LA UNE

Y-A-T-IL RÉELLEMENT DES FANTÔMES À MONTRÉAL?

Par Émilie Therrien, 4e secondaire

En prévision de la célèbre journée d’horreur et de sucre qu’est Halloween, les élèves du Collège, accompagnés d’un guide, ont eu la chance de visiter le mont Royal et d’entendre des histoires qui donnaient la chair de poule. 

Le 27 octobre dernier, nous avons eu l’honneur d’arpenter le mont Royal d’une tout autre façon. En effet, Dominique Désormeaux, guide de la compagnie « 13 Spirits Paranormal », nous a raconté plusieurs légendes cauchemardesques en rapport avec des lieux populaires de Montréal, dont le mont Royal et les hôpitaux qui

l’entourent. L’ambiance d’Halloween a rendu cette petite sortie parfaite et notre guide nous a fait part de certaines anecdotes sur les fantômes que lui et ses collègues auraient rencontrés lors de visites de ces endroits hantés. 

Pour conclure, cette petite expédition nous a permis d’en apprendre plus sur ces lieux hantés au cœur de la ville et de passer une excellente soirée en compagnie d’autres élèves… et de fantômes !

ÉDITORIAL

LES ÉTAPES, TROP OU PAS ASSEZ

par Élizabeth Dubé, 3e secondaire

Au fil des ans, le Collège est passé par différents systèmes d’étapes. En effet, il y a quelques années, il y avait 4 étapes. Comme nous le savons tous, la pandémie de COVID-19 nous a amenés à seulement 2 étapes. Cette année, nous retournons pour la première fois en 2 ans à ce qu’on appelle la normalité, c’est-à-dire une année scolaire à 3 étapes. 

Cependant, ma question est la suivante : qu’est-ce qui est mieux ? 

Avant de présenter mes arguments, voici une petite entrevue avec Mme Elaine Lavoie, enseignante de français en troisième secondaire.

Le Déclic : Vous avez vécu le système des 4 étapes. Êtes-vous en faveur de cette division ? Est-ce beaucoup de travail de faire 4 bulletins par année ?

EL : C’est sûr que c’est beaucoup de travail pour les enseignants, puisque les bulletins étant plus rapprochés nous devons être en mesure de fournir une note pour chacun d’eux et habituellement pour chacun des volets. Ainsi, si nous travaillons sur 3 étapes, nous avons le temps de voir les notions de façon plus… calme (rires). 

Le Déclic : Pendant la pandémie, le Collège a été obligé de faire seulement 2 étapes. Êtes-vous d’accord ? Avez-vous remarqué que les élèves étaient plus stressés par rapport à leurs notes ?

EL : C’est difficile à dire parce que durant la pandémie, pour les élèves du deuxième cycle, les cours n’étaient pas en présentiel. Juger le niveau de stress des élèves en visioconférence, c’est donc plus difficile…

Le Déclic : Dans le système à 2 étapes, trouviez-vous que le pourcentage attribué à ces deux parties de l’année était trop élevé ? (Rappelons-nous que la première étape valait 40 % alors que la seconde, 60 %.)

EL : En effet, la division en deux étapes a rendu la pondération très élevée, mais comment faire autrement ?

 

Le Déclic : Finalement, selon vous, quel est le meilleur système d’étape, en ce qui concerne le stress, la valeur en pourcentage des travaux et le travail que cela demande aux enseignants et aux élèves ?

EL : C’est une très bonne question (rires). Dans le meilleur des mondes, j’aimerais recueillir des traces variées tout au long de l’année pour établir mon jugement professionnel, qu’il n’y ait qu’une seule étape qui progresse graduellement, pour éviter que les élèves décident de ne pas travailler lors des premières étapes pour ensuite se rattraper à la dernière minute. Voir la progression constante de l’élève tout au long de l’année, c’est vraiment chouette ! Néanmoins, considérant que tu me demandes de choisir entre 2, 3 ou 4 étapes, j’arrête mon choix sur 3 étapes, sans aucun doute. La division en trois bulletins permet aux enseignants de renseigner les parents quant à la progression de leur enfant tout en étant centrés sur l’enseignement et le soutien. Cette division diminue également la pression et le stress des élèves.

[…]

Après cette entrevue avec Mme Lavoie, je me suis interrogée sur les avantages et les désavantages des systèmes d’étapes.

Premièrement, pour l’organisation à 2 étapes, je remarque, selon mon expérience personnelle, qu’elle pourrait se vouloir stressante pour certains élèves, puisque les valeurs en pourcentage des étapes sont énormes. Est-ce bien balancé ? Pour réduire le stress des élèves, peut-être pourrions-nous suggérer deux étapes à 50 % chacune ? Cependant, du côté des enseignants, les 2 étapes sont peut-être plus appréciées. En effet, comme nous le disait Mme Lavoie, cela demande beaucoup de travail aux enseignants pour rentrer toutes les notes et probablement qu’ils préfèrent le faire deux fois plutôt que trois… ou même quatre !

Deuxièmement, pour l’organisation à 3 étapes, je remarque que l’importance des étapes peut être tout aussi grande. En effet, la première étape compte pour 20 %, la deuxième aussi et la troisième, pour sa part, s’élève à 60 %. C’est énorme ! Cependant, les examens valent moins pour le sommaire final et ça, c’est une bonne nouvelle. À dire vrai, si jamais, lors d’une certaine période de l’année, pour une raison quelconque, vos notes font une chute d’Icare, avec 3 étapes, c’est beaucoup plus facile de se rattraper lors des mois à venir (sauf si vous échouez à vos examens finaux… mais ça, c’est une autre histoire).

Finalement, pour la structure à 4 étapes, les avantages sont nécessairement les mêmes que le système à 3 étapes. Cependant, je pourrais ajouter que la charge de travail est peut-être plus répartie lors de l’organisation à 4 étapes. En effet, même si les examens, étant moins nombreux, valent plus, la charge de travail lors d’une étape est moins grande. Pour ce qui est des désavantages, je pourrais amener le sujet des examens de fin d’étape. Comme vous le savez, avant la fin de chaque trimestre, il y a toujours une semaine avec plusieurs examens. Ceci étant dit, est-ce mieux de vivre 2, 3 ou 4 périodes d’examens et donc, de stress, en une année ? 

Pour conclure, plusieurs questions restent en suspens : avez-vous remarqué une grosse différence lors du changement de système d’étapes entre cette année et l’année passée ? Les pondérations et les notes vous stressent-elles beaucoup ? Trouvez-vous, comme moi, que les pourcentages des différentes étapes sont un peu déséquilibrés ? C’est un pensez-y-bien !

ACTUALITÉS COLLÉGIALES

MAGASIN DU MONDE

Par Rafael Quinto et Sébastien Brunet, 1re secondaire

Depuis deux ans, Marc Lemire dirige le Magasin du Monde afin d’aider les gens dans le besoin. Lui et son équipe de jeunes inspirés vendent plusieurs produits pour aider les cultivateurs qui vivent malheureusement une vie difficile. Les produits vendus sont notamment du chocolat, du thé et du café.

« Pourquoi j’achèterais ce produit ? C’est trop cher ! » Voilà une question qui revient souvent. Les produits sont assez chers, je vous l’accorde. Mais ça aide les gens et ça se vend encore plus cher dans les magasins. Voici une photo prise pour vous montrer à quoi ressemble le Magasin du Monde.

Voici une entrevue que nous avons faite avec lui :

Le Déclic : Quels sont les produits que vous vendez au Magasin du Monde ? 

Marc Lemire :  Du chocolat, du café et du thé. Mais pas en sac, pas pour consommation immédiate. On les vend aux adultes, car c’est rare que les jeunes en achètent. On a aussi du sucre pour cuisiner. Quelques fois par année, on vend des brownies ou des muffins qu’on a fabriqués nous-mêmes à partir des produits équitables.

Le Déclic : Qu’est-ce qu’un produit équitable ? 

ML : C’est d’abord un produit de base que les gens ont récolté. C’est la matière première : pour le café, c’est le café ; pour le chocolat, c’est le cacao. Les producteurs ont eu un bon salaire, un salaire convenable. Ils n’ont pas été exploités. Donc, ils ont un salaire qui leur permet d’assurer une vie décente à leurs enfants et à leur famille. 

Le Déclic : Pourquoi acheter ces produits plutôt que d’autres produits ?

ML : Effectivement, il arrive que les produits équitables soient plus chers parce qu’on veut verser un bon salaire aux producteurs. Donc, quand tu achètes du chocolat équitable, par exemple, ce n’est pas parce que tu veux juste du chocolat. Tu veux que la personne qui a produit le cacao ait reçu un bon salaire, tu ne veux pas exploiter quelqu’un en voulant avoir du chocolat le moins cher possible. Parce que la personne qui a produit ce chocolat-là ne recevra pas l’argent qu’il devrait recevoir. Quand tu achètes du chocolat d’une autre compagnie (comme Nestlé, par exemple), tu ne feras que manger du chocolat.

Le Déclic : Qui sont les personnes que vous aidez avec ce magasin ? 

ML : Les producteurs de cacao de l’hémisphère sud, le Costa Rica, l’Amérique latine et l’Afrique. 

Le Déclic : Quel est l’impact sur l’environnement ? 

ML : Les gens qui produisent ces produits ont un souci financier. Des compagnies comme Kamimo achètent leur cacao à bon prix. Ces gens-là pratiquent des méthodes d’agriculture qui protègent la terre. Ils ont des pratiques commerciales qui sont respectueuses de l’environnement et du travailleur. Parce que les gens ne veulent pas s’empoisonner, ils ne vont pas prendre des pesticides dangereux ; ils vont prendre des pesticides naturels qui coûtent souvent plus cher ou des pesticides non dommageables pour l’être humain. Les produits équitables sont souvent « bio » comme ceux que l’on vend au Magasin du Monde. 

Le Déclic : Où retrouve-t-on les produits de cette marque ? 

ML : Dans les épiceries, dans les pharmacies et au Collège. Nous, on les vend moins cher… 

QUESTIONS POUR DÉBATS

Par Nicolas Nguyen 3e secondaire

À la suite d’un sondage portant sur plusieurs questions souvent propres à des débats entre amis, je vais vous présenter les résultats finaux à l’aide de diagrammes et d’analyses.

Diagramme et analyse

Premièrement, je vous ai demandé si vous préfériez les séries ou les films. 329 d’entre vous ont répondu les séries (62,3 %) et 199 préfèrent les films (37,7 %). Donc, majoritairement, les élèves du MSL préfèrent les séries. Personnellement, je préfère aussi les séries aux films, mais regarder un film me fait tout de même plaisir.

Deuxièmement, la prochaine question portait sur votre préférence concernant les réseaux sociaux. Les choix étaient Instagram et TikTok, probablement les deux sources de divertissement les plus utilisées par les élèves quotidiennement. Les résultats étaient quand même serrés. Par contre, nous avons un gagnant : TikTok avec 277 votes (55,1 %), tandis que 226 personnes (44,9 %) ont choisi Instagram. Moi, vu que je n’ai pas TikTok, je voterais pour Instagram.

Pour continuer, je vous ai posé une question où il n’y avait qu’une seule bonne réponse, selon moi : est-ce que vous mettez le lait avant ou après les céréales ? Évidemment, le lait va après les céréales. Qui met le lait avant ?

Dorénavant, j’en ai la preuve scientifique : 36 élèves du MSL (6,9 %) mettent le lait avant les céréales et 489 autres (93,1 %) le mettent après. Mais, ne vous inquiétez pas, les personnes qui versent le lait en premier, on vous apprécie quand même, malgré cet acte que certains trouveront inacceptable. 

Ensuite, la prochaine question vous demandait si vous étiez plus du type salé ou du type sucré. Dans l’ensemble, vous êtes principalement du type salé avec 310 votes (59,2 %). Mais vous êtes quand même nombreux à avoir répondu « sucré » avec 214 votes (40,8 %). Personnellement, je privilégie le salé au sucré dans ma vie quotidienne.

Par la suite, je vous interrogeais sur votre présence entre le chocolat et la vanille de manière générale (que ce soit en crème glacée, en gâteau, etc.). Nous pouvons observer que c’est le chocolat qui l’emporte avec 321 votes (60,8 %) sur la vanille et ses 207 votes (39,2 %). Moi, je préfère aussi le chocolat, mais j’aime bien la vanille aussi.

Ensuite, la question portait sur l’une de vos habitudes quotidiennes. Est-ce que vous mettez l’eau avant ou après le dentifrice ? 302 personnes ont répondu « après » et 220 personnes, « avant ». Ces données équivalent donc à 57,9 % et 42,1 % respectivement.

Finalement pour la dernière question, je vous questionnais sur votre choix d’écran de prédilection. Vous aviez le choix entre le téléphone cellulaire ou l’iPad. Nous constatons une victoire écrasante pour le cellulaire avec 395 votes contrairement à la tablette qui en a reçu 128. Si vous faites le calcul (avec ou sans l’application Calculatrice), 75,5 % préfèrent leur téléphone et donc 24,5 %, leur iPad. Moi, je n’ai pas vraiment de préférence entre les deux, mais quotidiennement j’utilise plus le iPad.

Je tiens à remercier les 530 élèves qui ont répondu à mon sondage. Ça me fait plaisir et cela me donne envie de faire d’autres sondages pour Le Déclic

UNE VIE QUOTIDIENNE AU MSL

Par Anaïk De biais, 3e secondaire

Une année d’école, c’est 180 jours, sept heures par jour, soit environ 157 680 000 secondes. Tout ça pendant à peu près cinq ans, juste pour le secondaire. Même si ça peut paraître énorme (et ça l’est), certains diront que l’année passe trop vite et qu’ils ont déjà hâte à l’année prochaine. Ces personnes représentent à peu près 9 ou 10 % de la totalité des élèves de l’école. Les personnes restantes se séparent en deux catégories : celles qui n’aiment pas l’école et celles qui n’ont aucune opinion sur le sujet. C’est pourquoi j’ai décidé de raconter une vie typique au MSL.

Une question d’horaire

Le Mont-Saint-Louis est l’une des rares écoles à distinguer l’horaire des plus vieux de celui des plus jeunes. En effet, les gens du 1er cycle débutent les cours à 8 h 15 tandis que les élèves du 2e cycle commencent plutôt à 9 h 22. Les élèves du 1er cycle éprouvent possiblement un sentiment d’injustice envers cette décision. Pourtant, ils doivent garder en tête que les cours des plus vieux finissent à 15 h 57 au lieu de 14 h 50.

La majorité des personnes du 2e cycle sont ravies de cette même décision, car elle leur accorde une heure de plus pour roupiller et parce qu’elles ont l’habitude de se coucher très tard (en regardant des vidéos très constructives d’Instagram). 

Des élèves en forme

Comprenant quatre ailes différentes, le MSL s’élève sur six étages sans compter le sous-sol et le mystérieux septième étage.

Prenons une situation précise.

Tu es un élève qui a choisi l’option d’arts plastiques (le seul et unique bon choix… désolée, les élèves d’art dramatique ;) ). Tu te trouves dans ton local d’arts au deuxième étage de la Maison Saint-Joseph. La cloche sonne, tu ranges tout ton matériel et tu sors.

Cet escalier n’est pas trop bondé. Tu descends donc sans problème. Ton prochain cours est français au cinquième étage de l’aile Papineau.

Malheur ! Tu as oublié ton cahier d’exercices à ton casier et tu sais qu’au prochain mémo, on te mettra en étude supervisée. Pas le choix : il faut aller au sous-sol. Ton casier se trouve près de la friperie et, heureusement, tu déverrouilles ton cadenas en un seul essai.

Avant de partir, tu t’assures que tes lacets sont bien attachés, car il est hors de question de te faire avertir par les surveillants quand tu es potentiellement en retard. Tu es obligé de prendre l’escalier C, car c’est le plus proche et l’un des deux seuls qui montent jusqu’au cinquième étage.

Par contre, c’est l’heure de pointe. Les escaliers sont bloqués autant qu’un bouchon sur l’autoroute après un accident. Étant plus petit que la moyenne, tu as de la difficulté à te frayer un passage parmi les géants de cinquième secondaire. Enfin, le bouchon se dissipe aux alentours du troisième ou du quatrième étage, tu peux donc enfin te dépêcher de gagner ta place en classe et suivre le reste de tes cours tranquillement, en espérant que tu n’oublies pas ton cahier d’histoire.

Ce périple a déjà été expérimenté par plusieurs et, selon un test, faire ce trajet prend pas moins de cinq à six minutes. Avec plus ou moins une minute de répit (car une pause dure sept minutes), il ne te reste pas de temps pour aller boire de l’eau ou aller aux toilettes. 

Si quelqu’un vous dit que les élèves sont paresseux, vous leur demanderez de faire une course avec cette personne et il y a 90 % de chances que vous gagniez avec vos mollets d’athlète.

Toutefois, ne comptez pas seulement sur les escaliers pour vous mettre en forme. Il vous faudra forcer autrement.

Transporter des montagnes… ou presque

Avertissement : le sujet qui suit pourrait choquer certaines personnes.

Parlons du poids des sacs à dos. Prenez connaissance de la mise en garde, car le poids des sacs peut vraiment être perturbant. 

Normalement, la masse des sacs ne devrait pas dépasser plus de 10 % de votre poids. Par exemple, si une personne pèse 50 kg, son sac est censé peser 5 kg.

Après avoir demandé à quelques personnes de peser leur propre sac, leur réponse était assez inquiétante. La majorité pesait entre 6 et 8 kg. C’est énorme !

Certains dictionnaires pèsent à eux seuls 2 kg. À cela, il faut ajouter les manuels très épais (comme ceux en mathématiques) ou les cartables à n’en plus finir pour chaque matière. D’ailleurs, 300 g, c’est environ la masse du cahier Sommets à lui seul. 

Faites attention à vous et à votre pauvre dos qui subit toute cette pression. Même si ce n’est pas une raison pour apporter tout votre matériel en classe sous prétexte que c’est trop lourd, vous pouvez faire le tri de ce qui est RÉELLEMENT essentiel ou non.

Arnaque au biscuit 

Les biscuits de la cafétéria. Pas besoin de description : tout le monde sait de quoi il est question.

Autrefois, les biscuits étaient deux fois leur taille actuelle et la moitié du prix d’aujourd’hui. Les temps changent et l’argent aussi. Même si ça sonne comme une phrase très clichée, c’est vrai.

En 2012, ces délicieux (et beaucoup, mais vraiment beaucoup trop gras, trop sucrés, mais délicieux) biscuits coûtaient 1,40 $. En 2017, un rétrécissement de ce dessert et une augmentation de son prix ont été observés ; ils coûtaient alors environ 1,70 $. Trois ans plus tard, en 2020, ils coûtaient 1,85 $. Tout ça pour en arriver à cette année, avec un prix de 2,10 $. Les biscuits qu’on pouvait payer autrefois avec un 2 $ doivent maintenant être payés avec une pièce supplémentaire de 1 $. 

Ce changement drastique n’est pas dû au hasard, mais plutôt à deux raisons. La première : étant donné que c’est sûrement la chose la plus populaire à la cafétéria, ils ont décidé de monter les prix. La deuxième : l’inflation fait en sorte que les biscuits soient devenus assez chers.

Mais ils n’en demeurent pas moins délicieux.

Une journée au Mont-Saint-Louis est rarement très reposante et c’est entre autres ce qui fait que ces journées sont aussi intéressantes. Comme l’une des pauses de l’école, votre lecture est terminée et est passée très vite. 

Bon courage à l’école !

SPORTS

LES JEUX OLYMPIQUES ANTIQUES À OLYMPIE

Par Anaïk Debiais, 3e secondaire

Qu’ils soient d’été ou d’hiver, les Jeux olympiques ont été et seront toujours très populaires. Cependant, peu de gens savent réellement comment ils ont commencé, mis à part peut-être le fait qu’ils seraient sûrement nés à Athènes. Toutefois, cette affirmation est erronée puisque les Jeux olympiques antiques auraient plutôt commencé à Olympie. Olympie… Olympique… Vous voyez le lien ?

Le tout début

La première présentation des Jeux olympiques modernes (c’est-à-dire tels que nous les connaissons aujourd’hui) fut celle de 1896 et dura neuf jours. Toutefois, le vrai début des Jeux olympiques se situe environ huit siècles av. J.-C. 

Au départ, leur but était d’honorer le dieu Zeus durant une fête religieuse. Par conséquent, il est tout à fait juste de dire que ces jeux servaient presque seulement à divertir un dieu.

Les épreuves

Les épreuves qu’on pratiquait à cette époque étaient bien différentes de celles d’aujourd’hui. 

En effet, l’une d’elles était la course de chevaux. Rênes en main, vous deviez guider votre attelage pour faire pas moins de 14 kilomètres, dépasser vos opposants, traverser la ligne d’arrivée et récolter les honneurs. 

Une autre épreuve populaire était la lutte, un sport qui éveillait en vous le mâle alpha. Eh oui (excusez-moi, mesdames), les Jeux olympiques de l’Antiquité étaient réservés aux hommes que ce soit pour y participer ou pour y assister.

Le pentathlon était également une épreuve célèbre. Il comprenait cinq disciplines : le lancer du disque, le lancer du javelot, le saut en longueur, la course à pied et la lutte, mentionnée plus haut. Il faut noter que le lancer du disque n’est pas un Frisbee qu’on lance, mais un poids en forme de disque d’une masse d’un ou deux kilos. Ce pentathlon équivalait essentiellement à l’athlétisme moderne.

Une victoire sans vêtements

Comme je l’ai mentionné durant une bonne partie de cet article, les Jeux olympiques antiques étaient différents des modernes. Une de ces différences était la tenue vestimentaire… ou plutôt l’absence de tenue vestimentaire. 

Effectivement, les épreuves étaient pratiquées complètement nu. D’un côté, les athlètes n’avaient pas à se payer les chaussures de course à un prix exorbitant. Mais, en ce qui concerne le confort, courir sur de la pierre doit être aussi agréable que de courir sur des Legos.

En vérité, la nudité des athlètes était plutôt pour montrer sa beauté, sa force et sa vanité masculine.

Un autre point pour le mâle alpha. Après une invention des Spartiates, tous les athlètes se badigeonnaient d’huile qui, théoriquement, réchaufferait les muscles. Pour ma part, je garderais l’huile pour faire cuire mes frites. Mais bon : chacun ses goûts !

Pour souligner une victoire, les gagnants recevaient une couronne de laurier qui symbolisait la gloire et le succès. 

Les prochains Jeux

Comme on dit, toute bonne chose a une fin. C’est pourquoi en 393 apr. J.-C., l’empereur Théodose a ordonné la fin des Jeux olympiques antiques. Il voulait abandonner tout ce qui restait de la religion gréco-romaine. 

Heureusement, les Jeux ont pu revoir le jour en 1896 et on les appelle maintenant les Jeux olympiques modernes. D’ailleurs, les prochains Jeux d’été auront lieu en juillet 2024 à Paris. Peut-être assisterons-nous à la première édition de la course de montée des escaliers de la tour Eiffel. 

Que vous pensiez participer aux Jeux ou que vous comptiez rester tranquillement dans votre salon à les regarder, je vous souhaite de bons Jeux olympiques !

TYPES DE HOCKEY

Par Gabriel Marra, 2e secondaire

Il existe des différences importantes entre le hockey tel qu’il est joué en Amérique du Nord et en Europe. Voyons ensemble ces différences.

Pour commencer, la taille des patinoires varie. En Amérique du Nord, les surfaces de jeu sont beaucoup plus petites que celles utilisées dans les ligues européennes ou lors des championnats du monde. Les glaces nord-américaines sont environ quatre mètres plus étroites que les patinoires européennes. D’ailleurs, ça prend un certain temps pour que les joueurs s’habituent à chaque type de patinoire.

Ensuite, une autre différence majeure est que, lors des championnats du monde, il y a plus de 100 règles différentes qui n’existent pas dans le hockey d’Amérique du Nord.

Par exemple, dans la LNH, les joueurs peuvent être dans le demi-cercle bleu du gardien à condition de ne pas gêner son travail.

À l’inverse, lors des championnats du monde, l’arbitre peut siffler et arrêter le jeu s’il voit un joueur dans ce fameux demi-cercle.

Dans la LNH, une autre règle différente prévoit que le gardien a une zone restrictive en forme de trapèze, derrière son filet, pour relancer la rondelle à un coéquipier. Au contraire, lors des championnats du monde, les gardiens n’ont pas cette restriction ; ils peuvent donc relancer la rondelle de n’importe quel endroit.

Bien sûr, différentes équipes participent à différentes ligues. Les équipes qui sont présentes en Amérique du Nord représentent une ville. C’est, par exemple, le cas du Canadien de Montréal (dans la LNH) ou du Rocket de Laval (dans la LAH). En Europe, on retrouve la même situation

avec des équipes comme le Frölunda HC (en Suède) ou le EHC Munich (en Allemagne). Enfin, lors des championnats du monde, ce sont évidemment les pays qui croisent le fer : les meilleurs joueurs canadiens, américains, finlandais, suédois et autres s’affrontent.

En terminant, chaque équipe espère évidemment remporter les grands honneurs. Le trophée le plus convoité en Amérique du Nord est la Coupe Stanley. En Europe, on trouve la Coupe des Champions. Enfin, lors des championnats du monde, les équipes nationales rivalisent pour des médailles.

Voilà ! J’espère que vous en avez appris sur les différents types de hockey de chaque pays et continent.

Vert l’avenir

PLANÈTE EN SANTÉ OU EN DANGER

Par Émilie Therrien, 4e secondaire

Depuis quelques années, le sujet de l’environnement a pris une très grande place dans notre vie de tous les jours. En plus de nombreuses manifestations et de certaines lois mises en place par les gouvernements, on veut aussi faire notre part afin d’aider notre planète. Donc, on veille à faire des choix plus écologiques même si l’environnement peut sembler un sujet si obscur à nos yeux. Ensuite, en lisant le journal, on se rend compte que certaines de nos habitudes de vie sont très nuisibles à Mère Nature. On en vient à se demander : « quels sont les moyens écologiques faciles à adopter dans notre vie de tous les jours et comment sont-ils bénéfiques pour la planète ? »

Besoin de vêtements ? Achetez en friperie !

Pour commencer, on sait tous que magasiner est une activité à la fois relaxante et plaisante, mais qu’elle peut nuire à la planète sans qu’on s’en rende compte.

De nos jours, la plupart des boutiques populaires sont considérées comme de la « Fast Fashion », une tendance dans l’industrie de la mode qui repose sur la création rapide de vêtements qui sont vendus à des prix très bas. Le problème avec ce mouvement est que le mode de fabrication engendre plusieurs conséquences environnementales et sociales.

En effet, la « Mode Rapide » représente environ le quart du microplastique contenu dans les océans et entraîne aussi les grandes compagnies de mode à maintenir des conditions de travail déplorables pour les travailleurs dans leurs manufactures. 

Pour régler ce phénomène, il suffit d’acheter des vêtements à bas prix qui ont déjà été portés ! Les friperies deviennent de plus en plus répandues et il est même difficile de nos jours de rentrer dans un magasin « Renaissance » vide ! En donnant une nouvelle chance à des vêtements, on évite les aspects néfastes de la « Fast Fashion » et l’on peut trouver des pièces uniques à petit prix.

De plus, Montréal est très reconnue pour ses friperies spécialisées dans les trouvailles datant d’une certaine époque. Par exemple, pourquoi ne pas faire un voyage dans le temps en visitant la boutique Annex Vintage (sur le boulevard Saint-Laurent) qui se spécialise dans le style de rue des années 90 ?

On peut se passer du Nutella !

Pour sauver la planète et pour rendre son assiette plus verte, il faut commencer à remplacer certains aliments que nous consommons régulièrement. Il n’y a pas juste le Nutella qui est dangereux pour la planète. Plusieurs autres produits contiennent de l’huile de palme, la matière graisse la plus utilisée dans l’industrie agroalimentaire, et sont néfastes pour l’environnement. Certains savons et shampooings comme ceux de la compagnie Dove et même des croustilles Pringles font partie de la longue liste de produits contenant cette substance dangereuse. Ces produits devraient être biffés de notre liste d’épicerie.

Non seulement l’industrie de l’huile de palme participe à la déforestation à grande échelle, à la pollution des sols et à l’émission de gaz à effet de serre, mais elle détruit chaque année plusieurs habitats naturels d’espèces animales et aussi ceux de certains peuples autochtones qui vivent dans la forêt. C’est le cas pour des Orang Rimba de l’île indonésienne de Sumatra. Ce peuple vit dans un parc national entouré par des plantations de palmiers à huile. Malgré le fait que le parc national soit un territoire protégé par le gouvernement indonésien, les Orang Rimba craignent que le gouvernement ne les expulse de leurs terres s’il change d’avis pour la simple raison de permettre à des compagnies de faire plus de profit. De plus, plusieurs autres peuples des autochtones risquent aussi de perdre leurs droits si leur territoire est ainsi remplacé par des plantations à la fois polluantes et destructrices. 

Afin de remédier à ce problème, nous pouvons toujours rechercher les produits que nous prévoyons acheter sur le site Encyclo-Écolo. Ce site nous présente plusieurs produits avec de l’huile de palme vendus par des compagnies populaires. De cette façon, même si le Nutella est savoureux, on peut trouver d’autres sortes de pâte à tartiner beaucoup plus écologiques !

Marche ou vélo ?

En effet, il est toujours préférable de favoriser la marche ou le vélo pour se rendre à certains endroits. Sur l’île de Montréal, nous retrouvons de multiples pistes cyclables et la Ville a mis en place plusieurs stations de vélos en libre-service.

Que vous préfériez la planche à roulettes, la trottinette ou le monocycle, les moyens de transport non motorisés aident l’environnement et nous aident aussi à rester actifs ! De plus, comme mentionné précédemment, marcher ou pédaler restent les meilleures solutions contre les embouteillages et nous permettent aussi de sortir et respirer de l’air frais de l’extérieur !

Par contre, il reste un obstacle de taille : l’hiver. Pendant cette longue saison glacée, il est préférable de prendre les transports en commun. Mais, au Québec, nous savons tous que prendre le bus quand les routes sont couvertes de neige peut parfois être une toute une aventure. Afin d’éviter d’être en retard à l’école, faire du covoiturage pourrait être une solution à envisager. 

En revanche, même si nous n’avons pas tous l’âge de conduire ou d’acheter une voiture, ayons une conversation avec nos parents quant au fait qu’une voiture électrique aiderait beaucoup la planète ! Il est maintenant beaucoup plus facile de se procurer une voiture électrique et certaines personnes pensent même qu’on devrait interdire les voitures à essence.

Conduire un véhicule électrique est une bonne façon de diminuer les factures de carburant et, en même temps, on émet beaucoup moins de polluants atmosphériques qu’en voiture à essence ! En d’autres termes, même si des recherches démontrent que l’achat d’une voiture est inutile à Montréal, car le réseau de transport collectif est fiable, une voiture électrique, la marche ou le vélo sont les moyens de transport recommandés.

Pour conclure, il est important de souligner que plusieurs raisons peuvent nous empêcher de réaliser ces méthodes environnementales et qu’il y a plusieurs autres façons de sauver la Terre. Par exemple, faire un don à un organisme ou simplement se joindre aux manifestations peut aussi faire avancer notre société.

En espérant que cet article vous a donné des idées, nous espérons pouvoir vivre encore une autre année sur cette planète pour ne pas avoir besoin de déménager sur Mars !

Pour lire le code QR, vous devez être sur votre compte Google du MSL.

Le vendredi 23 septembre dernier, le Collège a envoyé une délégation, le comité MSL en vert, pour participer à la grande marche pour la planète.

Culture et monde

COMMENT DISTINGUER UNE FAKE NEWS?

Par Sara Aazari Laplante, 1re secondaire

Certains utilisent l’expression « fausse nouvelle » ; d’autres disent « fake news » ou encore « infox » (croisement de « info » et « intox »). Vous savez peut-être ce que ça veut dire. Mais qu’est-ce que c’est vraiment ?

  Imaginez que vous soyez en train de lire une fausse nouvelle, seriez-vous capable de dire que c’en est une ?  Si vous croyez que vous en seriez incapable, je vous conseille de continuer votre lecture.

Pour commencer, je vais vous expliquer d’où viennent les nouvelles. Par la suite, je vous expliquerai différents types de fausses nouvelles. Pour finir, vous pourrez faire un jeu-questionnaire sur les fausses et les vraies nouvelles ! Serez-vous capables d’identifier lesquelles sont fausses ?

Selon le Centre québécois d’éducation aux médias et aux informations (CQÉMI), « le terme “fausse nouvelle” désigne généralement une information fausse, incomplète ou inexacte, mais qui semble vraie ». Sur le site du CQÉMI, on apprend que 90 % des Canadiens sont déjà tombés dans le piège et ont cru à une fausse nouvelle.

Auparavant, les nouvelles provenaient presque uniquement des médias dominants, comme La Presse ou le Téléjournal. Cependant, aujourd’hui, il existe beaucoup plus de médias pour diffuser des informations. Alors, retrouver l’origine d’une information ou d’une histoire pour en vérifier l’authenticité peut se montrer assez difficile. Parfois, il arrive que des individus ou des médias dissimulent volontairement la source d’une information afin de pouvoir en modifier le contenu et ainsi tromper plus facilement l’auditoire. 

À l’exposition World Press Photo, on pouvait en apprendre davantage sur les différents types de fausses nouvelles.  

1. Désinformation 

Il s’agit d’une fausse information diffusée dans le but d’induire en erreur.

2. « Malinformation »

C’est une information partiellement vraie, mais tronquée ou prise hors contexte.

3. Légende urbaine

C’est une histoire fausse, mais ayant parfois un fond de vérité, qui circule depuis très longtemps.

4. Propagande

C’est une information trompeuse propagée par un gouvernement ou un groupe d’intérêt dans le but d’influencer le public.

5. « Mésinformation »

Il s’agit d’une fausse information relayée par quelqu’un qui la croyait vraie, sans intention d’induire les gens en erreur.

6. Satire

Il s’agit d’une information fausse, mais humoristique, qui se veut une critique de la société ou d’une de ses facettes.

Voici le jeu-questionnaire pour tester vos capacités à déceler une fausse nouvelle : https://www.geoado.com/participe/teste-toi-fake-news/

Soyez prudent lorsque vous lisez les nouvelles !

APPLICATIONS REMPLAÇABLES ?

Par Philippe Rioux, 2e secondaire

Vous en avez sûrement assez de toutes ses applications du Collège qui prennent autant de place sur votre appareil. 

Par exemple, l’application Classroom peut prendre jusqu’à 2 Go, alors que l’appareil ne peut contenir que 128 Go. Alors, imaginez : toutes les applications du Collège en plus de vos propres applications pourraient prendre jusqu’à 90 Go de votre espace de disque. Si vous ajoutez Disney+ et Netflix, vous pourriez facilement atteindre 110 à 120 Go ! Vous devrez bientôt songer à réinitialiser votre iPad sur un ordinateur.

En effet, si cela ne vous est jamais arrivé, certaines applications s’éteindront automatiquement après quelques secondes à peine. Les plus malchanceux qui essayeront de redémarrer leur appareil ne verront plus que le logo d’Apple sur leur appareil… peut-être même jusqu’à l’infini. Mais n’ayez pas peur : vous n’aurez qu’à redémarrer votre iPad sur un ordinateur pour y avoir de nouveau accès.

Mais quelles applications pourraient donc nous aider à utiliser moins de place sur votre appareil ? Il y a une application très connue que plusieurs élèves utilisent au quotidien : Discord.

 

Pour plusieurs, cette application est simplement pour le bavardage. Pourtant, cette application pourrait remplacer une tonne d’applications du Collège et du quotidien. Pour le quotidien, cela pourrait permettre de faire le changement de iMessage, Teams, Zoom, Meet, Mail, Gmail, Disney+ et Netflix (avec ce qu’on appelle un « bot »), etc.

Du côté du Collège, cela pourrait remplacer Classroom, Documents, les TDS, That Quizz, Calculatrice (en utilisant des « bots » de calcul). Tout cela ensemble prend environ 30 Go, alors que Discord ne prend que 600 Mo. 

Alors, le Collège n’aurait qu’à créer un serveur Discord ou en rejoindre un à partir du Collège (je n’en connais qu’un, mais il est global : https://discord.gg/tQZKPvce). Selon moi, c’est la meilleure option. Il peut aussi avoir un vote qui se passera lors de la sortie du Déclic dans le serveur cité ci-dessus, dans le salon #le-declic.

LA PHILOSOPHIE EN TROIS TEMPS

Par Bunnawat Chhem, 3e secondaire

“Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien.” Socrate

L’être humain s’est toujours posé des questions fondamentales sur la vie et son existence. Il cherche des réponses, mais souvent il n’en trouve aucune qui soit définitive. Sans ces réponses, l’homme continue de réfléchir. D’après moi, malgré les différentes définitions officielles, la philosophie est l’art de réfléchir. C’est aussi l’art de se poser des questions sur soi-même ou sur son existence, de raisonner et finalement d’arriver à des conclusions. La philosophie est une discipline vaste. De Platon à Nietzsche, la philosophie s’étend à travers des milliers d’années. Le stoïcisme, le nihilisme et le bouddhisme sont trois écoles de pensée particulièrement intéressantes.

Stoïcisme

Le stoïcisme est l’une des écoles de pensée les plus populaires. Cette philosophie s’intéresse à la vie de manière logique et rationnelle. Le stoïcisme peut se résumer principalement en une quête : le contrôle de nos émotions et la manière dont on réagit aux événements hors de notre contrôle.

Il y a une infinité d’événements qui sont hors de notre contrôle. La météo et les actions des autres sont quelques exemples de choses qu’on ne peut pas changer. Si l’on ne peut pas contrôler les choses qui nous affectent, on peut contrôler la manière dont on réagit face à celles-ci.

Un stoïque reste calme dans les situations les plus dévastatrices. Il approche la vie de manière rationnelle, au lieu de sombrer dans la colère ou la tristesse. Il y a trois vertus cardinales dans le stoïcisme : la tempérance, la justice et le courage. 

C’est Zénon de Kition qui fonda cette école de philosophie après que son bateau se soit échoué sur une île, lors d’une violente tempête, et qu’il perdit toutes ses possessions.

Quelques stoïques notables comptent Epictète, Sénèque et Marc Aurèle.

Nihilisme

Le nihilisme englobe différents types d’adeptes : certains prétendent que la vie n’a aucune valeur, d’autres disent que les valeurs morales humaines sont inexistantes. Si l’on généralise la pensée nihiliste, d’après moi, un nihiliste ne croit en rien.

Cette école de pensée est souvent associée au scepticisme et au pessimisme extrême. Lorsque l’on mentionne le nihilisme, le nom de Nietzsche est souvent cité.

Friedrich Nietzsche était un philosophe allemand du 19e siècle. Pour Nietzsche, le monde n’a aucun ordre ni structure, excepté ce qu’on lui accorde. La valeur des choses est sans base : c’est nous, les êtres humains, qui donnons et créons la valeur des choses.

Nietzsche utilisait le terme « nihilisme » pour parler de la désintégration des valeurs occidentales traditionnelles. Ce philosophe a d’ailleurs prédit que l’impact du nihilisme sur la culture et les valeurs du 20e siècle serait destructeur.  

Bouddhisme

Le bouddhisme n’est pas exactement une philosophie, mais une religion avec ses rites, ses pratiques religieuses et ses croyants. Cependant, le bouddhisme comporte plusieurs différences face aux autres religions.

Premièrement, le bouddhisme est une croyance non théiste. Ça signifie qu’il n’a pas de dieu créateur, selon le bouddhisme.

Deuxièmement, le Bouddha a dit qu’on ne devrait pas l’écouter en se basant simplement sur son autorité morale, mais on devrait analyser et étudier ses enseignements. Il l’a dit dans le Gandavyuha Sutra

« Ô moines et sages, tout comme un orfèvre testerait son or en le brûlant, le taillant et le frottant, ainsi devez-vous examiner mes paroles et les accepter, pas simplement par révérence pour moi.

Mon enseignement n’est pas une philosophie ; c’est le résultat d’une expérience directe.

Mon enseignement est un moyen de pratique ; ce n’est pas quelque chose à laquelle s’accrocher ou quelque chose à adorer.

Mon enseignement est comme un radeau utilisé pour traverser la rivière : seul un imbécile porterait le radeau après avoir déjà atteint l’autre rive de la libération. »

La pensée bouddhiste encourage le questionnement et le raisonnement, deux éléments cruciaux d’une philosophie.

D’après ma recherche, ma lecture et mon expérience personnelle avec cette religion, le bouddhisme se résume en une phrase : « vivre, c’est souffrir ». Par contre, le but est d’arrêter de souffrir.

La première vérité noble du bouddhisme est que la vie, c’est la souffrance. Le Bouddha affirme que l’insatisfaction est l’état par défaut du cerveau. Une fois qu’on est satisfait, on cherche toujours plus, on est toujours insatisfait. Par exemple, lorsqu’on s’achète une nouvelle voiture, cette voiture deviendra banale après quelques mois et l’on aura perdu cette satisfaction et ce bonheur d’avoir une nouvelle voiture. Bref, toute cette insatisfaction est due au désir. L’insatisfaction et le désir créent la souffrance. Mais si l’on coupe nos désirs qui causent l’insatisfaction, on arrête de souffrir et l’on atteint un niveau de paix en soi.

On atteint donc l’illumination (ou le nirvana). Lorsque le nirvana est atteint, l’individu échappe au samsara (le cycle de réincarnation).

Analyse personnelle : 

Il est intéressant de penser que le bouddhisme est en quelque sorte à la fois nihiliste et stoïque.

Premièrement, le bouddhisme se rapproche du nihilisme, car le bouddhisme affirme, dans la première des quatre vérités nobles, que la vie est souffrance et le restera tant qu’on refusera de reconnaître sa vraie nature. Si je vulgarise, le but du bouddhisme est de complètement tuer et annihiler l’esprit (car si l’on ne fait que mourir, les bouddhistes croient qu’ils se réincarnent). C’est pourquoi lorsque le nirvana est atteint, on ne devient rien lorsqu’on meurt. Ce rien et la tranquillité éternelle de cet état sont les buts recherchés dans le bouddhisme. 

Deuxièmement, je me suis aperçu que le stoïcisme et le bouddhisme ont aussi plusieurs similitudes. En effet, les bouddhistes croient que la souffrance vient de notre attachement aux désirs, tandis que les stoïques croient que la souffrance vient de nos réactions face aux événements externes et hors de notre contrôle. Aussi, le bouddhisme croit que la souffrance est éliminée en se détachant de tous désirs, tandis que le stoïcisme élimine la souffrance en étant indifférent aux événements extérieurs. Enfin, le stoïcisme et le bouddhisme croient tous deux qu’on devrait vivre dans le présent, les deux écoles de pensée croient en la tempérance et la modération et les deux pratiquent la méditation (même si les techniques sont différentes).

LES CHRONIQUES DE LA 13E (LES JUMELLES POLLOCK)

Par Camille Das Eiras, 3e secondaire

Croyez-vous en la réincarnation ou au paranormal ? John Pollock, lui, y a vigoureusement cru. En 1957, un drame se produit dans la ville de Hexham, en Angleterre, au cœur d’une famille catholique comme bien d’autres. John et sa femme Florence ont alors deux filles, Joanna (11 ans) et Jacqueline (6 ans).

Après la mort soudaine de ses deux filles, John fut coincé dans un pur état de choc. La seule manière de combler ce vide était de plus tard prétendre que ses deux nouvelles filles étaient des réincarnations de ses fillettes défuntes. 

Et s’il avait eu raison ?

L’accident

Le 5 mai 1957, Florence, Jacqueline et Joanna Pollock se rendaient à l’église. Elles étaient accompagnées d’Anthony, un camarade de classe de Jacqueline. Florence avait pourtant décidé d’avaler une importante dose de médicaments avant de prendre le volant. Cette action lui a fait perdre le contrôle du véhicule et ils furent tragiquement heurtés par une voiture.

La mère a survécu, mais Anthony est décédé en route vers l’hôpital. Quant aux deux sœurs Pollock, elles perdirent instantanément la vie

Certaines précisions anodines

Quelques années avant l’accident, les fillettes menaient une vie paisible et une enfance ordinaire. Bien sûr, quelques incidents se sont produits au cours des années, comme la chute de Jacqueline dans un tonneau vide. Cela a engendré une blessure au front qui devint une cicatrice.

Par ailleurs, notons immédiatement que Joanna avait un grain de beauté sur le ventre.

La grossesse et l’accouchement

Depuis la mort de leurs filles, John et Florence étaient plongés dans un grand deuil. Malgré tout, la vie continuait et, après un certain temps, Florence retomba enceinte. En effet, le 4 octobre 1958 (lors de l’accouchement), on découvrit qu’elle portait des jumelles. C’est ainsi que Gillian et Jennifer sont nées.

John, lui, répétait depuis le début de la grossesse que ses filles lui reviendraient sous la forme de nouveau-nés et jubilait à l’idée de retrouver les réincarnations de Joana et Jacqueline.

Florence désapprouvait totalement cette idée, étant une catholique dévouée. Cela a même engendré des problèmes de couple, ainsi que des menaces de divorce.

Les cicatrices et le physique

Jennifer et Gillian avaient toutes deux différentes taches de naissance, même si elles étaient identiques. Jennifer avait une tache sur sa hanche gauche, étrangement similaire à celle de Jacqueline. Jennifer avait également une petite cicatrice sur le front.

Attendez, cela ne vous rappelle pas un certain événement ? Rappelez-vous lorsque Jacqueline était tombée dans un tonneau et s’était frappée le front, y laissant une cicatrice.

Coïncidence ? À vous d’en juger…

Les souvenirs

Alors que les jumelles avaient 3 mois, la famille décida de déménager à Whitley Bay, à l’est de Hexham. En vieillissant, elles semblaient se souvenir de Hexham, malgré qu’elles n’y aient jamais habité.

La famille retourna s’installer à Hexham quatre ans plus tard et Jennifer et Gillian se rappelaient l’emplacement exact de l’école où Joana et Jacqueline avaient étudié, sans oublier celui de leur aire de jeu favorite. Elles étaient également capables d’identifier les noms des différentes poupées des défuntes sœurs aînées et commencèrent à se souvenir de leurs jouets.

Florence change d’avis 

Florence ne croyait toujours pas à la possibilité de la réincarnation. En revanche, cela a changé lorsqu’elle surprit ses jumelles en pleine conversation : elles parlaient de l’accident. « Il y a du sang qui sort de tes yeux. C’est là où la voiture t’a frappée », disait Gillian à Jennifer. 

D’autres incidents comme ceux-ci se faisaient récurrents : elles étaient souvent victimes de cauchemars concernant un accident de voiture ou étaient terrifiées et anxieuses à l’idée des voitures. John a d’ailleurs témoigné que lorsqu’une voiture démarrait dans une ruelle, les filles s’écriaient : « La voiture vient nous attaquer ! »

Le psychiatre et biochimiste Ian Stevenson 

Le docteur Ian Stevenson était responsable d’étudier les jumelles Pollock en tant que psychiatre. Il tentait de trouver des preuves de réincarnation auprès des fillettes. Il les a étudiées pendant environ 40 ans, mais sans résultat.

Il a expliqué : « plus Gillian et Jennifer vieillissaient, moins elles se souvenaient des détails de leurs vies antérieures. Je n’exclus pas non plus la possibilité que tout ce que les Pollock ont décrit puisse avoir un rapport avec un ADN et une génétique communs ».

Comment se termine cette histoire?

À vrai dire, personne ne sait réellement comment s’est terminée cette histoire. Cette situation serait-elle une preuve du paranormal ou est-ce que John Pollock n’était qu’un homme en peine, cherchant désespérément à retrouver ses filles ?

Des tonnes de gens tentent depuis des années de trouver des explications à cette histoire, mais en vain. 

Ce cas restera à jamais inexpliqué et ne cessera jamais de nous bouleverser.

FAHRENHEIT 451, UNE DYSTOPIE QUI LAISSE À DÉSIRER

Par Bunnawat Chhem 3e secondaire

Fahrenheit 451 est un classique littéraire. Écrit en 1953 par Ray Bradbury, c’est l’histoire d’un monde dystopique. D’ailleurs, ce roman est l’un des incontournables du genre. Pourtant, ce roman est loin d’être parfait. De son style d’écriture à l’histoire elle-même, Fahrenheit 451 comporte plusieurs éléments bizarres.

Synopsis

Guy Montag est un pompier pyromane. Son travail n’est pas d’éteindre les feux, mais bien de les allumer. Habitant un monde où le gouvernement a interdit les livres et la littérature, Montag brûle les livres ainsi que les maisons dans lesquelles ils sont cachés. Il obéit aux ordres qu’il reçoit sans les questionner, jusqu’à ce qu’il rencontre Clarisse, une jeune fille excentrique. Il remettra alors tout en question : que contiennent donc ces livres pour être déclarés illégaux ?

**Attention ! Cet article contient des divulgâcheurs**

Message et thèmes : 7/10

Fahrenheit 451 est avant tout une critique de la société des années 50, mais son message est toujours aussi pertinent aujourd’hui.

Bradbury pousse la réflexion sur trois thèmes principaux. Le premier est l’importance de la littérature. Le deuxième thème touche la censure. Enfin, le troisième thème concerne la place de la technologie dans nos vies.

L’importance de la littérature

À la base, un livre est un média qui contient de l’information. Les livres peuvent ainsi contenir des réflexions de grands philosophes, des poèmes, des pièces de théâtre, etc. Ils regroupent le savoir accumulé pendant des milliers d’années.

La littérature est donc une manière de comprendre les pensées et les créations de nos ancêtres. Les pompiers pyromanes de Fahrenheit 451 ont pourtant le devoir de détruire toute cette source de savoir pour que la population soit plus ignorante et uniforme.

La censure

Le gouvernement a un rôle important et il peut devenir dangereux. Si le gouvernement commence à censurer toute forme d’opposition ou tout ce qu’il considère comme dangereux, l’État risque de devenir un endroit sans liberté d’expression. On a pu le voir, par exemple, avec le gouvernement autoritaire de l’Allemagne nazie.

La technologie

En lisant ce roman, il est évident que l’auteur a écrit sa peur que la technologie prenne trop de place dans nos vies. Il a peur que les livres disparaissent et que la télévision remplace toute la littérature.

C’est vrai que la technologie (surtout les médias sociaux) envahit aujourd’hui nos vies, mais Bradbury est plutôt extrême à ce sujet.

L’auteur semble être contre la technologie et l’innovation : il dépeint la technologie comme étant destructrice et mauvaise. Il ne se gêne d’ailleurs pas pour l’exprimer. Dans une entrevue, Bradbury a dit que ce roman lui avait été inspiré par son horreur d’apprendre qu’une femme peut écouter la radio lorsqu’elle promène son chien.

Style d’écriture : 3/10

Fahrenheit 451 est le rêve d’un enseignant de français. C’est un texte riche en descriptions vives et colorées, un texte poétique et métaphorique (il utilise très fréquemment des comparaisons, métaphores et personnification).

Ce style d’écriture crée en moi l’effet contraire : à la place de m’aider à me plonger dans l’histoire, il rend la lecture pénible. L’histoire est cachée dans une multitude de couches de métaphores et de descriptions abstraites. Par exemple, dans un extrait, l’auteur utilise 78 mots pour simplement dire que le visage de Clarisse était pâle. 

Personnages : 6/10

Les personnages du roman ne sont pas bien ficelés. En tant que personnage principal, Montag m’a semblé terne et inintéressant. Je n’étais nullement attaché au protagoniste.

Les personnages secondaires sont aussi monotones. Par exemple, Clarisse, la jeune voisine excentrique de Montag, fera une très rapide apparition dans le livre : elle interagit avec Montag pour quelques pages et elle disparaitra rapidement. Une fois qu’elle aura eu servi sa fonction (celle de poser un tas de questions à Montag pour qu’il réalise qu’il mène une vie misérable), elle est mystérieusement tuée et l’auteur l’oublie aussitôt.

Selon moi, le seul personnage intéressant du roman serait le capitaine Beatty. C’est un personnage manipulateur, mystérieux et rempli de contradictions. Le capitaine semble comprendre que les livres contiennent des idées et que la transmission des idées mène au changement. Puisque le changement n’est pas toujours bon (le changement peut mener à des guerres, à des révolutions, à des coups d’État, etc.), Beatty choisit volontairement l’ignorance. Le capitaine semble dire que l’ignorance apporte le bonheur. Selon lui, une société devrait donc être ignorante et les livres devraient y être interdits.

Exécution de l’histoire, dénouement et conclusion : 2/10

Le dénouement et la fin sont atroces et précipités. Après avoir illégalement lu des livres et avoir tué le capitaine Beatty, Montag s’échappe de la police. Il fuit vers la campagne, où il rencontre des sans-abris autour d’un feu de camp. Ce sont tous d’anciens professeurs et intellectuels qui ont abandonné la vie urbaine pour une vie plus simple.

Chacun d’eux vit sans technologie à la campagne et est responsable de mémoriser un livre. Ils composent ainsi un réseau de milliers de personnes. Apparemment, si les livres sont illégaux, il suffit de les mémoriser. Selon moi, c’est une proposition plutôt mince de la part de l’auteur.

Finalement, le livre se termine en destruction totale. La ville explose sous une pluie de bombes nucléaires. Les sans-abris intellectuels auront donc à reconstruire la civilisation, cette fois-ci avec le pouvoir des livres.

C’est une fin chaotique, imprévisible et décevante qui laisse un goût amer.

Note personnelle :

6/10

En général, j’ai trouvé cette lecture quand même intéressante. Le roman n’était pas particulièrement bon, mais je pense quand même que c’est un livre qui vaut la peine d’être lu.

J’aimerais bien voir ce que vous pensez de ce livre.

Note globale:  4.5/10

ABÉCÉDAIRE DE LA NEIGE

Par Cédric Gaudet, 4e secondaire

Au cours de votre enfance (qui n’est pas si lointaine, si vous croyez que ces trois simples mots vous vieillissent), vous vous êtes sans doute déjà demandé ce qu’était cette chose blanche et froide que vous voyiez en hiver. Puis, vos parents vous ont dit que c’était de la neige et que c’était de l’eau gelée, comme de la glace.

Au cours de votre enfance (qui n’est pas si lointaine, si vous croyez que ces trois simples mots vous vieillissent), vous vous êtes sans doute déjà demandé ce qu’était cette chose blanche et froide que vous voyiez en hiver. Puis, vos parents vous ont dit que c’était de la neige et que c’était de l’eau gelée, comme de la glace.

Sauf que ce n’est pas de la glace ! Vos parents avaient donc tort… ou, du moins, à moitié raison.

Ce manteau immaculé, vous vous le savez bien, provient des nuages. Il provient plus spécifiquement d’une zone nommée atmosphérique nommée « troposphère ». La troposphère comprend les douze premiers kilomètres de l’atmosphère. Les principaux nuages à l’origine des flocons neigeux sont les nimbostratus et les altostratus.

Les flocons de neige proviennent de l’agglomération de cristaux de glace, lorsque la température chute sous 0 °C. Il neige par la suite, quand les flocons deviennent trop nombreux et que le nuage s’alourdit. Pour s’alléger, il libérera simplement des flocons dans l’air. C’est alors qu’il neige !

Maintenant que j’ai répondu à cette question (que je me suis posée moi-même), je vais enfin éclaircir cette vérité tant attendue. En réalité, la neige est bel et bien composée d’eau, mais également de poussières atmosphériques. Ces deux mots viennent sûrement de vous perdre complètement, alors définissons-les.

Les poussières atmosphériques proviennent du sol, particulièrement des déserts et des zones semi-arides. Elles résultent de l’érosion de ces sols. Ce sont donc des particules du sol qui s’y trouvaient et qui en ont été libérées. Certaines poussières y retombent, alors que d’autres s’accumulent dans la troposphère. En plus de former les cristaux de glace, puis éventuellement les flocons de neige, elles créent certains nuages et absorbent l’énergie solaire. Elles sont donc essentielles.

Il y a donc deux ingrédients essentiels qui créent de la neige : de l’eau et des particules de poussières atmosphériques. Plus précisément, il faudrait dire que c’est de l’eau qui s’agglutine à une poussière atmosphérique. 

Toutefois, selon la température, les cristaux de glace s’agglomèrent différemment. Ainsi, lorsqu’il fait -5 °C au moment de la formation des flocons, ceux-ci ressembleront à des aiguilles tandis que les flocons « classiques » à six pointes définies se formeront entre -10 et -12 °C. Plus il fait froid, plus les flocons grossissent. Par contre, les flocons ont toujours une base hexagonale, mais leurs pointes peuvent être différentes. Ainsi, peu importe la taille ou la forme du flocon, sa structure ressemblera toujours à un hexagone.

Maintenant que vous connaissez la structure de la neige, une autre question doit vous turlupiner l’esprit. Vous vous demandez sûrement pourquoi la neige peut être plus collante à certains moments et moins à d’autres. La réponse, encore une fois, est liée à la température.

C’est comme pour l’eau d’érable : plus elle est chauffée, plus l’eau s’évapore et plus ce produit devient sucré. Pour la neige, plus il fait froid, moins il y a d’eau. Sachez que la neige contient environ 90 % d’air pour une température moyenne (soit ni trop froide ni trop près du point de congélation). Pour en revenir à la neige collante, celle qui crée les bonhommes de neige, c’est une neige très humide qui fondra légèrement au contact du sol chaud. Une neige sèche, moins collante, tombera quant à elle lorsqu’il fait très froid, sous la barre des -20 °C. 

Le grésil et le verglas sont des cas spéciaux. Il ne grésille pas à une température précise, mais bien quand la température fluctue dans l’atmosphère. Par exemple, il pourrait faire froid à la fois dans la troposphère et au contact du sol, mais y avoir une zone plus chaude entre ces deux altitudes. Ceci aura pour résultat de faire fondre le flocon de neige dans sa chute, puis de le regeler avant qu’il ne touche le sol. Cependant, si l’eau gelée produit de la glace, alors il tombera des morceaux de glace et non de neige, causant ainsi le verglas ou le grésil.

Maintenant que nous en savons un peu plus, il reste une dernière question : pourquoi la neige est-elle blanche ? Elle devrait pourtant être transparente, comme l’eau qui la constitue, non ? Avant de répondre à cette question, je dois d’abord vous expliquer ce qu’est la lumière. 

Dans la lumière blanche provenant du soleil, il y a en réalité les sept couleurs de l’arc-en-ciel : le bleu, l’indigo, le vert, le mauve, le rouge, l’orangé et le jaune. Dans une obscurité complète, tout objet est noir. Lorsqu’il est touché par des rayons lumineux blancs, il absorbe ces rayons. Certaines des couleurs constituant le blanc sont immédiatement réfléchies, donnant la couleur à l’objet. Par exemple, une orange reflètera la couleur orangée. Les autres couleurs, quant à elles, seront transformées en chaleur. 

D’autres phénomènes comme la réflexion et la réfraction de la lumière peuvent modifier la couleur d’une substance ou d’un objet. Ces phénomènes se produisent notamment lors de la formation des arcs-en-ciel, quand les gouttes d’eau font rebondir les rayons lumineux. Il y a alors un spectre de couleurs qui apparaît.

Pour la neige, elle réfléchit et réfracte la lumière complètement. En plus, comme elle dévie les rayons sur d’autres flocons qui dévient les rayons à leur tour, aucun spectre de couleurs n’apparaît. Voici pourquoi la neige paraît blanche (comme la lumière du soleil) et pourquoi, par temps ensoleillé, il est même possible d’être aveuglé en regardant la neige.

Si vous vous êtes déjà abrité dans un igloo, vous savez qu’il fait plus froid à l’extérieur qu’à l’intérieur. Ce phénomène s’explique par le fait que l’air est un bon isolant. En effet, puisque la neige est composée d’environ 90 % d’air, le froid pénètre l’igloo moins facilement et la chaleur corporelle des occupants peut réchauffer l’abri. Toutefois, plus la neige est concassée, moins elle est isolante parce qu’elle contient plus d’eau.

Évidemment, il ne fera jamais 30 °C à l’intérieur d’un igloo, à moins que vous ne vous trouviez dans le Sahara, dans un igloo en sable !

D’UN TROMBONE À UNE MAISON

Par Hélène Rioux, 2e secondaire

Vous vous apprêtez à découvrir le récit d’un homme qui a obtenu gratuitement une maison d’une manière tellement simple que n’importe qui pourrait faire la même chose. Il suffisait d’y penser !

Un pari impossible

Avez-vous déjà entendu parler de Kyle MacDonald ? Ce célèbre Canadien a un jour eu une idée folle : échanger un simple trombone rouge de son bureau contre une maison, et cela en un an maximum. Mais comment est-ce possible ?

C’est le 12 juillet 2005, en Colombie-Britannique, que tout a commencé. Kyle voulait démontrer la puissance de l’Internet qui était à ses débuts. Il a alors pris dans ses mains un objet quelconque, un peu abîmé et sans valeur qu’il avait en sa possession : un trombone rouge.

Après avoir fait la promotion de son pari insensé, une personne a bien voulu échanger à Kyle le trombone contre un stylo en forme de poisson. Puis, celui-ci a échangé le stylo contre un bouton de porte sculpté à la main et ainsi de suite. 

Au fur et à mesure des échanges, les objets devenaient plus gros ou avaient plus de valeur, autant matérielle que sentimentale. À partir de son trombone, Kyle est ensuite passé à un réchaud, un générateur électrique, une pompe à bière, une motoneige, puis une camionnette. Ensuite, la camionnette a été troquée pour un contrat avec une maison de disques, qui a été remplacée par un an de loyer gratuit dans un duplex à Phoenix, elle-même échangée contre un après-midi avec Alice Cooper, un chanteur de « hard rock » que Kyle adorait. 

Tout au long de son parcours, Kyle alimentait un blogue où il publiait des photos et des messages pour promouvoir son idée et se trouver des volontaires pour les échanges. Une des transactions n’a cependant pas fait l’unanimité auprès de ses admirateurs. En effet, l’après-midi avec Alice Cooper a été troqué pour une boule à neige. 

Ceux qui suivaient de près l’aventure ont été choqués, certains ont même arrêté de croire à une éventuelle réussite du projet et pariaient maintenant sur son échec. Kyle MacDonald affirmait que la valeur sentimentale pouvait surpasser la valeur matérielle d’un objet, ce qu’un acteur américain, un grand collectionneur du nom de Corbin Bernsen a prouvé en proposant de prendre la boule à neige en échange d’un rôle dans son prochain film ! (C’était un grand collectionneur, il en possédait déjà plus de 6 000 !)

Le dernier échange (et non le moindre !)

Finalement, le rôle s’est vu échangé pour une petite maison à Kipling, en Saskatchewan, où Kyle et sa conjointe se sont installés avant d’en faire cadeau à la ville. Aujourd’hui, cette maison est un restaurant, le Paperclip Cottage.

La suite d’événements a tellement fait fureur que la ville nouvellement touristique de Kipling a installé un trombone rouge (de cinq mètres !) près de l’hôtel de ville.

Un message inspirant

Afin de raconter son histoire à tout le monde, Kyle MacDonald a écrit un livre traduit en 12 langues intitulé One Red Paperclip. On peut y apprendre de nouveaux détails sur son pari fou, comme le fait que chaque échange a été effectué dans une ville différente afin de permettre la rencontre de dizaines de nouvelles personnes, ou encore que Kyle a eu sa place dans le Livre Guinness des records 2008. Avec le projet du trombone rouge, il semble être retourné au commerce de base, celui qui prend forme sur le dialogue et le troc en personne.

Il a aussi inspiré de nombreuses personnes qui ont tenté de reproduire son exploit (et plusieurs ont réussi). On peut penser à un jeune Français nommé Stanislas Wodzynski, qui, en 15 jours et 6 échanges seulement, est passé d’une graine de haricot à la construction d’une bibliothèque qu’il a offerte à un orphelinat bulgare !

« Si je n’avais pas fait mon premier échange, je ne serai qu’un homme ordinaire, assis à son bureau, tenant un trombone dans ma main en me demandant ce qui arriverait si je faisais quelque chose d’inusité avec ce trombone. » Telles sont les sages paroles qu’a prononcées Kyle MacDonald en affirmant que chaque petit détail peut mener à de grandes choses insoupçonnées. Vous pouvez l’entendre raconter son histoire en détail ici.

ESPRITS À INVOQUER?

Par Ariane Dumas et Imma Laurin, 2e secondaireCet article est publié qu’à des fins de divertissement, âmes sensibles s’abstenir.

Certains esprits sont cruels, machiavéliques et effrayants. Ils sont terrifiants certes, mais saviez-vous qu’il y avait une façon de les invoquer ? Pour cela, rien de plus simple. Vous n’avez qu’à suivre les instructions que nous allons vous donner !

1. Candyman

Histoire

Candyman était un fils d’ancien esclave. Son père, qui s’était enrichi grâce à une invention, lui procura la meilleure éducation. Candyman gagnait sa vie en faisant des portraits de riches personnes.

Un jour, quelqu’un lui demanda de faire un portrait de sa fille. Peu de temps après, la jeune fille tomba enceinte, créant une terrible colère chez le père de la jeune fille. Il paya donc deux hommes imposants pour tabasser Candyman. Ils le rouèrent de coups et lui tranchèrent sa main droite. Les deux brutes recouvrirent ensuite le pauvre homme de miel et le livrèrent aux abeilles affamées. Il fut tant piqué qu’il mourut.

C’est à partir de ce moment que la légende de Candyman débuta. Dès lors, plusieurs personnes furent assassinées, leur famille clamant qu’elles étaient obsédées par Candyman depuis quelques semaines.

2. La Dame Blanche

Histoire

Durant l’été 1759, Mathilde et Louis, deux amants, se fréquentaient beaucoup. Ils se rencontraient souvent aux chutes Montmorency. La veille de leur mariage, ils furent séparés à cause d’une attaque de navires britanniques dans la région. Louis, étant engagé dans la milice, fut obligé d’aller se battre. La bataille fut une victoire et il n’y eut pas beaucoup de morts.

Mathilde, confiante, alla alors sur le champ de bataille, avec sa robe de mariée espérant retrouver son amant. Elle le chercha pendant de nombreuses heures, en vain. À la tombée de la nuit, elle décida de rebrousser chemin et d’aller voir s’il ne serait pas revenu chez lui.

Quand elle se rapprocha des chutes Montmorency, Mathilde trébucha sur

un corps. C’était le corps livide de Louis. Mathilde poussa un cri désespéré et décida alors de se jeter dans les chutes Montmorency.

La légende raconte que, si l’on va aux chutes Montmorency, on peut toujours l’apercevoir…

Comment l’invoquer ?

Il n’y a pas vraiment de façon pour invoquer la Dame Blanche. Elle fait des apparitions quand et où elle le veut. On l’aperçoit dans sa robe de mariée, se jetant du haut de la chute, pour ensuite se noyer dans l’écume de la chute nommée chute de la Dame Blanche, en commémoration de la triste histoire de Mathilde et Louis.

3. Marie Noire…

Histoire

Plus connue sous le nom de « Bloody Mary », Marie Noire est également un esprit à invoquer qui viendra vous défigurer ou vous tuer, selon la façon dont vous l’invoquez.

Certains pensent que c’est la Vierge Marie en personne, tandis que d’autres croient plutôt à une reine qui serait

morte après de nombreuses fausses couches. Selon l’histoire, ce pourrait aussi être une jeune fille défigurée qui, quand elle s’était regardée dans le miroir, aurait été dégoûtée et aurait juré de faire subir la même chose à chaque personne qui regarderait dans un miroir en la recherchant.

Quoi qu’il en soit, cette personne a longtemps terrifié les gens et les enfants qui entendaient cette légende.

Comment l’invoquer ?

Pour invoquer Marie Noire, vous allez devoir être patient. En effet, il vous faudra allumer deux cierges dans votre salle de bain et prononcer 13 fois son nom devant un miroir. Ainsi, elle viendra vous défigurer. Si vous ajoutez

à la fin « I killed your baby » (« J’ai tué ton bébé »), la punition sera encore plus grande.

Un jour, mon amie et moi sommes allées dîner à l’extérieur, près des supports à vélo à côté de la vieille fenêtre qui donne sur le vestiaire. Nous avons commencé à manger. Soudain, une gomme à effacer nous est tombée dessus. Nous avons d’abord cru à une plaisanterie, mais il n’y avait personne autour. Des papiers ont commencé à voler autour de nous. L’ambiance devenait de plus en plus pesante. Nous avons recommencé à manger, un peu plus sur nos gardes. Tout à coup, un énorme cri nous est parvenu du vestiaire. En effet, la fenêtre était ouverte et le cri était d’autant plus fort. C’était un cri enragé, comme si une personne allait mourir. Nous avons hurlé à notre tour, puis nous nous sommes enfuies le plus loin possible de cet endroit maudit. Bref, nous avons eu très peur.

Comment l’invoquer ?

Il n’y a pas vraiment de façon spécifique pour l’invoquer. En effet, dès que l’on commence à parler d’elle, elle nous entend et vous pouvez être sûr qu’elle viendra. Si vous voulez tenter le coup, sachez qu’elle viendra vous mettre un uniforme de Régina et vous torturera avec des crayons. Vous pensez peut-être que ça n’a l’air de rien, mais les crayons peuvent être très pointus !

Si vous l’invoquez dans les vestiaires, la punition sera encore pire. En effet, elle vous pendra par les orteils à la plus haute fenêtre du Collège, en plus des autres punitions. 

MOT CROISÉ

Par Cédric Gaudet, 4e secondaire

Horizontal :

1.1 Long voyage
1.2 Du verbe « mouvoir »
2.1 Indique la matière
2.2 Risquerais
3.1 Première note de la gamme de ré
3.2 On y cultive des plantes
4.1 Vagabonde
4.2 Les tiens
5.1 Se déplace
5.2 Celui dont on se moque
6.1 Le sang de l’arbre
6.2 Met un liquide dans un récipient
7.1 Mange
8.1 Polygone régulier
8.2 Te trouves
9.1 Pronom personnel singulier
10.1 Couvrirai de glace
11.2 Texto

Vertical :

1.1 On surnommait ainsi le curé
1.2 Religion
2.1 Irrite
2.2 Arbre ressemblant au bouleau
3.1 Voler (un objet)
4.1 Atome faisant partie des halogènes utilisés en cas de contamination radioactive
4.2 Engage
5.1 Post-scriptum
5.2 Nuisis
6.1 Linge qu’on lave
6.2 Type de scan
7.1 Époque de l’histoire
7.2 Décorée de joyaux
8.1 Achemine le sang
8.2 Métaux très précieux
9.1 Pointées
9.2 Type de fromage
10.1 Ont beaucoup servi
10.2 Il faut en faire avant de réussir

LE BONHOMME SEPT HEURES

Par Aude-Clara Dostie, 3e secondaire

Tout le monde a déjà entendu parler du Bonhomme Sept Heures. Mais qui connaît réellement l’histoire de ce personnage ? Un peu de contexte.

Selon la légende, le Bonhomme Sept Heures est un être mi-humain, mi-maléfique qui se promène dans les environs de sept heures du soir, dans les rues du Québec. Son rôle est d’enlever les enfants qui ne sont pas rentrés chez eux ou couchés dans leur lit avant 19 h. Il serait vêtu de noir avec un masque au bec de corbeau qu’on pouvait voir pendant les épidémies de peste. Il porterait aussi un sac sur son dos qui serait associé au sable qu’il lancerait sur les enfants et tiendrait une canne dans sa main pour l’aider à marcher.

Et si, en fait, cet homme vu comme une personne effrayante n’était en réalité que quelqu’un qui essayait de protéger les enfants d’un réel monstre ? 

Imaginons le petit Bonhomme Sept Heures dans son enfance. Appelons-le Jean-Claude (je sais très chic comme nom). Supposons qu’il se soit promené avec ses trois amis, alors qu’il était passé sept heures.

Ils passèrent devant la maison de l’homme qu’on appelait « le Broyeur » pour aller jouer dans le champ le plus proche. Peu de temps après leur arrivée dans le champ, ils commencèrent à se sentir mal. Les quatre enfants décidèrent donc de rentrer chez eux. Cependant, ils n’avaient d’autres choix que de passer devant la maison du monstre. Le plus courageux des quatre suggéra donc de visiter cette maison abandonnée depuis quelques années. Rendu à l’intérieur, Jean-Claude se sentit encore plus mal que précédemment. Vu qu’il ne voulait pas passer pour un peureux, il a quand même décidé de rester avec ses amis.

Puis, ils entendirent des bruits de pas au deuxième étage. Au lieu de partir comme toute bonne personne sensée, ils décidèrent de monter à l’étage pour voir ce qui pouvait causer ce bruit. Pire idée de leur vie !

Rendus dans ce qui avait autrefois l’air d’une chambre à coucher, ils découvrirent l’affreux monstre qui les attendait.

Je ne vous raconterai pas tous les détails sanglants, mais je peux vous confirmer que trois des quatre enfants sont morts dans d’atroces souffrances, ce soir-là. 

Vous devez bien vous en douter : Jean-Claude n’est pas mort. Il est plutôt l’heureux (ou le malheureux) survivant. Avant de se faire trucider par « le Broyeur », il eut le temps de partir, mais pas assez rapidement. Il a quand même reçu un sort maléfique consistant à le rendre monstrueux aux yeux de tous.

Le Bonhomme Sept Heures serait donc bel et bien le héros, dans cette histoire, et non le méchant. 

Un conseil en terminant : si vous voyez un homme vous dire de rentrer rapidement chez vous, écoutez-le bien malgré son air maléfique. Peut-être qu’il vous sauvera la vie…

AU REVOIR

Par Roxanne Bourgon, 3e secondaire

Je me lance dans les bras de la solitude
Pour dire au revoir à ma vie d’hier.
Je refuse de rester dans un monde heureux de certitude
Pour enfin dire bonjour à demain.
Mon cœur me dit de rester
Dans un monde où je ne sais plus.
Mon cœur me dit de fuir
Vers un monde où je toujours fus.
Je veux enfin te dire au revoir…
En espérant ne plus jamais te revoir.
Ça ne veut pas dire que je ne t’aime pas,
Simplement que je n’ai pas le choix.

« Ça vient du fond du cœur » dit-il.

L’ENVERS DU DÉCOR

Par Éloïse Ducharme, 4e secondaire

Élysa respirait l’air frais de la fin de soirée. Elle se promenait au bord de la rivière, laissant ses pensées dériver avec les feuilles rouge et or se détachant des arbres. La jeune fille n’avait découvert ce parc que quelques jours auparavant, lors d’une de ses fréquentes sorties nocturnes. L’atmosphère de l’endroit lui avait tout de suite plu. Le clair de lune faisait briller les chemins de gravier, comme s’ils menaient droit à quelque lieu enchanté, et les deux ou trois bâtisses disséminées dans le gazon semblaient ne jamais avoir été occupées. Tout cela dégageait une aura de mysticisme qui faisait vibrer le cœur d’Élysa. Elle songea un instant à son amie Linne, qui voudrait tout entendre de son expédition dès que possible. Ce sera mon meilleur récit, se dit-elle avec un sourire.

Alors qu’elle apercevait la fin du parc, l’adolescente se rendit compte qu’il se faisait tard et elle bifurqua sur une allée menant vers chez elle. Sa nouvelle route était plongée dans l’ombre d’une barrière d’arbres au feuillage orangé, cachant à Élysa le paysage à plus de deux ou trois mètres devant elle. Quelques dizaines de pas plus loin, une arche apparut au-dessus du sentier. Cette arcade faisait partie d’un grand bâtiment à l’allure ancienne et aux fenêtres crasseuses. Son état décrépit lançait des ondes encore plus mystérieuses et glauques que l’ambiance nocturne du parc. Élysa sentit son cœur battre un peu plus vite. Voilà une aura qui savait répondre à son goût pour l’occulte, le surnaturel et le secret ! Avec un frisson de plaisir mêlé de peur, l’adolescente passa sous l’arc aux motifs gravés. De l’autre côté, une clôture défoncée à plusieurs endroits entourait la plus grande partie du vieux bâtiment, à la droite de l’arche. Dissimulés dans l’obscurité, les hauts murs de pierre ne révélaient en rien ce qu’ils pouvaient bien receler, et encore moins ce à quoi il avait naguère pu ressembler. L’installation de gauche, bien plus menue, ne paraissait posséder nulle ouverture, nul carreau de fenêtre. On ne pouvait visiblement y accéder qu’en traversant depuis l’autre côté, ce qui lui donnait un air de sinistre réclusion.

Perdue dans ses pensées, la rêveuse sursauta quand de lointaines cloches sonnèrent les douze coups de minuit. Reprenant sa route, elle se donna comme mission de faire vivre dans les

moindres détails la macabre vision à Linne, qui ne se lassait jamais de l’entendre parler de ses virées de nuit. À nouveau frissonnante, la jeune fille rentra à la maison et appela sans perdre un instant son amie afin de l’inviter pour une soirée chez elle.

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Les yeux brillants, Linne écoutait son amie palabrer depuis déjà de nombreuses minutes. Aussitôt qu’Élysa acheva son récit, sa spectatrice s’exclama :

– C’est génial ! Tu vas y retourner ?

– Bah oui, évidemment ! Pourquoi ? Tu veux venir avec moi ?

Sans répondre, Linne fit une petite moue et évita le regard de son interlocutrice, qui comprit aussitôt.

– Je croyais que tu avais trop la frousse pour sortir en soirée…

– Oui, mais… je suis tombée sur un truc sur Internet…

Voyant sa vis-à-vis montrer un visage dubitatif, elle hésita un instant, puis reprit avec enthousiasme :

– Ça s’appelle de « l’urbex ». Le concept, c’est de visiter un bâtiment abandonné et, souvent, qui tombe en morceaux. J’aimerais bien essayer, juste une fois…

Sans s’avouer convaincue, Élysa haussa les épaules et jaugea du regard sa compagne. Cette dernière soutint son regard avec des yeux de chien battu.

– D’accord… mais juste une fois.

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Le chemin de pierre, à peine éclairé, apparaissait encore plus lugubre à Élysa qu’auparavant. Trottinant à ses côtés, Linne tentait tant bien que mal de dissimuler sa respiration bruyante et sa chair de poule. Devant elles, l’immeuble était toujours aussi immuable, implacable et inquiétant. La jeune peureuse, bien que mal à l’aise à l’approche de leur objectif, accourut vers une brèche dans la clôture et l’indiqua à Élysa, qui opina et s’avança à son tour. Les sens en alertes, les intruses s’introduisirent dans l’enceinte du bâtiment. Rapidement, elles trouvèrent un endroit où elles purent se faufiler entre les murs délabrés.

Une noirceur insondable les accueillit. Linne alluma la lampe de poche qu’elle avait prévue et balaya les environs. L’air était lourd de poussière et le silence, pesant. Une pièce vide aux murs nus se révélait devant les filles. La monotonie du plâtre se trouvait seulement rompue par un chambranle de bois dépourvu de battants. Élysa esquissa quelques pas vers le cadre de porte, tirant des craquements sinistres du plancher usé, puis fit signe à son amie, restée figée, de la suivre. Elles s’engagèrent l’une derrière l’autre dans un dédale de couloirs. La faible lumière

n’éclairait que des murs couverts d’affiches défraîchies, présentant toutes des pièces de théâtre, et des portes barrées ou condamnées. La meneuse, trop concentrée sur le chemin qu’elle suivait, progressait sans prêter attention à ces dernières. Après un moment, Linne tira sur son chandail pour l’arrêter et chuchota d’un ton éperdu :

– Où est-ce qu’on va ? Y’a rien ici !

– J’ai repéré un plan tout à l’heure, il devrait y avoir quelque chose par là…

– Mais quoi ? J’ai rien vu, moi !

– Fais-moi confiance.

Peu rassurée, elle suivit sa camarade qui reprenait déjà sa route. 

De nombreux tournants plus loin, les filles arrivèrent devant une double porte dont l’un des vantaux avait été arraché de ses gonds et gisait maintenant par terre. Élysa, talonnée par sa compagne, l’enjamba et traversa un dernier couloir. À son extrémité s’ouvrait une grande pièce à l’allure de costumier. Un fouillis de meubles, d’accessoires et de costumes occupait l’espace, le tout caché pour la plupart par des draps blancs couverts de poussière. Alors que la froussarde regardait de tous les côtés, émerveillée par la vue que lui révélait sa lampe de poche, Élysa se fraya un chemin entre les toiles d’araignée, vers le fond de la pièce. Subjuguée, Linne lança dans le silence lourd :

– Ça, c’est quelque chose… Je crois qu’on est passées à travers l’arche, non ?

– Oui. Viens voir.

L’adolescente se tenait immobile devant une psyché au cadre d’ivoire. L’objet mesurait un peu moins de deux mètres et était parfaitement immaculé, comme si on l’avait dépoussiéré quelques jours auparavant. Elle tendit la main et effleura le reflet. Voyant son amie approcher, elle lui céda sa place et explora plus avant la salle. Elle repéra l’embrasure d’une porte et entra dans un cagibi tout aussi poussiéreux que la pièce principale, laissant Linne à son admiration face au miroir. Elle fouilla un peu, dégota deux ou trois vieux accessoires amusants, puis retourna dans le grand local. S’arrêtant à nouveau devant la glace, elle fit glisser ses doigts le long du cadre éburnéen. Elle ne paraissait pas voir son amie frapper le verre et crier des paroles inaudibles, de l’autre côté du miroir.

TOP 10 JEUX VIDÉOS DE L’ÉTÉ 2022

Par Philippe Rioux, 2e secondaire

Voici le top 10 des jeux vidéo les plus populaires de l’été.

10 — Fortnite.

Fortnite est un jeu de tir à la troisième personne. Le but du jeu est simple : il faut éliminer les autres joueurs se trouvant dans une carte qui rapetisse chaque minute en trouvant des armes éparpillées dans la carte. Le but du jeu est peut-être simple, mais y parvenir ne l’est pas pour autant !

Il est disponible sur PC et Nintendo Switch.

9 — Roblox.

Roblox est une plateforme de jeu. Cela veut donc dire qu’il est rempli d’autres jeux qu’il est possible de créer en installant Roblox Studio.

Il est récemment devenu populaire à cause d’un nouveau jeu de peur intitulé Doors, qui est rapidement devenu l’un des jeux les plus populaires avec 150 000 joueurs actifs, tout juste derrière Adopt Me avec ses 220 000 joueurs actifs.

Ce jeu est disponible sur PC, Android et Xbox 3.

8 — Lost Ark.

Ce jeu est un peu inconnu pour moi et rien ne m’expliquait vraiment ce qu’il est.

C’est une sorte de jeu de rôle multijoueur.

7 — Apex Legends.

Apex Legends est un jeu de style « Battle Royale » où l’on doit donc éliminer tous ses adversaires.

Ce jeu gratuit est disponible sur Microsoft Windows, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X, GeForce Now, Android et iOS.

6 — GTA 5.

GTA 5 (Grand Theft Auto V) est un jeu d’action et d’aventure. Ce jeu peut être solo ou multijoueur. Le but est de faire des braquages et de réussir les missions fournies.

5 — Call of Duty : Modern Warfare/WarZone

C’est un jeu gratuit qui est, lui aussi, de type « Battle Royale », faisant s’opposer 150 joueurs.

Il est disponible sur PlayStation 4, Xbox One, Microsoft Windows, PlayStation 5, Xbox Series X/S.

4 — Valorant.

Valorant est un jeu multijoueur de capture de zones en éliminant les joueurs sur son chemin.

Complètement gratuit, il est disponible seulement sur Microsoft Windows.

3 — Counter Strike : Global Offensive.

Ce jeu ressemble énormément à Valorant, mais en moins violent.

Il est disponible sur Microsoft Windows, MacOS, Xbox One, GeForce Now, PlayStation 3, Linux, Xbox 360, MacOS Classic.

2 — League of Legends.

C’est un jeu gratuit d’arène de combat.

Il est disponible sur Microsoft Windows et MacOS.

1 — Minecraft

Malheureusement payant, Minecraft est un jeu de construction avec des entités mobiles (zombie, cochon, dragon, fantôme, etc.). Le but est de battre le Dragon de l’Ender en passant le Portail de l’Ender… ou de s’amuser tout simplement ! En effet, ce jeu peut durer jusqu’à l’infini tant que l’on n’a pas battu le Dragon.

Il est possible d’y jouer en mode « créatif » (vie infinie avec toutes les ressources à sa disposition), « hardcore » (très difficile) ou « survie » (dans lequel on peut mourir, etc.).

RÉPONSES DU MOT CROISÉ « CONNAIS-TU TON MSL »

RÉPONSES DU MOT CROISÉ

Un grand merci à M. Éric Richard, enseignant, pour la correction du journal et pour tous ces nombreux conseils journalistiques.