoup d’avantages. Voyager permet de s’ouvrir aux autres et d’apprendre sur les autres peuples d’une façon qu’on ne peut pas apprendre dans des livres théoriques. De plus, pour quelqu’un qui aime le changement, comme moi, vivre dans plusieurs pays et être toujours en mouvement, en rencontrant de nouvelles personnes et en étant confronté à de différentes conditions de vie stimulent grandement tout ce à quoi je rêve depuis mon enfance. Par ailleurs, je pense que le monde entier est à voir, que chaque pays a quelque chose à offrir: une culture, des repas traditionnels, des paysages à couper le souffle et j’en passe. Le voyage nous donne une opportunité de connaître les autres et de vivre de belles expériences. 

En parlant d’ouverture au monde extérieur, j’ai réalisé que dans le système d’éducation québécois, nous sommes très concentrés sur l’histoire et la culture occidentale, comme l’Europe ou l’Amérique du Nord. Il est cependant très rare que nous soyons confrontés aux mœurs et aux peuples d’ailleurs. Je crois qu’il serait donc important de faire découvrir les cultures et l’histoire des pays orientaux pour comprendre d’où viennent certains mots, objets, expressions ou même traditions! Le but de voyager est évidemment pour le plaisir, mais il est important de ne pas oublier les gens qui vivent dans ces différents endroits, leurs conditions et leur mode de vie.

Cela m’amène à mon prochain point: comment voyager tout en étant conscient de notre impact écologique? La question des transports comme l’avion, le bateau et même l’auto pour voyager est un sujet à débat, car c’est extrêmement polluant. Il est parfois obligatoire de prendre un de ces transports pour se rendre, par exemple, de l’autre côté de l’océan, mais il est important de garder en tête que cela a un impact très négatif sur les écosystèmes et contribue, comme nous le savons tous, au réchauffement climatique. Bien que je ne sois pas une experte dans le domaine, je pense que de prioriser des transports en commun ou des moyens de transport écologiques, une fois rendus sur place, est un bon moyen de voyager à faible coût environnemental. Par exemple, il est possible de prendre un autobus de ville ou un vélo à la place d’une automobile. 

Il est également très important d’encourager le commerce local dans tous les pays que vous visiterez. Prioriser les hôtels et Airbnb gérés par des locaux est beaucoup plus avantageux pour l’économie du pays que d’aller dans des tout-inclus américains ou européens où tout l’argent que vous dépensez ira dans les poches de ces investisseurs et non dans les poches des gens du peuple. Cela va de même pour les restaurants, les souvenirs et tout ce que vous consommerez sur place. 

Pour conclure, je vous encourage vraiment à sortir de votre zone de confort en explorant des destinations que vous n’auriez jamais pensé envisager, en faisant plein de rencontres qui vous apporteront beaucoup et en découvrant et en expérimentant tout ce qui est considéré comme « non traditionnel » ou « non conforme ». Car c’est toutes ces expériences qui rendront votre vie complètement unique et qui vous permettront de raconter des histoires folles à votre famille. Nous n’avons qu’une vie, pas question de la gâcher en faisant comme tout le monde!

La langue de chez nous

La nouvelle orthographe, les participes passés, des sujets qui, depuis peu, refont surface dans le contexte du déclin de la langue française.

Ça mange quoi en hiver?
Tout d’abord, il est important de préciser les détails de ces rectifications orthographiques. Il faut comprendre que la nouvelle orthographe est un concept distinct de la réforme des participes passés et c’est pour cette raison que les deux notions seront abordées séparément dans cet article. 

D’où ça vient?
Bien que l’on puisse penser que la nouvelle orthographe est un concept récent, l’entrée en vigueur de ces modifications date tout de même de 1990, en ce qui concerne les conseils supérieurs de la langue française (CSLF). Cette initiative proposée par le CSLF de France visait à simplifier la langue française ainsi qu’à corriger certaines anomalies.

Quant à la réforme des participes passés, c’est une proposition qui a été émise en 2014. Il est toutefois essentiel de comprendre que cette réforme est encore au stade de recommandation, ce qui signifie que, pour le moment, elle n’impacte aucunement les règles grammaticales précédemment établies.

Il faut mettre les points sur les i
Avant de débattre de la pertinence de ces changements, il faut d’ores et déjà savoir en quoi consistent les modifications. Touchant environ 2000 mots, les altérations de la nouvelle orthographe sont multiples, mais relativement simples. Celles-ci s’appliquent essentiellement:

-aux accents sur les i et les u:
une île > une ile 

-aux traits d’union:
haut-parleur > hautparleur / vingt et un > vingt-et-un 

-à l’orthographe de certains mots:
eczéma > exéma 

Pour plus de précision, je vous invite à consulter le lien ci-dessous expliquant les détails de ces modifications:

https://www.enseignementdufrancais.fse.ulaval.ca/fichiers/site_ens_francais/modules/document_section_fichier/fichier__8847728cbe8d__Tableau_synthese_des_Rectifications_orthographiques_de_1990_Riverin_et_Chartrand_VD2.pdf

Pour ce qui est de la réforme des participes passés, les modifications proposées simplifieraient considérablement les règles d’accords du participe passé. 

• Les participes passés employés seuls ou avec l’auxiliaire être ne subiraient aucune modification. Ils seraient donc accordés avec le sujet auquel ils se rapportent.
• Les verbes pronominaux s’accorderaient avec leur sujet à l’instar des participes employés avec l’auxiliaire être.
• Les participes passés employés avec avoir deviendraient invariables, peu importe la situation.

Des difficultés réelles 
Il est logique qu’une simplification des règles orthographiques permette et facilite l’accès à l’écriture et au monde littéraire à une partie de la population n’ayant pas eu accès à des connaissances approfondies concernant la linguistique de la langue française. En effet, selon la fondation pour l’alphabétisation du Québec, 19% de la population québécoise est en situation d’analphabétisme et 34% éprouve de grandes difficultés de lecture et d’écriture. Ces données aussi surprenantes qu’inquiétantes ne font que confirmer la nécessité de démocratisation d’un moyen de communication tout à fait essentiel. De plus, une plus grande accessibilité de la langue française toucherait également les nouveaux arrivants venant de pays non francophones qui connaissent de plus importantes incommodités à apprendre le français.

L’évolution 

« Et Diex vos saut, sire compere !

Bien ait l’ame vostre bon pere,

Dant Rohart, qui si seut chanter !

Mainte foiz l’en oï vanter »

Extrait de « Roman du Renart » (XII^e siècle)
Comme il est possible de constater ci-dessus, la langue change à travers le temps. C’est l’argument derrière lequel se rangent plusieurs experts. Tout au long de l’histoire, notre précieuse langue s’est modifiée d’époque en époque. Il est dans l’ordre des choses que tout comme Molière n’utilisait point le français que nous connaissons, dans 100 ans, les génération futures n’utiliseront probablement pas ce même français. La langue évolue et c’est normal.

Des imperfections 
En ce qui a trait à la nouvelle orthographe, il est important de souligner que le but principal était de corriger certaines irrégularités et anomalies. Effectivement, à la manière d’un dictionnaire, la langue française ne sera jamais une version aboutie, il y aura toujours quelques imperfections qu’il faudra corriger.

Les résultats scolaires 
Les impacts concrets de la nouvelle orthographe sont assez ambigus. L’équipe du journal étudiant a questionné plusieurs membres du personnel afin de déterminer la nature des répercussions sur le travail des élèves. Les résultats sont plus ou moins tangibles. Bien que les enseignants semblent observer quelques différences, ils n’ont cependant pas relevé de changement limpide dans les résultats et le rendement des élèves.

Un sujet d’actualité 
Ces dernières années, la sauvegarde de la langue française est un sujet qui a été abordé dans les médias. C’est dans cette optique que beaucoup estiment que de telles rectifications orthographiques représentent un déclin de la langue. C’est notamment le cas de l’Académie française qui conteste depuis plusieurs années les mouvements de réformes orthographiques et grammaticales. Cette vision parfois qualifiée de traditionaliste est partagée par de nombreuses personnes. S’il est vrai que la langue s’est beaucoup modifiée à travers le temps, il est peu probable qu’elle se complexifie dans le futur. La perspective que la langue ne fasse que se simplifier dans l’avenir fait ressortir les craintes de certains.

Jusqu’où cela ira-t-il?
D’autre part, la réforme des participes passés suscite des inquiétudes sur l’avenir du français. Celle-ci constitue un changement de très grande ampleur. On peut aisément écrire un texte sans utiliser de mots modifiés par la nouvelle orthographe, mais écrire un texte sans utiliser de participe passé est une tâche plus ardue. Plusieurs personnes se demandent jusqu’où iront ces modifications. En admettant que l’on accepte la réforme des participes passés, cela ouvre la porte à une multitude de rectifications qui ne laisserait personne indifférent. Qui sait, les marques de pluriel ne seront peut-être plus utilisées dans 50 ans.

La position du Collège 
Le Collège adopte une position plutôt neutre dans cette croisade linguistique. La nouvelle orthographe et l’ancienne sont acceptées et enseignées. Toutefois, à partir de la quatrième secondaire, les élèves doivent tout de même faire un choix dans leurs évaluations d’écriture. Ils ne peuvent donc pas commencer un texte en utilisant la nouvelle orthographe et le finir en utilisant l’ancienne orthographe. Quant aux participes passés, même si le Collège fait preuve d’ouverture par rapport aux nouveautés, les règles définies par la réforme des participes passés ne peuvent être utilisées.

Conclusion
Suite aux différents arguments présentés plus tôt, nous sommes parvenus à une conclusion. La nouvelle orthographe est utile dans la mesure où elle corrige plusieurs anomalies et rend le français un peu plus intuitif. Dans ce contexte, nous pensons que la coexistence des deux orthographes est une bonne chose. Nonobstant, il est probable qu’un jour, l’ancienne orthographe disparaisse au profit de la nouvelle, faute du manque d’utilisateurs. Toutefois, la réforme des participes passés ne possède pas ce même caractère intuitif et les grands lecteurs pourront le confirmer. C’est pour cette raison que nous désapprouvons cette réforme qui a pour but une simplification et non une correction. Pour finir, je me permets de formuler une hypothèse. Les difficultés d’apprentissage de l’orthographe ne viennent-elles pas du fait qu’on nous enseigne deux orthographes simultanément? Ne serait-il pas plus simple pour les élèves d’apprendre une seule orthographe, quelle qu’elle soit? 

Merci à mesdames Gagnon, MacKay, Marcoux et Vandal pour leur participation à la rédaction de cet article.

Soirée dansante avec les Curieux!

L’une des choses que j’affectionne le plus du centre-ville de Montréal est sa vie nocturne. Elle possède un certain charme qui réussit sans faillir à séduire l’entièreté de ses habitants, par sa capacité à réunir et à célébrer. Un véritable je-ne-sais-quoi tout simplement convivial émane des foules de gens heureux profitant d’une même soirée ensemble et c’est ce qui me plait tant. La musique entraînante, l’ambiance inouïe, la vie et les sourires rayonnants envahissant les attroupements de monde: c’est ce qui rend selon moi notre ville magique.

C’est d’ailleurs ce qu’ont pu constater à nouveau une petite bande d’élèves du Collège. Dans le cadre de la troisième activité parascolaire de Curieux de Ville proposée par Madame Jacinthe Laflamme et Monsieur Yvan Bélisle, les élèves du deuxième cycle ont été invités à sortir et à profiter des célébrations se tenant dans le centre-ville de leur magnifique ville aux cent clochers.  

Tout d’abord, je tiens à rappeler que le concept de cette activité parascolaire enrichissante est simple: elle a comme but de faire découvrir et connaître plus en profondeur notre ville, riche en offres culturelles. Quant à la plus récente sortie, elle visait à faire vivre aux élèves une expérience nocturne, festive et musicale hors du commun!

La quête initiale était ambitieuse: les élèves désiraient monter le Mont-Royal et y arriver à temps, afin d’admirer le coucher de soleil. La marche, longue et ardue, était sincèrement froide et venteuse. Tuques, mitaines, foulards: les Curieux étaient bien emmitouflés! C’est après d’innombrables «Vous allez voir! Ça va être super beau en haut!» de la part de Madame Laflamme et une quantité démesurée de marches à pic, qu’ils sont enfin arrivés au sommet du Mont-Royal. Aussi essoufflés qu’ils fussent, ils devaient tous admettre que la vue était véritablement époustouflante. Sous leurs regards ébahis, régnaient bâtiments, maisons, immeubles, tous grandioses et illuminés qui formaient un portrait exquis. 

L’aventure a continué et la bande a fait quelques arrêts en chemin. Elle a rapidement pénétré sur le campus de l’Université McGill, où elle était entièrement submergée par la grandeur de l’impressionnant établissement. Quant à leur arrivée sur Sainte-Catherine, ils ont admiré avec intérêt l’imposant anneau! Entre ces petites pauses, tous marchaient tranquillement bercés par le froid de la noirceur qui s’installait rapidement.

La clique s’est ensuite réchauffée au cœur du populaire Centre Eaton, où elle s’est dirigée vers le Timeout Market, foire alimentaire proposant une variété incroyable de nourriture culturellement diversifiée. Restaurants japonais, indien, haïtien, italien et même portugais: les possibilités semblaient infinies!

La soirée s’est conclue en dansant en groupe au fabuleux festival Montréal en Lumière. Situé au cœur du Quartier des spectacles, Montréal en Lumière dédie son site extérieur à des centaines d’activités, à une programmation gastronomique réconfortante et à de nombreux spectacles de lumières accompagnés de musique rythmée!  

Enjouée, amusante, familiale: aucun mot ne semble être à la hauteur pour décrire la féérie de cette activité. Une chose est certaine: les Curieux se sont réellement éclatés ce soir-là! 

Vous adorez les sports, mais vous n’aimez pas la compétition? Alors, les sports récréatifs sont parfaits pour vous!

Une fois par semaine, venez vous amuser avec vos amis tout en dépensant votre énergie. Il y a du hockey cosom, du handball, des ateliers de volleyball, du basket-ball, du futsal et bien plus! Le MSL souhaite faire bouger les élèves dans un contexte non compétitif et  leur apprendre que l’exercice est essentiel à la santé. Aussi, ces activités récréatives sont organisées tout au long de l’année! C’est l’occasion de s’inscrire avec vos amis pour avoir beaucoup de plaisir. Les activités récréatives sont après l’école et elles sont prévues pour 10 séances. Il y en a pour tout le monde, de la 1^re à 5^e secondaire. Toutes les activités sont mixtes. Tu ne te crois pas assez bon ou bonne pour t’inscrire? Ne t’inquiète pas: ces activités sont inclusives et tout le monde de tous les niveaux y participe. Venez faire du sport tout en vous amusant!

Cette session, j’ai participé aux ateliers de volleyball récréatifs. Je me suis inscrite sans amis, mais je m’en suis fait plein de nouveaux. Nous avons pu choisir nos groupes et on a commencé les matchs. Cette session est organisée comme un tournoi. Si on gagne, on a deux points de plus à notre score et si on perd, on n’a aucun point. Par contre, le seul but de cette activité est d’avoir du plaisir, de participer et d’apprendre à mieux jouer au volleyball. Tu vas apprendre plein de trucs et de techniques et tu vas apprendre à jouer en équipe. Je vous recommande très fortement de vous inscrire!

Et oui, il y a bel et bien une activité parascolaire de danse au Collège et elle s’appelle Carpe Diem. C’est la seule activité parascolaire de danse tous types confondus s’affichant dans la liste des activités collégiales du Mont-Saint-Louis.

Lors de cette activité, on fait de la guar: une sorte de danse se jouant avec des drapeaux, des sabres (qui ne coupent pas), des carabines (des fausses) et plus encore. Il y a même une équipe de guard professionnelle au Québec, elle s’appelle les Éclipses. Cliquez ici pour voir leur dernier spectacle !

Lors de ce parascolaire, on apprend, par exemple, à faire tourner un drapeau dans nos mains sans s’arrêter, ou encore à lancer une carabine et à l’attraper pendant qu’elle tourne dans les airs. 

Ça paraît dur, mais au début de cette année scolaire je ne connaissais rien en guard et aujourd’hui, je peux lancer un sabre dans les airs et le rattraper avec une main après qu’il ait fait deux tours.

Durant l’année, on met en place un spectacle auquel on intègre des jeux de sabres, de carabines, de drapeaux et aussi de la danse sans équipement. Tout au long de la saison, les membres de Carpe Diem ont l’occasion de compétitionner contre d’autres équipes de guard au Québec. Bien évidemment, quand nous présentons notre spectacle, on a des costumes et du maquillage qui se marie avec celui-ci, en plus de décors allant avec le thème du spectacle.

Tout sur Carpe Diem
Carpe Diem est une expression latine signifiant « saisir le jour ». Cette activité est présente au Collège depuis plus de 21 ans et ce sont entre autres des anciens du Mont-Saint-Louis ayant fait ce parascolaire qui l’enseignent.

Les inscriptions sont au début de l’année scolaire et j’ai moi-même été déçu l’an passé de savoir qu’on ne peut malheureusement pas s’inscrire en cours d’année. Les pratiques sont lors des journées pédagogiques ainsi que tous les mardis. Tous les niveaux peuvent s’inscrire. J’espère vous avoir convaincu de vous inscrire pour l’année prochaine !

Ah! comme la neige a neigé!
« Émile Nelligan – 1898 »

Littérature, poésie et écriture. Ce domaine des arts est-il suffisamment présent au Collège? Il l’est à tout le moins dans le cœur de nombreux étudiants et d’enseignants qui se sont récemment rassemblés pour organiser une soirée célébrant l’importance et la diversité de la poésie au Mont-Saint-Louis.

La Nuit de la poésie, organisée par les professeures de français Marie-Claude MacKay et Marie-Ève Leblanc, rassemble les élèves prenant part au cours de littérature et à l’activité parascolaire des Midis poésie afin de leur permettre d’exprimer en prose et en vers tout ce qu’ils désirent faire entendre. Il s’agit d’un événement annuel, le seul au Collège mettant à l’honneur cet art des mots, qui change grandement d’une année à l’autre, mais qui se révèle toujours plein de surprises et d’émotions.

Pour vous peindre une vue d’ensemble de l’événement, je suis allée voir de nombreuses personnes y ayant assisté, des poètes comme des organisateurs et des membres du public. Je leur ai demandé de me décrire leur expérience, et j’ai tiré de tous ces témoignages les éléments qui ont le plus touché, rassemblé et fait réfléchir. Voici donc pour vous, les grandes lignes de la Nuit de la poésie.

Les premières personnes m’ayant fait part de leurs pensées sont des membres du personnel de l’école. Ils ont fait ressortir les émotions que cette soirée a suscitées chez eux, toute la liberté, la passion et la cohésion que les artistes dégageaient, et se sont dits chanceux de pouvoir constater tout ce talent. Plusieurs ont mentionné que les sujets et la manière dont ils étaient soulevés étaient accessibles et démontraient bien les priorités du groupe.

J’ai également cherché à obtenir quelques entrevues d’élèves venus encourager leurs amis montés sur scène. Ceux-ci m’ont parlé du dynamisme des numéros, de la mise en scène et de la technique, tous très créatifs. Certaines idées, telles que les poèmes traduits en direct, les décors variés ou l’utilisation de la lumière les ont visiblement marqués, ainsi que la diversité des sentiments et leur absence de censure. L’un des techniciens de l’événement, également présent l’année dernière, a noté une amélioration de l’organisation et de l’investissement dont les artistes ont fait montre au cours des préparatifs.

Les poètes, eux, ont grandement apprécié l’expérience. Certains ont ressenti du stress, ou ont eu l’impression de révéler leurs secrets et leurs pensées les plus profondes, de se mettre à nu, mais la plupart m’ont aussi affirmé que la soirée était pour eux libératrice, qu’elle leur permettait de dire ce qu’ils voulaient et de se laisser aller. On m’a confié que l’impression qu’on a quand on est sur scène est particulière: on n’entend pas bien notre voix, on ne voit pas tout à fait le public, on se sent parfois dans l’intimité quand on partage nos mots. Malgré tout, il est facile de se sentir calme dans cette situation, en exposant nos émotions sous l’angle de la poésie.

Je suis enfin allée recueillir l’avis des deux enseignantes et organisatrices de cette Nuit. Elles ont été très touchées par leurs artistes et le parcours qui les a amenés ici. Des poèmes engagés ou intimistes des élèves du cours de littérature aux poèmes plus hétéroclites des Midis poésie, elles ont pu profiter de la passion et de l’authenticité étalées sur scène.

Comparativement aux années précédentes, le spectacle amenait un sentiment très positif et lumineux: l’amour et l’espoir étaient à l’honneur, même lorsque les thèmes abordés

semblaient moins s’y prêter. On réclamait du changement, plus d’ouverture, mais en plaçant toujours les émotions au premier plan.

Mme Leblanc m’a en particulier nommé son admiration pour le courage et l’audace dont ont fait preuve les élèves. Ils sont sortis de leur zone de confort, se sont révélés à travers leurs mots. Pour elle, les adultes ont beaucoup à apprendre de cette vulnérabilité et de cette confiance.

Enfin, je suis d’avis qu’il est crucial de remercier Mme MacKay et Mme Leblanc pour leur propre passion et leur propre dévouement qui ont permis la mise en place de la Nuit de la poésie. Étant moi-même montée sur scène durant cette soirée, je leur suis très reconnaissante de cette opportunité et j’espère qu’elle sera présente longtemps pour inspirer de nouvelles personnes. Malgré que la présence de la poésie soit discrète au Collège, elle est tout de même bien plus présente qu’ailleurs grâce à elles et à d’autres membres de la vie étudiante. Ce sont des gens et des événements comme ceux-ci qui perpétuent une magnifique tradition de diversité au Mont-Saint-Louis.

De toute l’année scolaire, l’une des seules journées faisant consensus demeure évidemment la bien-aimée Journée plein air! Très appréciée des élèves ainsi que du personnel, cette dernière consiste à passer la journée à l’extérieur, à participer à différentes activités hivernales tout en s’émerveillant de la beauté givrée.

Cette année, afin de varier les choix, le Collège a décidé de mettre de l’avant une nouvelle option en suggérant aux élèves une approche jamais vue auparavant! Les élèves avaient maintenant la chance de passer la journée au fabuleux et vaste Centre de plein air Le P’tit Bonheur.

Situé en plein cœur des Laurentides, Le P’tit Bonheur est un site bien connu dans le monde des camps et du loisir, et ce, depuis plus de 60 ans. Son terrain composé de nombreux sites extérieurs ainsi que de nombreux lacs permet une vaste sélection d’activités adaptées à tout âge. Accrédité par l’Association des camps du Québec et récipiendaire de plusieurs prix, le centre a comme mission de permettre aux jeunes de se réaliser grâce au sport et au plein air, ainsi que de permettre aux enfants de s’épanouir tout en bougeant. L’été, le site est sous forme de camp de jour et de séjour. L’hiver, il se transforme plutôt en un centre d’activités hivernales. 

Flexible, enjoué et accueillant, Le P’tit Bonheur promet une expérience inoubliable. C’est d’ailleurs ce dont ont témoigné les élèves participants, selon les résultats du sondage leur ayant été soumis à la suite de l’activité!

Les collégiens ont d’abord pris part à une amusante (et ô combien douloureuse) balade en trottinette des neiges. N’ayant pas fait l’unanimité, nombreux étaient ceux qui prenaient la renverse, fonçaient dans un arbre ou encore mangeaient un peu de neige au passage (sentez-vous mon amertume?). Malgré tout, cette épreuve sortait de l’ordinaire et a rapidement su rapprocher ses participants qui en gardent à ce jour, un souvenir plutôt agréable!

Les élèves se sont ensuite dirigés au cœur de la forêt du site où ils ont participé à un exercice d’hébertisme. Modules de jeu, parcours d’agilité, traverses d’équilibre et défis d’escalades étaient au rendez-vous! Selon les statistiques recueillies, cet exercice remporte la deuxième place en termes de popularité auprès des participants, succédant à la fameuse trottinette des neiges.

La journée s’est poursuivie sur une glace mémorablement glissante, lors d’une intense partie de ballon-balai. Les gardiens de but maladroits et les joueurs aux casques inconfortablement aveuglants en ont fait une compétition comiquement amicale!

Finalement, c’est sous un soleil rayonnant et un vent de fraîcheur que la journée s’est terminée. Alors que certains jouaient à un jeu de volleyball géant sur neige, d’autres ont préféré s’étendre sur le sol glacial entre amis et discuter, en écoutant de la musique.

En résumé, la journée a su plaire aux élèves qui ont admiré la vaste sélection d’activités proposées. Une sortie à refaire, selon plusieurs, qui ont témoigné leur amour pour les activités et les animateurs plein d’entrain!

Récemment, le Déclic vous a envoyé un sondage qui vous demandait de raconter des anecdotes qui vous sont arrivées ici au Mont-Saint-Louis. On avait envie de connaître des moments loufoques, inattendus et surprenants qui se sont passés ici au MSL. J’ai lu vos anecdotes et j’ai eu bien du plaisir. Dans cet article, je vais vous partager trois anecdotes que j’ai trouvé très intéressantes. 

1. La fameuse piscine du 7^e étage 

Évidemment, personne ne peut s’empêcher d’aller voir ce qui se cache au 7^e étage. Pour ceux qui ne le sauraient pas, il y a une légende au Collège qui existe depuis assez longtemps et qui dit qu’il y aurait une piscine au 7^e étage de l’école. Certains enseignants vous la racontaient selon vos réponses. Malheureusement, il est très peu probable qu’il y ait une piscine au 7^e étage, mais je pense que 98% des élèves sont allés voir si c’était vrai et je vous comprends! Tout le monde veut savoir si cette légende est vraie. 

Malheureusement, désolé pour ceux qui y croyaient, mais il n’y a pas de piscine au 7^e étage. Par contre, c’est toujours amusant de se raconter cette histoire connue par beaucoup d’élèves aujourd’hui et dont ont beaucoup parlé dans le sondage. Vous êtes plusieurs à avoir écrit que vous êtes allé voir par vous-même si tout cela était véridique. 

2. Une nouvelle amitié inattendue est créée!

Maintenant, nous allons passer à une anecdote que j‘ai trouvé assez amusante. Cette anecdote raconte le début d’une nouvelle amitié très forte, mais qui a débuté dans un drôle de contexte. Quelqu’un nous raconte sa petite mésaventure dans les toilettes du 3^e étage. En gros, la personne en question était allée à la salle de bain avec son amie et cette amie avait éteint les lumières pour faire une blague. Du coup, l’élève faisait ce qu’elle avait à faire, mais dans le noir et disons que cela peut devenir problématique quand on ne voit rien. À la suite de cela, l’élève a demandé à une autre élève qui était dans les toilettes justement d’allumer les lumières.  Celle-ci l’a fait et, depuis cet événement, ces deux personnes sont devenues de très bonnes amies. Comme quoi, on peut se faire des amis partout ici au MSL peu importe le contexte ! 

3. Une chute mémorable 

Pour finir, voici une anecdote que plusieurs d’entre vous ont rapportée. Vous avez raconté la fois où une élève a échappé son iPad depuis le 4^e étage en voulant faire un selfie. En voulant faire cela, l’iPad est tombé depuis le 4^e étage et a atterri sur le plancher du sous-sol. J’avoue que c’est triste pour la personne, mais au moins on peut en tirer une leçon: il ne faut pas jouer avec son iPad lorsqu’on est dans les escaliers, sinon qui sait ce qui peut se passer…

Bref, voici les trois anecdotes que je trouvais intéressantes. On peut conclure qu’il s’en passe des choses au Mont-Saint-Louis et qu’on ne s’y ennuie jamais. La vie au Mont-Saint-Louis est remplie de surprises !

En ce congé de Pâques, vous êtes probablement en train de préparer votre chasse aux cocos de Pâques ou en train de vous gaver de chocolat. C’est la tradition ici au Québec, mais pas partout dans le monde. Avec cet article, vous découvrirez les façons de fêter Pâques dans d’autres pays. 

Bref, j’espère que vous en avez appris sur les traditions de Pâques des différents pays et que vous essayerez aussi ces traditions toutes aussi amusantes les unes que les autres. En attendant, toute l’équipe du Déclic et moi-même vous souhaitons un bon congé de Pâques !

« Total eclipse of the heart » 
(Bonnie Tyler, 1983)

Le 8 avril 2024: une bonne journée pour porter vos lunettes noires! Contrairement à ce que vous pourriez penser, je ne parle pas de le faire pour assister à un concert de Bonnie Tyler, mais plutôt parce qu’un phénomène spectaculaire se produira. Je parle bien évidemment de l’éclipse solaire totale. Cependant, qu’est-ce qu’une éclipse, que faut-il en savoir et est-ce qu’il se passera quelque chose d’unique au Collège? Voici un article qui répond à toutes les questions qui vous trottent dans la tête au sujet de l’éclipse. 

Qu’est-ce qu’une éclipse? 

Premièrement, en bref, une éclipse est un phénomène astronomique qui se manifeste quand un astre comme la Lune en cache un autre comme le Soleil. Dans notre cas, nous allons observer une éclipse de type solaire le 8 avril. En effet, la Lune passera entre le Soleil et la Terre et laissera son ombre sur la surface de notre monde, ce qui provoquera une période d’obscurité. Oui, je dis bien que ce sera comme la tombée de la nuit en pleine journée. Pour préciser, les éclipses solaires se déroulent le jour contrairement aux éclipses lunaires qui se déroulent la nuit.

Que se passera-t-il à Montréal?

Deuxièmement, ce sera la première éclipse totale depuis 50 ans dans une région du Québec. C’est-à-dire, à Montréal, on verra la Lune cacher complètement le Soleil, mais dans les zones plus au nord de la ville l’éclipse sera partielle, donc seulement une partie du Soleil sera cachée. D’ailleurs, la région dans laquelle l’éclipse sera totale se nomme la bande de totalité qui mesure environ 200 kilomètres de largeur et qui traversera l’Amérique du Nord en diagonale du sud au nord-est. Cependant, Montréal ne fait pas complètement partie de la bande de totalité, car elle se trouve sur la limite de celle-ci. Par conséquent, les secteurs comme Montréal-Nord, Montréal-Est ainsi que celui du MSL, soit Ahuntsic, ne verront pas l’éclipse dans sa totalité. Cela dit, il ne faut surtout pas se décourager, car nous aurons quand même droit à 99% de l’obscuration du Soleil par la Lune. 

Par ailleurs, la ligne qui traverse le centre de la bande de totalité se nomme la ligne de centralité qui passe exactement sur le Parc national du Mont-Mégantic. C’est donc le meilleur endroit pour contempler le phénomène et ce sera là que la durée de la totalité sera la plus longue, soit de trois minutes vingt-neuf secondes. Aussi, l’éclipse partielle au complet durera plus de 2 heures. D’une part, la durée de la totalité variera beaucoup d’un endroit à l’autre sur l’île de Montréal. Par exemple, elle durera moins de 30 secondes dans les alentours du Parc olympique mais jusqu’à 1 minute 30 secondes à Westmount.

En conclusion, le premier contact où la Lune touchera le Soleil à Montréal sera à 14 h 13 et le dernier prendra fin à 16 h 36. Le moment crucial et à ne pas manquer sera la totalité à 15 h 27.

Événements organisés par la Ville de Montréal

Pour l’occasion, plusieurs événements ont été organisés sur des emplacements à travers l’Île. D’abord, au parc Jean-Drapeau, sur l’île Sainte-Hélène, des installations pour animer l’événement seront mises en place. C’est ce qu’ils appellent « l’invitation du Planétarium ». L’objectif est de réunir 100 000 personnes, soit trois fois plus que lors de l’éclipse partielle en 2017. Des experts seront aussi présents pour distribuer 150 000 paires de lunettes solaires adéquates et informer le public. Il y aura d’ailleurs une programmation diversifiée de 11h à 17h. C’est sans aucun doute un des meilleurs endroits pour l’observer à Montréal. Ensuite, le Centre des sciences de Montréal sera aussi un point de rassemblement officiel et gratuit pour bien observer celle-ci.

Pour plus d’informations, voici des liens associés aux différents événements: –https://www.parcjeandrapeau.com/fr/eclipse-solaire-totale-8-avril-2024-parc-jean-drapeau-montreal/

–https://www.centredessciencesdemontreal.com/evenement-speciaux/eclipse-solaire-totale-au-centre-des-sciences-de-montreal#:~:text=Le%20Centre%20des%20sciences%20de,gratuit%20le%208%20avril%202024. 

Attention à vos yeux!

Observer le soleil sans équipement de protection est dangereux, car il peut provoquer des dommages permanents au yeux comme une brûlure à la rétine. Cela est encore plus vrai lors d’une éclipse puisque nos pupilles se dilatent à cause de la faible luminosité du soleil ce qui réduit le réflexe de protection de nos yeux. Pour cette raison, le collège distribuera des lunettes pour éclipses à tous les élèves. N’oubliez pas qu’en observant l’éclipse solaire vous devez porter vos lunettes en tout temps et que seulement le soleil est visible à travers celles-ci. Autrement dit, les autres objets et les lumières ne sont pas visibles dans ces lunettes spéciales. De plus, les lunettes à éclipse peuvent aussi être portées par-dessus des lunettes de vue standard pour les binoclards. Enfin, sachez que de simples lunettes de soleil n’offrent pas une protection suffisante pour regarder une éclipse.

Pour conclure, savez-vous que seulement 1% de la population mondiale vivra l’éclipse totale sur son lieu de résidence. Ceci démontre la grande chance que nous avons 

de pouvoir l’observer. Qui sait, c’est peut-être la seule chance que vous aurez pour en voir une dans toute votre vie?

Le tueur insignifiant

Tout le monde est d’accord pour dire que beaucoup de gens meurent chaque année à cause des attaques de requins. En moyenne, il y a entre 5 et 10 attaques de requins par an. 

Seulement, si on compare avec les statistiques des noix de coco, on peut observer qu’il y a environ 200 personnes blessées physiquement ou mentalement à cause d’elles, mais seulement 20 morts par année environ. 

Celles-ci tombent souvent des palmiers dans les pays où il y en a en abondance et ceux qui vivent sous les arbres sont plus touchés. 

Les attaques de requins provoquent très rarement la mort, ils causent plus souvent une blessure chez les personnes atteintes.

Les pays avec le plus de palmiers sont la Malaisie et l’Indonésie, qui sont d’ailleurs les pays avec le plus grand taux de mortalité par rapport aux noix de coco. Il est très facile de se faire de grandes blessures parce que les palmiers sont très hauts et la noix de coco, très dure, tombe avec vitesse et force.

La plupart des gens qui ont été blessés à la tête ont des maux de crâne et certains ont des maladies mentales. L’Asie est un des continents les plus à risque. 

La noix de coco est un des fruits les plus durs au monde, mais rien ne l’empêche d’être une excellente source d’énergie avec laquelle on peut aromatiser des plats et faire du lait. 

La plupart des requins ne sont pas agressifs. C’est donc pour ça qu’il y a moins d’attaques. Toutefois, le requin blanc est le requin qui est le plus responsable des accidents marins avec les humains.

Monsieur Mangetout

Ceci est l’histoire d’un humain qui possède un pouvoir très spécial: être capable de manger du métal, du caoutchouc et du verre!

Monsieur Mangetout de son vrai nom Michel Lotito, né le 15 juin 1950 à Grenoble en France, est mort le 25 juin 2007 de cause naturelle. Ce fut un artiste célèbre pour sa consommation d’objets indigestes comme du métal, du caoutchouc ou du verre. Il aurait commencé à manger ces substances vers 9 ans et à faire des spectacles à 16 ans. Même s’il mangeait toutes ses choses sur scène, il devait quand même avoir une alimentation normale de viande et de légumes, car le corps humain n’est pas capable d’extraire les ressources dont il a besoin. 

En tout, au cours de sa vie, Michel Lotito aurait ingéré au moins:
● 45 charnières de portes
● 18 vélos
● 15 paniers d’épicerie
● 7 télés 
● 6 lustres
● 2 lits 
● 1 paire de skis
● 1 lit d’eau (plein)
● 500 mètres de chaîne en acier
● 1 cercueil avec les poignées 
● 1 plaque de récompense des records Guinness 
● Un assortiment de rasoirs et de boulons
● Un avion de type Cessna 150 qui lui a pris 2 ans à manger

Certaines personnes disent qu’il avait ce pouvoir, car il serait né à midi donc au milieu de la journée, le 15 juin, donc au milieu du mois, au milieu de l’année et en 1950 au milieu du siècle. 

De façon plus sérieuse, cet homme pouvait ingérer tout ça, car il buvait une grande quantité d’eau et d’huile minérale durant ses spectacles, ce qui avait pour effet que les petits morceaux ne coupaient pas sa gorge. De plus, il souffrait du trouble psychologique de Pica, un trouble d’alimentation qui pousse les personnes atteintes à vouloir manger des substances en grande partie non nutritives. Aussi, les médecins ont déterminé que Lotito possédait une épaisse muqueuse dans l’estomac et les intestins qui protégeait les parois de ses organes de blessure et un suc digestif (acide gastrique) particulièrement puissant. Par ce fait, il pouvait digérer certains matériaux plus durs, mais étrangement il était malade lorsqu’il mangeait des aliments mous comme des bananes ou des œufs durs. 

L’évolution de la plume au pousse-mine

Cet article portera sur l’histoire palpitante et pratique des trois outils de dessin et d’écriture qui ont perduré jusqu’à aujourd’hui. Préparez-vous à lire un texte facile à lire et vous aurez finalement les résultats du questionnaire à la fin! Bref, sans plus tarder, commencez votre lecture!

Avant le crayon de bois, la plume à encre était utilisée. Celle-ci est un instrument d’acier ou d’or taillé en bec servant à écrire avec de l’encre en faisant une pression pour faire tomber le liquide sur la feuille. Il fallait souvent la recharger avec de l’encre grâce à un encrier et elle ne laissait pas de place à l’erreur. 

Pourtant, plusieurs artistes continuent à l’utiliser grâce à sa richesse dans le trait qui offre différents types de grosseurs. Ce n’était pas un outil très facile à manœuvrer, surtout pour les petits qui apprenaient tout juste à écrire ! 

Alors, les chercheurs ont fini par trouver une nouvelle alternative: le crayon de bois. Sa première représentation fut faite par le naturaliste suisse Conrad Gessner en 1565, c’était une idée révolutionnaire ! 

Nicolas-Jacques Conté fut chargé de régler la pénurie de crayons en France et en quelques jours il eut l’idée de broyer du graphite (servant à la coloration) avec de l’argile (pour renforcer sa solidité) pour inventer la première mine utilisable. Pour cela, il a gagné la médaille d’or d’art et métiers en 1800. C’est lui qui a inventé la recette de crayon tel qu’on l’utilise encore aujourd’hui. Il existe plusieurs types de mine de crayon de bois, comme vous l’avez probablement reconnu à l’extrémité de votre crayon. 

La marque H (pour hard) représente une mine sèche, dure et claire, la marque B (pour bold) symbolise une mine grasse et foncée qui s’use plus rapidement. Puis, il y a les variantes entre les deux. Les crayons de bois sont des outils très simples et faciles à utiliser, il ne faut que les aiguiser lorsque la mine se désintègre et en acheter un nouveau lorsqu’il cesse d’exister! Oui, ils causent un certain impact environnemental, mais les entreprises sont plus conscientes sur le sujet et se tournent de plus en plus vers des crayons de bois écologiques et responsables.

Le pousse-mine, aussi nommé porte-mines, crayon mécanique, crayon automatique ou même critérium en France, fut breveté pour la première fois en Angleterre en 1822 par Sampson Morgan et Gabriel Riddle. En 1877, le pousse-mine à ressort fit son apparition et en 1895, un système de recharge de mines. Les premiers porte-mines avaient un estampillage « SMGR » pour la compagnie de Sampson Morgan et Gabriel Riddle. Malheureusement, le bombardement de leur usine lors de la Seconde Guerre mondiale mit un terme à leur entreprise. Les pousse-mines ont fait fureur, puisque les personnes n’avaient plus à aiguiser leur crayon et la pointe gardait toujours la même épaisseur.

Encore aujourd’hui, les pousse-mines et les crayons de bois sont toujours très utilisés dans les écoles. C’est pour cela que les résultats du questionnaire d’avant la relâche, nous serviront à voir pour quel contexte chacun des deux est le plus utilisé au collège. 

En général, 77,2% des élèves du Mont-Saint-Louis préfèrent les porte-mines que les crayons de bois; 69,8% utilisent un pousse-mine pour prendre leurs notes en classe et 67,5% des étudiants se servent d’un crayon de bois pour dessiner sur papier.

Vous en savez maintenant beaucoup plus sur les crayons de bois et les porte-mines, lequel est le meilleur? C’est à vous de décider et de vous renseigner sur le sujet, c’est tout un monde en soi. Merci beaucoup à ceux qui ont répondu au questionnaire et bonne lecture du Déclic!

Un projet à l’eau…

Durant les dernières semaines, quatre élèves ont commencé un projet pilote d’hydroponie. Voici l’envers du décor!

Tout d’abord, l’hydroponie, c’est quoi? C’est faire pousser des plantes dans l’eau, donc sans terre. Les racines des plantes trempent dans l’eau ce qui fait qu’elles n’ont pas à être arrosées. L’hydrologie est très pratique dans notre contexte où nous ne pouvons pas s’occuper d’elles très régulièrement.

L’hydroponie a déjà été utilisée par le comité MSL en vert pour faire pousser les plantes qui ont été vendues au marché de Noël. Cette fois-ci, nous tentons de faire pousser nos plantes directement dans la cafétéria dans le but d’acheter un type de meuble plus esthétique que celui utilisé actuellement. Nous tentons de voir si les élèves sont capables de ne pas toucher ni endommager nos plantes même si elles sont à portée de main.

Passez voir nos beaux plants de basilic près de la plonge!!!

« Fungus » fascinants

Les champignons ne sont pas que des moisissures mortelles rouges aux points blancs… Il en existe une grande diversité partout sur la planète et aucun n’est identique. Voyez par vous-même!

Le champignon le plus vénéneux : l’amanite phalloïde.
L’amanite phalloïde (surnommée le chapeau de la mort) qui fait tant de ravages en Europe n’existe pas au Québec (heureusement) ou, du moins, elle est très rare. Elle est très dangereuse et peut causer la mort si elle est consommée. Elle ressemble beaucoup à certains champignons comestibles. 

Le champignon le plus effrayant : l’oreille de Judas.
Ce champignon, fait en forme d’oreille humaine (ce qui le rend effrayant), vit sur du bois mort, surtout sur des conifères. Il est de couleur brune avec des accents de cannelle, à texture élastique et gélatineuse. On le mange surtout pour sa texture, parce qu’il n’a pas un goût très prononcé. En Chine, on le fait sécher et on l’utilise dans des soupes.

Le plus goûteux : le pied bleu.
Le pied bleu se distingue par un chapeau, un pied et des lamelles (bandes sous le chapeau) lilas, gris lavande, ainsi que par sa croissance sous les conifères. Excellent et comestible, il a un goût doux. De plus, il possède des propriétés médicinales.

Le plus grand : l’armillaire ostoyae.
Le plus gros champignon trouvé au monde est de cette espèce. Il est comestible s’il est bien cuit. Il n’a ni odeur, ni saveur particulière. Il pousse en groupe, rarement solitaire. Le plus gros champignon au monde est dans un parc national en Suisse et il serait vieux de mille ans.

Le plus étrange : le cordyceps.
Le cordyceps est souvent en forme de massues ou de pointes de lances. Sa particularité est qu’il parasite (il pousse et se nourrit de celui sur lequel il est accroché) dans le sol des forêts, des larves ou des cocons de papillons enfouis dans la terre. Il n’est pas comestible, mais il a des propriétés médicinales.

Le plus bioluminescent : le mycena chlorophos.
Le mycena chlorophos est un champignon bioluminescent. C’est-à-dire qu’il brille dans le noir. Dans la lumière, il est blanc, mais lorsqu’il est dans la noirceur, il émet une lumière jaune pâle (qui apparaît verte). Il pousse sur le bois, surtout dans les forêts. 

Le plus coloré : l’hygrophore conique.
Le chapeau coloré de l’hygrophore conique semble venir tout droit du royaume des gnomes. Il est orange vif quand il sort de terre, mais devient mauve au fur et à mesure de sa croissance pour terminer entièrement noir. Il est comestible, mais sans odeur ni goût.

Le stéréotype du champignon : l’amanite tue-mouches.
Quand on vous dit « champignon », vous pensez sûrement à l’amanite tue-mouches popularisée par les jeux vidéo. Avec son chapeau de couleur jaune vif à rouge et orné de verrues blanchâtres, il attire l’attention dans nos forêts. C’est un des champignons les plus connus au monde. Il pousse partout et sur tous les continents. Son nom vient du fait qu’il était utilisé dans les boulangeries en Europe pour tuer les mouches : on laissait le champignon tremper dans un bol avec un peu d’eau et de sucre, ce qui engourdissait les mouches. Elles n’en mouraient pas, mais tuer une mouche engourdie est plus facile.

Le plus mignon: le cyathe en vase.
Le cyathe en vase est formé par un pied en forme de gobelet qui imite un nid d’oiseau rempli d’œufs blancs. Si vous trouvez un nid d’oiseaux en automne, vous avez alors sûrement trouvé ce champignon. Il n’est pas comestible bien qu’il soit très mignon.

Le plus carnavalesque : la crinière de lion.
La crinière de lion rappelle un animal et remporterait certainement le prix du champignon le plus original ! Il s’agit d’une espèce menacée, donc il est difficile à trouver. Il possède des propriétés médicinales. C’est aussi un bon comestible avec une texture semblable à celle de la chair de crabe ou de homard. Les véganes l’utilisent comme steak.

« Ce rabais prend fin dans 8:36:04 »

« Dis-moi ce que tu portes, je te dirai qui tu es »
La saison estivale approche à grands pas et la plupart d’entre nous commencent à refaire leurs provisions de vêtements. Pourtant, nombreux sont ceux et celles qui font l’erreur d’encourager la fast-fashion. Malgré ce que beaucoup d’influenceurs semblent inconsciemment afficher, non, il n’y a aucune fierté à arborer des vêtements dont l’histoire est la suivante: enfants exploités, esclavagisme, insalubrité, gaz à effet de serre, animaux morts et dépotoirs.

Le temps file! 
La fast-fashion est un terme désignant une mouvance très éphémère de la mode caractérisée par un renouvellement extrêmement rapide des collections et des prix très bas. Elle est souvent promue par des messages créant un sentiment d’urgence et de rareté visant à nous faire acheter rapidement sans trop réfléchir.

À quel point c’est grave?
La fast-fashion a un immense impact sur la nature, que ce soit autant sur la faune que sur la flore. Des sites magnifiques sont démolis à cause des déchets empilés n’importe où, l’air est pollué puis rend les gens malades et les sols sont contaminés, ce qui intoxique les animaux. En effet, les vêtements conçus dans cette optique sont constitués de microparticules de plastique qui se font éventuellement relâcher dans les cours d’eau. Il est connu que la pollution des océans est un des plus gros enjeux pour notre planète. Aussi, une très large proportion des vêtements de la mode rapide finit dans des sites d’enfouissement, donc en plus de libérer des toxines dans les nappes phréatiques dues à la piètre qualité des produits, des animaux en subissent les conséquences et deviennent gravement malades.

Tant de recherche pour… vous exploiter
Le neuromarketing est un anglicisme signifiant l’étude des mécanismes cérébraux gérant le comportement des consommateurs. À partir de ces constats, les industries prévoient leur coup et font du marketing pour inciter les gens à consommer de plus en plus, ce qui est très avantageux pour elles, évidemment, mais qui a de graves répercussions à long terme.

Qualité Wish
Vous avez peut-être remarqué que les vêtements commandés sur des sites comme Shein ou Temu sont parfois de mauvaise qualité. En plus d’être la majeure partie du temps plagiés d’autres collections plus réputées, les fibres utilisées sont souvent toxiques et elles s’abîment facilement. L’objectif de faire perdurer les vêtements dans le temps comme il en était question auparavant, ce n’est pas dans leurs valeurs… Ça veut dire qu’après seulement quelques lavages, vos vêtements sont ruinés et, quelle surprise, il faut en racheter de nouveaux. 

Et pour la livraison?
Évidemment, le shipping est aussi un facteur de dommages très important. Pensez à tous les vêtements produits en Asie ou en Afrique qui sont importés sur d’autres continents par avion ou par bateau, avant d’être envoyés ailleurs par gros camions et d’être parfois même retournés à leur lieu de départ… Encourager les industries locales apporte une moins grande quantité de pollution dont beaucoup moins de ressources sont mobilisées pour un simple chandail qui semblait cute sur internet.

Des enfants dans le noir, la chaleur et la mort
Puisque ces vêtements sont très peu coûteux, ils sont produits dans des pays en voie de développement comme le Bangladesh où les ouvriers mettent leur vie en danger dans des ateliers insalubres. En effet, les ateliers sont extrêmement chauds ou à l’inverse extrêmement froids, car il n’y a aucun système de régulation de la température. Des mesures sont également prises pour s’assurer que les travailleurs restent concentrés sur leur tâche; les fenêtres sont bloquées par des draps pour éviter de se laisser distraire par la lumière du jour. Les murs sont fissurés et les installations sont dans un état précaire, aucune protection n’est fournie pour l’utilisation très fréquente de produits chimiques dangereux, etc. Comme l’objectif est de faire de l’argent, des centaines d’enfants sont victimes de ces désastreux traitements pendant que nous achetons naïvement de jolis vêtements trouvés sur internet.

À moins que vous soyez partant pour un voyage humanitaire…
C’est certain qu’à petite échelle, on ne crée pas nécessairement de pétition ou on n’organise pas de die-in comme certains l’ont déjà fait. Il y a cependant plusieurs mesures faciles qui peuvent faire une immense différence si tout le monde s’y met:

• Encourager et boycotter: Tout simplement arrêter de consommer la fast-fashion et valoriser à la place les vêtements de bonne qualité provenant de magasins respectables peut sembler être un sacrifice, mais cela en vaut la peine.
• Réduire notre consommation: La solution pour éviter la surconsommation est étonnamment de… consommer moins! Juste réduire la quantité de produits achetés et importés chaque année permet d’économiser pour de la plus grande qualité, donc des vêtements durables!
• Donner à des friperies: Les mythes autour des friperies devraient être déconstruits; la plupart des vêtements présents sont en très bon état, en plus d’être à faible coût. Y donner ses vêtements trop petits ou que vous n’aimez plus est très gratifiant, en plus d’être très aidant sur le plan environnemental.
• Effectuer des échanges de vêtements entre amis: Rien ne vous empêche d’échanger des vêtements moins ajustés ou que vous êtes tannés de porter avec vos amis pour remplacer une journée de magasinage toujours trop coûteuse…
• Passer le message: Un des principaux obstacles à la réussite de l’humanité côté environnemental est la désinformation ou le manque de connaissances. Le seul fait d’en parler incite les gens à pousser leurs recherches et éventuellement à modifier leurs comportements pour les rendre plus écologiques, donc pourquoi pas glisser un mot par rapport à l’horreur de la fast-fashion?

Sur quelles marques miser pour le futur?

En voici quelques exemples.

✅Patagonia 
Patagonia est une marque californienne de vêtements de sport qui se démarque par son activisme. En plus d’afficher des produits éco conçus comme du coton biologique, elle fait partie du mouvement 1% pour la planète, signifiant que 1% de toutes ses ventes est remis à des organisations non gouvernementales qui luttent pour la protection de l’environnement. N’hésitez pas à aller jeter un coup d’œil à leur site web pour constater toute leur implication!

✅Meemoza
Cette entreprise montréalaise dont les vêtements sont faits à la main au Québec a pour but d’offrir un assortiment de pièces intemporelles et de haute qualité pouvant donc être portées durant de nombreuses saisons afin de réduire l’envie de surconsommer. Ses nouveaux matériaux sont toujours écoresponsables/certifiés biologiques (bambou, coton bio, etc.) et ses matériaux naturels sont cultivés sans pesticides. Aussi, cette compagnie réutilise les matériaux non utilisés par d’autres manufactures en plus d’emballer ses commandes simplement dans des enveloppes et boîtes recyclées.

✅Knowledge Cotton Apparel
Cette entreprise a comme fierté leurs pratiques biologiques régénératives, ce qui veut dire qu’en maximisant la fixation du carbone dans le sol, elle augmente la matière organique riche en celui-ci. Le tout réduit le CO2 dans l’atmosphère, donc inverse l’effet de serre! En comparaison à l’agriculture industrielle, Knowledge Cotton Apparel emploie des techniques comme le compostage ou la rotation des cultures pour améliorer l’état des sols et de la biodiversité. Leurs efforts préviennent la déforestation et stoppent la propagation de la désertification qui sont très néfastes pour l’environnement. Tout cela a lieu en Inde où les familles d’agriculteurs tirent profit du commerce équitable et où la qualité des sols s’améliore chaque jour.

✅Nudie Jeans
L’entreprise Nudie Jeans se démarque par ses nombreuses mesures de recyclage formant à la longue un cycle de consommation saine. Effectivement, ils offrent par exemple un service permanent de réparation gratuite de leurs vêtements. Aussi, lorsqu’on rapporte une ancienne paire de jeans de cette marque, un rabais de 20% est offert pour une nouvelle paire alors que l’ancienne est réparée (si nécessaire) et revendue. Le tout vise à réduire la quantité de déchets et encourage la réutilisation des vêtements usagés.

Il existe évidemment plein d’autres marques de vêtements éthiques et écologiques à explorer et encourager, comme Samsoe Samsoe, Armedangels, Circle sportswear, Thinking mu, Jan’n June, Colourful standard, Kinds of indigo, Mec, etc.

À éviter à tout prix!
❌Shein
❌Forever 21
❌Wish
❌Pretty Little Thing
❌Temu

Ces marques de vêtements sont reconnues pour non seulement utiliser des matériaux nocifs et très néfastes pour la planète, mais elles ne respectent pas non plus certaines normes de sécurité reliées par exemple au lieu de travail des employés. Ceux-ci sont d’ailleurs sous-payés dans la majorité des cas, donc ils ne peuvent pas subvenir à leurs besoins vitaux et à ceux de leur famille sans effectuer un nombre irréel d’heures de travail dans des conditions exécrables.

Soyons solidaires
Soutenir les industries éthiques, locales et écoresponsables, ça vaut beaucoup plus que de surconsommer des vêtements à l’histoire honteuse. Cesser d’encourager la fast-fashion peut sembler être un grand sacrifice, mais rappelez-vous pourquoi vous le faites, car ça mérite d’être fait. Faire sa part n’est pas compliqué et si tout le monde s’y met, on finira assurément par surmonter les changements climatiques qui nous menacent davantage chaque jour.

À fond le ski !

L’hiver 2023-24 a certainement été un des plus chaud depuis les dernières années. L’absence de neige et les températures bien trop élevées n’ont pas aidé les adeptes assidus de sports d’hiver. Un de ces sports qui a vu sa saison écourtée trop tôt est nul autre que le ski de fond.

Un peu moins populaire que le ski alpin, le ski de fond se pratique depuis bien longtemps, mélangeant endurance et technique. Plutôt facile pour les gens qui débutent, le ski peut rapidement devenir assez complexe pour les plus expérimentés. Toutefois, l’équipement de ce sport ne se compose pas toujours uniquement de bâtons et de skis, il faut donc parfois s’y connaître davantage si on veut bien en profiter.

Différents types
Tout d’abord, il faut bien savoir différencier les différents types de skis. Les plus courants sont les skis à cire où il faut justement… les cirer. En effet, selon les températures, diverses cires doivent être appliquées en dessous du ski. Par exemple, lorsqu’il fait entre -2 et -10 °C, on utilise de la cire bleue et lorsqu’il fait plutôt chaud, autour de 0 °C, on en prend de la rouge (fortement désagréable à apposer pour ceux qui s’y connaissent un peu). En effet, imaginez de la colle mélangée à de la guimauve fondue, tout cela, deux fois plus collant. Pour en avoir eu collée à mes gants pendant 10 km de ski, je vous le garantis, c’est non seulement désagréable, mais aussi assez peu efficace. C’est pourquoi on privilégie alors une autre sorte de skis.

Courte saison
Comme mentionné plus tôt, cette saison de ski de fond n’a vraiment pas été la meilleure et la majorité des centres aux alentours de Montréal ont fermé précocement. La température a vraiment atteint des sommets élevés pour un mois de mars. C’est pourquoi on espère ne pas se ramasser avec une tempête de 30 cm de neige en avril !

LE PLUS GROS TRANSFERT DE L’HISTOIRE

Lewis Hamilton
La carrière de Hamilton commence en 2007 avec l’écurie McLaren Vodafone. Lors de sa première saison, Lewis était coéquipier avec le double champion du monde Fernando Alonso. Durant sa première saison, il réussit à devenir vice champion du monde en finissant deuxième du championnat. Ensuite, dès sa deuxième saison avec McLaren, où il avait comme coéquipier Heikki Kovalainen, Hamilton devient pour la première fois champion du monde de Formule 1. Par la suite, il passera les quatre prochaines saisons, donc de 2009 à 2012, avec McLaren où il finira 5e, 4e, 5e et 4e du championnat. Ses coéquipiers durant ces années étaient pour une saison de plus Heikki Kovalainen et Jenson Button, champion du monde de Formule 1, pendant les trois suivantes. 

Après son aventure chez McLaren, Lewis Hamilton décide de prendre un risque en signant chez Mercedes pour la saison 2013. Cette écurie est revenue dans le championnat de Formule 1 en 2010 après une absence de 55 ans. Lors de sa première saison avec Mercedes, Lewis finit 4e du championnat avec comme coéquipier Nico Rosberg. Ensuite, lors des trois saisons suivantes chez Mercedes, donc de 2014 à 2016, Hamilton mène de durs combats en piste avec Rosberg où il réussit à remporter le championnat deux fois en 2014 et 2015 tandis que Nico l’emporte en 2016. Lewis est à ce stade-ci de sa carrière triple champion du monde. Après la saison 2016 son coéquipier Nico Rosberg prend sa retraite en tant que champion du monde ce qui laisse place à Valtteri Bottas comme coéquipier pour Hamilton. 

Pour poursuivre, après 12 saisons avec Mercedes, incluant 2024, Lewis Hamilton décide de signer chez l’une des plus prestigieuses équipes qui est Ferrari pour la saison 2025. Cette décision a été un choc pour tous les partisans de Formule 1. Ce que les partisans ont également trouvé curieux, c’est qu’il annonce cette nouvelle avant le début de la saison 2024, alors qui roulera seulement pour Ferrari en 2025. Cette situation force Lewis Hamilton à faire une saison de plus chez Mercedes et Carlos Sainz, le pilote qu’il remplacera chez Ferrari, à faire une saison de plus chez Ferrari. 

Maintenant, pourquoi aurait-il choisi de signer chez Ferrari en fin de carrière? D’après plusieurs, une des principales raisons serait qu’il voudrait réussir dans l’écurie où Michael Schumacher a eu son succès ce qui ferait qu’il serait définitivement considéré comme le meilleur pilote de l’histoire de la Formule 1. Également, ça serait parce que Ferrari lui offrirait des choses que Mercedes ne lui offrirait pas après sa carrière, comme devenir ambassadeur de l’écurie ou encore soutenir ses projets actuels et les causes qu’il défend. 

Voici ce qui résume l’incroyable carrière de Lewis Hamilton et, croyez-moi, il pourrait encore nous surprendre dans les prochaines années!

Découvrez l’aventure éducative ludique

Plongez dans 3 jeux captivants pour chaque matière!

Le mariage entre l’éducation et les jeux vidéo donne une immersion éducative exceptionnelle où les frontières entre l’apprentissage et le divertissement s’estompent, offrant une expérience captivante à travers une sélection minutieuse de jeux vidéo. Chaque titre a été soigneusement choisi pour non seulement éduquer, mais également pour stimuler la créativité et susciter la curiosité.

Arts plastiques:

Journey – Un chef-d’œuvre artistique interactif où le désert devient une toile pour vos propres découvertes visuelles et émotionnelles.

Concrete Genie – Transformez les murs gris en toiles vivantes, laissant votre créativité artistique s’épanouir dans un monde magique.

Oxenfree – L’art visuel de ce thriller surnaturel crée une atmosphère envoûtante où le mystère et la beauté se fondent en une expérience immersive.

Anglais:

The Witcher 3: Wild Hunt – Plongez dans un univers riche en narration, tout en perfectionnant vos compétences linguistiques dans un contexte médiéval fantastique.

Life is Strange – Explorez des thèmes narratifs complexes avec un dialogue significatif pour vous permettre d’améliorer votre compréhension de l’anglais.

Brothers: A Tale of Two Sons – Un jeu centré sur la narration et les interactions, idéal pour perfectionner votre anglais de manière immersive.

Que ce soit dans les mondes virtuels, les intrigues narratives ou les défis interactifs, ces jeux offrent une porte d’entrée captivante vers un apprentissage engageant où la découverte devient une aventure. Embarquez pour ce périple éducatif, alimenté par la fascination du jeu vidéo.

Quel prof es-tu?

Depuis deux ans, nous faisons des questionnaires « Quel prof es-tu? ». Place à la troisième édition avec des professeurs de secondaire 3 !

1. Quelle est ta couleur préférée?

?Vert
?Bleu
?Rouge
❄ Noir

2. Comment te rends-tu à l’école?

?En voiture
?En vélo
?À pied
❄ En voiture électrique

3. Quel est ton déjeuner habituel?

?Bol de fruits et yogourt avec du granola
?Sandwich au beurre d’arachide
?Toast au beurre d’arachide
❄ Café avec Mini Wheats à la cassonade

4. Quelle est ta plus grande qualité?

?Avoir un bon sens de l’humour
?Être patient.e
?Être ouvert.e d’esprit
❄ Être généreux.se

5. Quel est ton plus gros défaut?

?Être impatient.te
?Être orgueilleux.se
?Être retardataire
❄ Être rancunier.ère

6. Quel est l’animal que tu aimes le moins?

?Le chat
?La sangsue
?L’écureuil
❄ Le serpent

7. Quel est ton album préféré?

?Use your illusion 1 et 2 – Guns N’ Roses
?Kind of blue – Miles Davis
?Quatre saisons dans le désordre – Daniel Bélanger
❄ Harmonium – Harmonium

8. Quelle célébrité trouves-tu la plus craquante?

?Ophélie Winter (jeune)
?Charlize Theron
?Brad Pitt
❄ Romain Gary

9. Quel est l’élément primordial sur une pizza selon toi?

?et ?Fromage
?et ❄Sauce tomate

Tu as obtenu le plus de ?! Tu es M. Leclair.

Tout comme M. Leclair, tu es une personne cultivée qui possède beaucoup de connaissances sur divers sujets. Tu as un talent pour captiver l’attention des autres grâce à tes histoires fascinantes.

Tu as obtenu le plus de ?! Tu es M. Bélisle.

Comme M. Bélisle, tu es une personne drôle qui aime faire rire les autres. Tu n’hésites pas à plaisanter à propos de toi-même. De plus, tu es également très loyal envers tes proches ainsi que tout ton entourage.

Tu as obtenu le plus de ?! Tu es Mme Laflamme.

Tel que Mme Laflamme, tu es une personne enthousiaste face à la vie qui voit le bon côté des choses. Ton sourire et ta bonne humeur sont contagieux et beaucoup de personnes t’apprécient, toi et ton grand cœur.

Tu as obtenu le plus de ❄! Tu es Mme Lavoie.

Comme Mme Lavoie, tu es une personne très travaillante et à son affaire. Une de tes grandes passions est la littérature, mais par-dessus tout, tu aimes voyager partout autour du monde. Partir à l’aventure dans des endroits reculés ne te fait pas peur, au contraire. Tu as également un grand cœur et tu aimes aider les gens.

Quel type de curiosité possèdes-tu ?

 Connais-tu les tests de personnalité? C’est une façon amusante d’en apprendre plus sur toi-même ou d’avoir des idées d’activités en fonction de ta personnalité. Pour chaque situation, sélectionne l’option que tu aurais choisie dans la réalité et comptabilise tes résultats pour apprendre à quel point tu es curieux(se)!

Situation 1: Ton ami(e) te propose d’aller voir une exposition d’art au musée. Que réponds- tu? 

?: Bof… une autre fois.
☁️: Oh oui! Je suis trop excité(e)! Ça parle de quoi?
?: Seulement si c’est sur les  jeux vidéos…

Situation 2: Tu dois choisir une nouvelle activité parascolaire pour le reste de l’année, que choisis-tu?

?: J’ai trop de devoirs, donc je ne vais pas en faire…
☁️: Le club de donjon et dragon, j’ai trop envie d’essayer!
?: Juste la même que la dernière session, on ne va pas se casser la tête…

Situation 3 :  Tu es pigé(e) au hasard pour faire le voyage scolaire  que ton école propose de faire sans payer. Comment réagis-tu? 

?: Je vais m’ennuyer de ma switch, j’espère que ça ne sera pas trop fatiguant…
☁️: Je vais directement faire ma valise!
?: Ça dépend s’il y a mes amis.

Situation 4: Le comité Point de vue de ton école  organise les fêtes de la culture, donc il y aura des dîners spéciaux à la cafétéria tout au long de la semaine. Quel jour choisis- tu?

?: Je vais apporter ma boîte à lunch, de toute façon je ne veux pas attendre à la file de la caf.
☁️: Je vais aller y manger tous les jours! Ça va être très intéressant d’en apprendre plus sur les différentes cultures.
?: Je vais sûrement y aller un jour si je suis libre.

Situation 5: Tu dois faire une présentation orale sur un animal étrange. Lequel choisis-tu?

?: Mon chien, il est vraiment bizarre : il ronfle!
☁️: J’ai entendu parler d’un poisson qui s’appelle le blobfish, il est vraiment drôle.  
?: Probablement la tarentule, j’avais fait un projet dessus l’année dernière, ça ne va pas être trop compliqué, même si l’animal est vraiment spécial.

Compte le nombre de chaque symbole que tu as eu en fonction de l’option que tu aurais choisie pour chaque question et regarde si tu as eu une majorité de…

?: Tu n’aimes pas te poser trop de questions, car tu es souvent paresseux(se) ou fatigué(e) à cause de l’école. Tu ne t’intéresses pas vraiment à d’autres choses que les domaines dans lesquels tu passes le plus souvent de temps. Essaie d’en apprendre plus sur les autres, car tu verras, tu découvriras des choses dont tu ne te doutais même pas jusqu’à maintenant! Continue quand même à faire des choses que tu aimes : tant que tu te reposes bien et que tu es heureux(se), tout va bien.
☁️: Tu veux toujours tout savoir et s’il y a quelque chose que tu ne comprends pas dans n’importe quelle sphère de la vie, tu vas tout faire pour en apprendre plus. C’est une belle qualité, continue de cultiver ton savoir, mais fais attention à ne pas trop te mêler des affaires des autres.
?: Tu te poses parfois des questions et tu aimes apprendre, mais tant que ça ne te fatigue pas. Il faut aussi que tu sois intéressé(e) par un sujet pour vouloir en apprendre plus. Bravo pour ton talent à chercher, mais intéresse-toi aussi à de nouvelles choses!

Beau printemps, quand reviendras-tu?