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Décembre 2022

SPÉCIAL NOËL

LA UNE

LES ENSEIGNANTS DÉVOILENT LEURS TRADITIONS DE NOËL

Par Camille Das Eiras, 3e secondaire

Saviez-vous que de nombreuses traditions reliées à la fête de Noël sont nées dans l’Antiquité romaine ?

Au 7e siècle avant Jésus-Christ, dans la semaine du solstice d’hiver, les Romains célébraient une fête qui s’appelait la fête des Saturnales en l’honneur de Saturne, dieu du temps. Ils décoraient les maisons avec des décorations rouges et vertes et offraient des figurines aux enfants. Pour ma part, j’ignorais totalement ce fait, mais c’est monsieur Leclair, enseignant de civilisations classiques, qui me l’a appris lors d’une entrevue exclusive !

Puisque le temps des Fêtes approche, je me suis demandé ce que nos professeurs faisaient à Noël. J’ai donc interviewé trois de nos enseignants favoris, soit monsieur Philippe Leclair (enseignant de civilisations classiques), monsieur Louis-Bernard Campbell Allaire (enseignant d’éthique et culture religieuse) ainsi que madame Valérie Lavoie (directrice de classe).

Vous l’aurez compris : cet article contiendra leurs meilleures traditions et anecdotes de Noël !

Le repas

En premier lieu, j’ai abordé le thème du repas incontournable de Noël.

Alors que messieurs Campbell Allaire et Leclair optent pour la traditionnelle dinde, les patates pilées et les autres accompagnements, madame Lavoie prépare un déjeuner de Noël très spécial pour sa famille, ne laissant place à aucun espace vide sur la table. Cette tradition lui vient de sa mère.

Les cadeaux

J’ai ensuite partagé mon intérêt concernant leurs pires et meilleurs cadeaux de Noël. Après tout, qu’est-ce qu’un Noël sans cadeaux ?

Mais qu’arrive-t-il lorsque le cadeau en question est une paire de bas de laine offerte par grand-maman ? Lorsque monsieur Leclair avait 8 ans, il fut incapable de cacher sa déception face à ce présent ! Monsieur Campbell Allaire, lui, exprime son grand enthousiasme face à sa Nintendo 64 et son désarroi envers une poupée Fanfreluche (une série jeunesse télévisée des années 70) offerte par sa grand-mère. Finalement, madame Lavoie est marquée par le souci du détail de ses enfants qui fabriquent eux-mêmes leurs cadeaux pour elle. Malgré tout, elle fut étonnée du cadeau de son conjoint pratico-pratique, qui l’a surpris avec… un aspirateur !

Un Noël désastreux

Beaucoup de temps en famille, beaucoup de nourriture et beaucoup d’action : la fête de Noël est vouée à l’accident ! C’est pour cela que j’ai posé la question suivante : quelle est votre anecdote de Noël la plus désastreuse ? Voici leurs réponses exactes :

L-B.C.A. : Je suis déjà tombé sur la glace à l’extérieur et tous mes cadeaux se sont brisés ! Ils sont tous tombés dans l’eau ! Ma belle-famille n’était pas contente !

P.L. : C’était au Noël de 2021. Ma fille est née le 24 décembre, ce qui veut dire que mes enfants ont célébré Noël sans leurs parents, ce qui était bizarre. Ma fille a dû être hospitalisée pour un cas de jaunisse (ce qui est fréquent chez les nouveau-nés). La maman a non seulement passé Noël, mais aussi le Jour de l’An à l’hôpital. Ça a été un temps des Fêtes assez désastreux… Ça a été difficile de suivre la tradition du Père Noël, puisque nous n’étions pas là dans la nuit du 24 au 25. Nous avons dû nous arranger avec mes parents qui ont donné les mauvais cadeaux aux mauvais enfants, le lendemain matin. Disons que le Père Noël est très attendu cette année !

V. L. : J’ai des souvenirs d’enfance d’oncles qui se déguisaient en Père Noël, mais qui contribuaient seulement à ruiner le mythe parce qu’ils sentaient la même chose ! C’est probablement dans mes souvenirs les moins agréables : lorsque, finalement, la croyance n’était plus là… mais d’être quand même obligée de faire semblant d’y croire, parce que les parents l’imposaient !

Les traditions de Noël 

Pour ce qui en est des traditions amicales ou familiales, monsieur Leclair tient fermement à la réunion familiale de Noël. Son frère habitant loin et sa sœur habitant en Belgique, ils tentent du mieux possible de se réunir. Les bas de Noël sont également importants pour notre enseignant de civilisations classiques. Depuis son enfance, il possède un petit bas de Noël qui s’est finalement transformé en sac (« en poche de patates de Noël », dit-il) ! Il perpétue cette tradition avec ses propres enfants, mais ajoute avoir réduit la taille de ces sacs !

Madame Lavoie décrit ses traditions familiales comme un marathon de soupers de famille chez les grands-parents (dans les deux familles). C’est un moment intense, mais un vrai classique !

Monsieur Campbell Allaire, ses amis et leurs familles se rencontrent le 28 décembre pour un Noël entre amis. Il

fait également son sapin de Noël le premier dimanche de décembre, avec de la musique de Noël (« Charlie Brown Christmas » plus précisément) !

Les enfants s’en mêlent !

Ces trois enseignants ont tous un ou plusieurs enfants. Je me demandais donc si ces derniers étaient sur la liste des enfants sages ou vilains… 

Monsieur Campbell Allaire m’a parlé du premier Noël de sa fille qui, du haut de ces cinq jours, fut fascinée par les lumières de Noël. 

Madame Lavoie m’a fait part de l’engouement de ses enfants face aux lutins de Noël qui jouaient de mauvais tours durant la nuit. Celles-ci furent dans tous leurs états le matin où, à leur réveil, la toilette était emballée de papier cadeau ! C’est également un plaisir pour les adultes d’inventer toutes sortes de tours, dit-elle. Ses filles s’attachent à ces personnages et n’avoueront jamais qu’elles n’y croient pas ou encore que les lutins ne sont pas réels. 

J’ai gardé mon anecdote favorite pour la fin. Elle concerne le fils de monsieur Leclair. Voici ce qu’il avait à dire :

P.L. : Ce qui est drôle avec les jeunes enfants, c’est que, pour eux, nos décorations sont des jouets. Ils ne voient pas pourquoi ils ne pourraient pas toucher ou jouer avec quelque chose. Il y a deux ans, mon fils (qui avait à l’époque un an et demi) a pris le sapin, alors que nous étions tous dans la cuisine et qu’il était seul dans le salon. Il a amené tout le sapin dans la cuisine, l’a traîné d’une pièce à l’autre avec toutes les décorations. Ça a arraché la prise électrique dans le mur, parce que, bien sûr, il y avait des lumières qui y étaient branchées. Nous avons une photo très célèbre de lui, dans la cuisine avec le sapin. Pauvre lui : il ne comprenait pas pourquoi tout le monde le regardait, pourquoi tout le monde était surpris.

Monsieur Leclair m’a d’ailleurs fait parvenir cette photo, afin que je l’ajoute à mon article. La voici !

Que nous soyons enseignants ou élèves, que nous soyons jeunes ou plus vieux, Noël restera à jamais une fête significative, mémorable et familiale.

Bonnes vacances et joyeux Noël à tous !

ÉDITORIAL

D’OÙ VIENNENT LES LUTINS DE NOËL?

Par Gabriel Marra, 2e secondaire

Nous allons aujourd’hui découvrir d’où viennent les célèbres lutins du Père Noël, ces créatures habillées de rouge et de vert qui fabriquent des cadeaux pour les enfants lors de la période de Noël.

Lutins maintenant

Selon la tradition, ces lutins venaient chez les enfants chaque jour, à partir de treize jours avant Noël. Ils déposaient dans leurs chaussures soit des récompenses ou des mauvaises surprises, selon le comportement de l’enfant durant l’année.

Aussi, en Islande, les lutins étaient d’abord connus pour être assez méchants, farceurs et malicieux. C’est ce qui diffère des lutins que l’on connaît aujourd’hui qui sont généralement rigolos.

Également, les lutins d’autrefois ressemblaient à ceci, ce qui est beaucoup moins joyeux que les lutins qu’on connaît de nos jours.

Lutins au début de leur existence

Il y a aussi la tradition québécoise de placer des lutins faisant des bêtises ou des gaffes très drôles que les enfants remarquent lorsqu’ils se réveillent, les quelques matins avant Noël. 

Lutins qui sont placés dans la maison

Cette tradition connue proviendrait du Saguenay–Lac-Saint-Jean ou un grand-père a inventé cette tradition. Ces lutins ont eu tellement un grand impact que toute la ville cherchait dans les magasins des lutins pour amuser les enfants.

ACTUALITÉS COLLÉGIALES

QUESTIONNAIRE DE PROUST AVEC M. VINCENT HAREL-DESGROSEILLERS

Par Hélène Rioux, 2e secondaire

1.         Un médecin légiste fait votre autopsie. Que retrouve-t-il dans votre estomac ?

Du chyme : une mixture épaisse, acide et trouble. Je sais : les humains, on est dégueu !

2.         Maintenant rendu au ciel, quelle personnalité désirez-vous rencontrer en premier ?

La personne qui a inventé le jeu « Marco Polo ». J’aimerais tellement lui demander pourquoi il a choisi ce nom. POURQUOI !?

3.         Que faites-vous lorsque vous attendez à une lumière rouge ?

J’analyse le danger. Je dois absolument rester calme. Garder la maîtrise de moi-même. Ne pas paniquer. Diminuer les battements de mon cœur. Ne pas penser au vide existentiel. Garder courage. Saisir l’occasion. Profiter de chaque instant. À gauche ? À droite ? Rien.

4.         On ouvre votre coffre-fort. Qu’y retrouve-t-on ?

Une famille d’hermines génétiquement modifiées (OGM) pour vivre dans un coffre-fort. Elles ont de l’ADN de poisson-chat. Ça leur donne de plus grandes moustaches très élégantes.

5.         Vous découvrez le secret de la machine à voyager dans le temps. Vers quelle époque voyagez-vous et pourquoi ?

Durant la partie supérieure du Maastrichtien du système Crétacé (entre -68,2 et -65,5 Ma). J’aimerais vérifier que les bébés tyrannosaures ont vraiment eu des plumes. Si c’est le cas, je considérerai qu’en dégustant du poulet, je mange en fait un de leurs descendants. Ça expliquerait aussi pourquoi les dindons sont aussi vicieux et tyranniques.

6.         À quel événement historique auriez-vous aimé assister ?

Le 3e mariage d’Henri VIII. Il avait de bonnes raisons de festoyer après son petit deuil. (Vous irez sur Wikipédia)

7.         Si vous aviez à chicaner un personnage pour une action faite par le passé, qui serait-il ?

Le réalisateur de « Riverdale » : trop de torses et un faux roux. J’ajouterais que les saisons 4, 5 et 6 sont particulièrement désagréables. Je regarderai la 7e avec désespoir.

8.         Si vous aviez le pouvoir de vivre encore 2000 ans, quels seraient vos projets ?

Je ferais semblant d’être un vampire et je me lancerais en politique fédérale. Je pourrais créer le parti Sang Bon Sens ! Je deviendrais ainsi le premier premier ministre entièrement nocturne de l’histoire de la fédération canadienne.

9.         Si vous étiez obligé de changer d’emploi, lequel choisiriez-vous ?

Dresseur acrobatique de moutons mérinos pour le Cirque du Soleil. Ce serait mignon et probablement un succès instantané en Nouvelle-Zélande. À moi, la richesse !

10.      Vous devez changer de nom pour une question de survie. Comment vous appelleriez-vous ?

Comme c’est une question de survie, je dois choisir un nom qui passera incognito, mais qui sonne cool. Probablement quelque chose comme Tite-Live dit le Padouan ou Jean-Pic de la Mirandole (appelez-moi Pico !).

11.      On vous offre la chance de jouer dans un film. Quel personnage aimeriez-vous incarner ?

Je serais la citrouille dans « Cendrillon ». J’ai toujours voulu savoir ce que ressentent les cucurbitacées quand elles sont confrontées à la magie, surtout celle des fées marraines.

12.      À côté de qui aimeriez-vous jouer dans le film ?

Dwayne Johnson (dit The Rock) question d’être le mieux chevelu des deux.

Merci à M. Harel-DesGroseillers pour cette entrevue !

CULTURE ET MONDE

L’AFFAIRE MÉCHINAUD

Par Audrey Dujardin, 5e secondaire

Aimez-vous lire sur les enquêtes jamais résolues ? Moi, j’adore ! J’en ai une intéressante à vous raconter qui tombe à point puisqu’elle s’est déroulée durant les festivités de Noël dans les années 70.

Installez-vous confortablement avec quelque chose à manger et à boire, je vais vous raconter l’affaire Méchinaud, aussi connue sous le nom de « l’affaire des disparus de Boutiers ».

Lors du réveillon de Noël 1972, une famille composée d’une mère, Pierrette (29 ans), d’un père, Jacques (31 ans), et de leurs deux enfants, Bruno (4 ans) et Éric (7 ans), se rendit chez leurs amis habitant sur la rue Plante dans la ville de Cognac, en France.

Vers deux heures du matin, après une soirée à bien manger et à rire, les parents décidèrent de quitter la fête pour rentrer chez eux en voiture. Ils n’avaient environ que quatre kilomètres à parcourir. Malheureusement, la famille n’arriva jamais à destination et elle manque toujours à l’appel aujourd’hui… 

Une semaine plus tard, inquiets de n’avoir aucune nouvelle de leurs enfants et petits-enfants, les parents de Jacques Méchinaud alertèrent la gendarmerie qui se rendit directement à la demeure familiale. Dans le réfrigérateur se trouvait de la nourriture avariée. Des cadeaux encore emballés garnissaient le sapin magnifiquement décoré. Un carnet de chèques était déposé sur la table de la salle à manger. Le plus étrange dans tout cela était qu’aucun objet ne manquait. Tout cela confirmait la thèse selon laquelle ils n’étaient jamais rentrés à la maison. 

Quelque temps plus tard, les découvertes de l’enquête détruisirent l’image de famille parfaite des Méchinaud. La mère entretenait une relation secrète avec un voisin du village et elle songeait à divorcer. D’après des proches, Jacques était au courant de la liaison depuis peu. Pourtant, selon les forces de l’ordre, cela ne pouvait pas être l’élément expliquant la volatilisation de la famille. 

Au cours des années 2011 à 2013, des fouilles sur des dizaines, voire des centaines de kilomètres carrés ont été menées dans la ville de Cognac, mais aucune preuve ni aucun indice ne fut amassé. De plus, lorsque des ossements furent retrouvés dans le cadre d’autres enquêtes et que de l’ADN fut prélevé, aucun n’était compatible avec ceux des Méchinaud. 

Par la suite, le service de police baptisa cette mystérieuse affaire « Bruneri 47 » en référence au prénom et à l’âge des deux enfants. Une adresse courriel a été créée afin de collecter le plus d’informations possible au cours des années suivantes, mais en vain… Les détectives explorèrent différentes pistes : rencontre imprévue, phénomène paranormal, fuite, terrible crime, nouvelle vie, mais aucune n’a abouti. Les recherches ont été relancées en 2020 et sont toujours ouvertes à ce jour.

Ce Noël, cela fera 50 ans que la famille a disparu. Quand vous rentrerez de votre réveillon, ayez une pensée pour la famille Méchinaud.

LE DÉMON DE NOËL

Par Maya Bélanger, 3e secondaire

Vous connaissez probablement le célèbre Saint-Nicolas. Connu pour donner des cadeaux le jour de Noël, il porte aussi le nom Père Noël. Cependant, saviez-vous qu’il aurait été accompagné du Krampus ?

En effet, dans l’ombre de notre cher Père Noël se trouve un monstre qui ressemble à la fois à un homme, à une chèvre et à un démon. Le Krampus ressemblerait donc à un homme sauvage aussi connu sous le nom de « Wilder Man ». Selon la légende, il serait le fils de la déesse Hel, la déesse de la mort dans la mythologie nordique.

La légende du Krampus serait originaire des régions alpines autour du 12e siècle. La légende de ce monstre ni bon ni mauvais raconte qu’il accompagnait Saint-Nicolas afin de punir les mauvais enfants. On dit qu’il apparaissait le 5 décembre, aussi connu comme le « Krampusnacht » (la « Nuit du Krampus »).

Le Krampus kidnapperait les enfants pour les transporter en enfer où il les punissait pour les ramener ensuite à leur demeure. Selon certains, le 5 décembre (journée dédiée à Saint-Nicolas), le Père Noël guérissait les malheureux enfants. Encore aujourd’hui, cette légende est présente dans certaines traditions. En effet, le 5 décembre, dans certaines régions alpines, les adultes célèbrent la « Krampusnacht ». Les adultes se déguisent alors en Krampus et effraient les passants.

Les curieux (et les braves !) parmi vous pourront visionner le film d’horreur « Krampus » (2015) avec Toni Colette et Michael Dougherty.

UNE RECETTE DE BISCUITS

Par Sara Aazarie Laplante, 1re secondaire

Vous ne savez pas quoi faire pendant les vacances de Noël ? Vous vous demandez ce que vous pourriez bien faire un jour de tempête ? Tous vos amis sont en train de skier sur une montagne incroyable ?

J’ai la solution pour vous !

Lancez-vous dans un projet de cuisine, sortez vos ustensiles et continuez la lecture de ce texte. Vous allez découvrir une recette impressionnante de biscuits aux pépites de chocolat. 

Vous pourrez faire environ 16 délicieux biscuits.

La préparation dure 15 minutes, la cuisson est de 24 minutes et il y a une réfrigération de 1 heure.

Ingrédients :

– 225 g (1 1/2 tasse) de farine tout usage non blanchie
– 2,5 ml (1/2 c. à thé) de bicarbonate de soude
– Une pincée de sel
– 170 g (3/4 tasse) de beurre non salé, fondu
– 210 g (1 tasse) de cassonade tassée
– 30 ml (2 c. à soupe) de sucre
– 1 œuf
– 1 jaune d’œuf
– Des pépites de chocolat

Préparation :

– Dans un bol, mélanger la farine, le bicarbonate de soude et le sel.

– Dans un autre bol, mélanger le beurre, la cassonade et le sucre à la cuillère de bois. Ajouter l’œuf et le jaune d’œuf. Mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène.

Incorporer les ingrédients secs et le chocolat. Couvrir et réfrigérer 1 heure ou toute une nuit.

– Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 190 °C (375 °F). Tapisser deux plaques de cuisson de papier parchemin.

– À l’aide d’une cuillère à crème glacée d’environ 45 ml (3 c. à soupe), former des boules de pâte. Déposer 5 à 6 boules de pâte par plaque en les espaçant.

– Cuire au four, une plaque à la fois, de 8 à 9 minutes ou jusqu’à ce que les biscuits soient légèrement dorés tout autour, mais encore très moelleux au centre. Laisser refroidir sur la plaque.

 Bonne préparation et bonne dégustation !

LA MEILLEURE BÛCHE DU QUÉBEC

Par Jules Normand, 1re secondaire

Comme vous le savez, Noël arrive à grands pas. Et qui dit « Noël » dit « dessert de Noël » !

Voici donc la recette de la meilleure bûche de Noël du Québec.

Pour cette recette, vous aurez besoin des ingrédients suivants :

Ganache

– 180 ml (3/4 tasse) de crème 35 %
– 170 g (6 oz) de chocolat noir, haché grossièrement
– 30 ml (2 c. à soupe) de liqueur à l’orange (facultatif)

Gâteau

– 150 g (1 tasse) de farine tout usage non blanchie
– 5 ml (1 c. à thé) de poudre à pâte
– 4 œufs
– 210 g (1 tasse) de sucre
– 10 ml (2 c. à thé) d’extrait de vanille
– 40 g (3 c. à soupe) de beurre, fondu et tempéré

Glaçage

– 260 g (2 tasses) de sucre en poudre
– 25 g (1/4 tasse) de cacao
– 225 g (1 tasse) de beurre non salé, ramolli
– 15 à 30 ml (1 à 2 c. à soupe) de crème 35 %

Pour la fameuse préparation de cette bûche, il vous faudra suivre les étapes suivantes : 

Ganache

Dans une petite casserole, à feu doux, chauffer la crème jusqu’à ce qu’elle commence à mijoter. Retirer du feu. Ajouter le chocolat et remuer jusqu’à ce qu’il soit fondu.

Laisser refroidir au réfrigérateur une heure. Ne pas la laisser figer.

Fouetter au batteur électrique jusqu’à ce qu’elle soit facile à tartiner.

Gâteau

Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 190 °C (375 °F).

Beurrer un moule de 38 x 25 cm (15 x 10 po) et tapisser d’un papier parchemin beurré. Laisser dépasser le papier de chaque côté pour faciliter le démoulage.

Dans un bol, tamiser la farine et la poudre à pâte. Réserver.

Dans un autre bol, fouetter les œufs au batteur électrique en ajoutant le sucre graduellement. Ajouter la vanille. Fouetter jusqu’à ce que le mélange épaississe et pâlisse, soit pendant environ 5 minutes.

Incorporer délicatement les ingrédients secs au mélange d’œufs. Ajouter le beurre en filet. Répartir la pâte dans le moule en prenant soin d’égaliser la surface.

Cuire au four 12 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dents inséré au centre du gâteau en ressorte propre.

À la sortie du four, saupoudrer une autre feuille de papier parchemin de sucre et y renverser le gâteau. Retirer le papier parchemin qui a servi à la cuisson.

Rouler le gâteau dans le papier (à partir de sa partie étroite) sur toute sa longueur. Laisser refroidir.

Glaçage

Dans un bol, tamiser le sucre en poudre et le cacao.

Dans un autre bol, battre le beurre au batteur électrique jusqu’à l’obtention d’un mélange crémeux. Ajouter le mélange de sucre en poudre graduellement et terminer avec la crème. Réserver.

Dérouler le gâteau. Tartiner la ganache sur toute la surface du gâteau. Rouler le gâteau. Découper une extrémité de la bûche à la diagonale en partant du coin jusqu’à 2,5 cm (1 po) d’épaisseur. Fixer ce morceau (nœud) sur le dessus de la bûche avec un peu de glaçage. Étendre le reste du glaçage sur toute la surface de la bûche.

Conserver au réfrigérateur et laisser tempérer 30 minutes avant de servir.

Avec les compliments du Déclic.

Bon appétit !

DIVERTISSEMENT

LES PIRES CADEAUX DE NOËL

Par Nicolas Nguyen, 3e secondaire

Dans un récent sondage, l’équipe du Déclic voulait savoir quel était le pire cadeau que vous pourriez recevoir à Noël. Voici les cinq principales réponses.

5e pire cadeau : Rien

Selon vous, le cinquième pire cadeau de Noël est justement de ne rien recevoir.

Évidemment, on s’entend que de ne rien recevoir est un peu triste et décevant. J’imagine que tout le monde souhaite quelque chose pour Noël. Certains veulent recevoir un cadeau matériel, comme un téléphone. D’autres souhaiteront un cadeau plus abstrait, comme le bonheur ou la santé.

Sachez qu’à chaque Noël, tout le monde reçoit un cadeau. Le bonheur d’être en famille et avec ses amis est un cadeau de la vie. Donc, vous n’aurez peut-être pas ce que vous espériez ; par contre, le bonheur est un présent que tout le monde mérite d’avoir. 

4e pire cadeau : Un cadeau que tu as déjà 

En avant-dernière position, vous souhaitez ne pas recevoir un cadeau que vous possédez déjà.

C’est un peu triste à dire, mais avoir deux fois la même chose deux années de suite peut être décevant pour la personne. La première fois, tu es très content ; mais la deuxième, ça devient un peu redondant. Imaginez si cela se répète à l’infini !

Mais, essayons de voir le verre à moitié plein. Si vous brisez votre cadeau, vous avez toujours celui-ci « de rechange ». Donc, cela démontre qu’il n’y a pas que de mauvaises choses qui peuvent arriver quand on a reçu deux fois le même cadeau.

3e pire cadeau : De la nourriture 

En 3e place, on retrouve la nourriture. Je ne sais pas vraiment pourquoi des élèves ont mis cette réponse, mais c’est vrai que de la nourriture n’est peut-être pas ce que l’on souhaite le plus au monde. On en mange tous les jours

De plus, plusieurs aliments précis ont été nommés, comme des fruits (particulièrement des oranges), des fèves au lard, des légumes, du poulet cru, de l’ail, etc.

Au moins, votre estomac sera content, lui. Il faut penser à tout le monde.

2e pire cadeau : Des vêtements 

Pour poursuivre, le deuxième pire cadeau que les élèves du Mont-Saint-Louis ont donné comme réponse est un vêtement. D’ailleurs, les chaussettes ont souvent été mentionnées.

C’est vrai que de recevoir des chaussettes, ce n’est pas le cadeau du siècle. Mais c’est peut-être mieux que

des vêtements laids, comme certains l’ont écrit dans le sondage. Il y avait aussi d’autres pièces telles que des chandails de laine ou encore des pantoufles.

Si je devais choisir entre des chaussettes ou des vêtements moches, je préférerais recevoir des chaussettes. Je pense que personne ne veut porter de vêtements qu’il trouve laids. 

Pire cadeau de tous : Des devoirs 

Selon vous, le pire cadeau de Noël serait des devoirs. C’est la réponse la plus populaire, d’après les résultats.

Le terme « devoir » relie plusieurs choses : les devoirs qu’on a à l’école, les cahiers de révision aux examens, des exercices sur une matière quelconque. Bref, tout ce qui est relié aux travaux scolaires.

Bien sûr, je comprends cette réponse : durant la période de Noël, on a envie de fêter avec notre famille et nos proches. On veut éviter tout contact avec les devoirs et c’est tout à fait compréhensible. De plus, les semaines avant les Fêtes sont souvent une période très chargée pour plusieurs d’entre nous et, donc, on veut se reposer par la suite. 

Je remercie toutes les personnes qui ont répondu au sondage du Déclic. C’est toujours un plaisir de savoir que vous êtes nombreux à nous répondre.

Toute l’équipe du Déclic et moi vous souhaitons un joyeux Noël et une bonne période des Fêtes.

Profitez-en, le congé de Noël n’est pas aussi long qu’on le souhaiterait.

TOUTE L’ÉQUIPE DU JOURNAL LE DÉCLIC VOUS SOUHAITE DE JOYEUSES FÊTES !